Barre horizontale de navigation

mercredi 31 août 2011

Absolufoot voit rouge avec … José Mourinho



Et voilà, une nouvelle rubrique voit déjà le jour sur votre chère plateforme d'Absolufoot. Chaque semaine, je donnerais un carton rouge a un entraîneur, une équipe ou encore une sélection pour ensuite analyser le pourquoi du comment. Entre les tacles de bouchers à la Joey Barton et la rébellion des jeunes talents qui crachent sur leurs clubs formateurs, les exemples seront légions à ma disposition. Mais quoi de mieux pour inaugurer cette rubrique que d'égratigner encore un peu plus l'image de l'homme qui peut concourir pour le trophée de la personnalité la plus détestée du foot. J'ai évidement nommer Monsieur José.... Mourinho !!!!! Il n'est pas question ici de ressasser encore et toujours les critiques construites à l'égard du technicien lusitanien, mais plutôt de construire un argumentaire à la destination de l'entraîneur du Real Madrid, sans tomber dans le vulgaire pugilat. Le Spécial One est donc aujourd'hui mon premier invité et, avec lui, Absolufoot voit rouge !

Il y a deux semaines, lors de la finale de la Supercoupe d'Espagne remportée par le FC Barcelone au dépend du Real Madrid (3-2), José Mourinho a enfoncé son doigt dans l'oeil de l'assistant de Pep Guardiola, Tito Vilonova. Un geste puéril (digne, vous me l'accordez, de la cour de récrée), inutile, et qui a fait le tour des chaînes de télévision du monde entier. Avec des plates excuses, ce geste aurait fini par être oublié et tout serait (pour un temps) rentrer dans l'ordre. Mais voilà, Mourinho reste Mourinho, et avec lui, il faut s'attendre à tout lors de ses déclarations. Ainsi, l'ancien coach de l'Inter Milan s'est excusé quelques jours après, seulement à l'encontre des supporters madrilènes qui ont dû être déçus de son attitude.

Une overdose de catalan

Encore une fois, l'égocentrisme et la mégalomanie du portugais ont frappé. A force de rajouter des braises sur le feu lors de chaque confrontations entre les deux géants d'Espagne, Mourinho est entrain d'allumer un brasier qui sera très difficile à éteindre. Mais ce qui est le plus étonnant, c'est de voir que l'ancien adjoint de Van Gaal a une dent envers les Catalans, et seulement envers eux en Espagne: pour preuve, il n'a jamais agit de la sorte contre Valence ou encore Villareal. Mais alors, pourquoi s'obstine t'il à agir de la sorte ?

Car c'est vraiment là le noeud du problème: Mourinho agit soit disant dans l'intêret du Real Madrid. Or plus le temps passe, et plus le Real Madrid commence à agacer les arbitres et les dirigeants à cause leurs comportements à la limite de la violence, limite qui est volontiers dépassé par les artistes que sont Pepe et Marcelo (j'en profite pour embrayer tout de suite: Pedro, Mascherano et Busquets simulent de leurs côtés, je suis d'accord, mais là n'est pas le sujet du jour, alors pas de commentaires qui n'auraient rien à voir avec Mourinho).

Sert t'il vraiment la cause du Real ?

Lorsque l'on voit par exemple Marcelo tacler les deux jambes en avant Fabregas sans raison, on se dit que le Portugais s'est perdu entre provocation et consignes brutales. Pourtant, le Real n'est plus très loin de battre le Barça, et cela s'est vu lors des deux affrontements en Supercoupe d'Espagne. Qui plus est, la Maison Banche à une armada de joueurs techniques, tels CR7, Ozil, Benzema, Kaka, Sahin. Le potentiel du Real est donc phénoménal, mais Mr Mourinho est entrain de transformer les Merengues en bête de cirques, d'autant plus que Valdano a quitté le navire, lui qui était l'une des raisons du retour en flamme des Madrilènes.

On s'en souvient, Mourinho avait réussi l'exploit de faire chuter le Barça lors de la Ligue des Champions 2010 avec l'Inter Milan. Eto'o et Milito jouait aux postes d'arrières latéraux, de quoi sérieusement défrayer la chronique. Mais les Intéristes ont finalement battus à la loyale les Catalans, rien à redire sur ce double affrontement. Au jour d'aujourd'hui, Mourinho met le feu aux poudres en Espagne, sans résultat concret. Le Real a réussi a chipé la Coupe d'Espagne, mais c'est bien son rival honni qui a empilé 4 nouveaux trophées, alors qu'un cinquième risque de remplir l'armoire en décembre. Le Real n'a pas encore de quoi se panner, alors que Mourinho s'enterre dans une communication ambigüe, faite de petites piques contre la FIFA, les stades. Bref, j'ai bien envie de vous dire Mr Mourinho, vous êtes une pleureuse, et votre vie est un mélodrame sans fin. Mieux vaux en rire qu'en pleurer. Et oui, parfois il faut être cru.

Mourinho, auto-proclamé « plus grande victime d'injustice du 21e siècle»

La politique de Mourinho, tout le monde la connaît: une victoire, et le Portugais étale alors toute son humilité passagère en conférence de presse. Une défaite, et c'est alors une déferlante de paroles teintées de conspiration anti Real, d'arbitres payés, de protection du Barça. Mais où est le résultat dans tout cela ? Si le portugais se concentrait un peu sur le football, cela nous ferait des vacances. Arsène Wenger peut en témoigner: lorsqu'il peste à tord, il est sanctionné. Mais L'Alsacien sait reconnaître la supériorité d'une équipe lorsque sa formation s'incline. Impossible pour le Lusitanien de reconnaître que son plan «grandiose» a faillit. Non, ce n'est pas dans les habitudes du Spécial One.

Que gagne t'il alors à faire tout ce cinéma ? La réponse est: rien du tout. Tout doucement, le monde du foot commence à ne plus supporter ses réflexions, alors que le talent de Mourinho n'est plus un sujet de discussion. Oui, le portugais est un entraîneur de génie, c'est indéniable. Mais quand la provocation dépasse le cadre même d'une rencontre, elle devient néfaste au football, qui doit prédominer sur toutes les paroles

La Roja est entrain d'en pâtir

Dernier exemple enfin qui montre que Mourinho est à côté de la plaque en ce moment: le Special One a reproché dernièrement à Iker Casillas de s'être excusé envers Xavi et Iniesta des évènements de la Supercoupe d'Espagne. Mais pour qui se prend t-il ? Doit t-il décider de la pluie et du beau temps seulement parce que il est le Big Boss du Real ? Il dézingue la Roja, et n'est pas sanctionné de ses abus. A un moment, il faudra sévir pour le recadrer, car il n'a pas l'air prêt à lever les pieds dans cette guerre fratricide qui fait pour l'instant une victime récurrente: la sélection espagnole.

C'est pourquoi Mr Mourinho, je vous adresse un caron rouge aussi énorme que celui qu'aurais dû prendre Nigel De Jong après son karate kick à destination de Xabi Alonso lors de la dernière finale de la Coupe du Monde. A force de dénaturer le football, vous allez exaspérer vos fans, et surtout vous décrédibiliser malgré un palmarès plus qu'élogieux. A force d'entretenir une «nouvelle guerre d'Espagne », vous n'allez plus être en odeur de sainteté de l'autre côté des Pyrénées. Redevenez enfin un entraîneur de génie, avec l'audace et un franc-parler qui se fait rare. Mais franc-parler ne veut pas dire provocation et plaintes, et cela, vous êtes loin de l'avoir intégré. La provocation fait partie du foot, mais les gémissements et l'hypocrisie n'ont aucune place près du ballon rond. Redevenez donc un entraîneur, sous peine que votre seule prochaine gloire soit celle de décrocher le titre de personnalité le plus haï dans le football.

Bastien Rambert

lundi 29 août 2011

Nasri, le choix de la raison





"Les rats quittent le navire": voilà comment certains supporters d'Arsenal ont commenté le départ de deux de leurs principales stars, Cesc Fabregas. Si le départ de l'espagnol pour retrouver son club formateur était inévitable, celui de l'ex marseillais était beaucoup plus imprévisible, d'autant plus que l'international tricolore jouissait de la confiance aveugle de Wenger et du soutien de tout L'Emirates. Alors pourquoi Nasri a t'il quitté les Gunners ? Pour enfin pouvoir associer talent et titres. Difficile d'en vouloir à Nasri, qui a quitté le navire londonien juste à temps pour ne pas connaitre l'humiliation suprême de dimanche contre United (8-2). Du fait d'avoir rejoint les Citizens, il va devoir en faire deux fois plus pour montrer qu'il n'est pas une énième starlette en quête de gloire du côté de Manchester.


Difficile de rejoindre Manchester City pour un joueur sans être catalogué comme un chercheur d'or. Mais honnêtement, il n'y a pas besoin de se rendre outre-manche pour se rendre compte que certains joueurs signent dans des grands clubs dans l'idée d'empocher un gros chèque, avant même de penser aux épopées sportives. Samir Nasri a donc vite été rangé dans cette boite, d'autant plus qu'il a rejoint un effectif des Citizens déjà pléthorique. Mais si on analyse en détail les raisons de son transfert chez les Skyblues, on comprend alors qu'il a fait le bon choix, celui de la raison. 

Arsenal était à la dérive 
  
Samir Nasri doit beaucoup à Arsène Wenger. C'est l'alsacien qui a lancé le minot phocéen dans le bain de la premier league en 2008, et qui l'a fait du même coup éclore à plus haut niveau. le choix du coeur aurait donc été pour Nasri de rempiler une année de plus, pour sauver les canonniers londoniens, qui ressentaient déjà le vide depuis le départ de leur maître à jouer, Fabregas. Mais dans toutes ses interviews, le tricolore a souligné qu'il n'avait jamais remporté de titres. De facto, le système Wenger basé sur le recrutement de très jeunes joueurs s'effondrait comme un château de cartes. Pour un joueur en soif de trophées, il était donc plus que rationnel de prendre les voiles, sachant que City présente un vrai projet. La pilule va peut être avoir du mal a passer pour les supporters londoniens, mais ils doivent comprendre qu'il ne tenait pas en Nasri un Léo Messi fidèle jusqu'à la dernière larme. La situation est bien différente par rapport au Barça, qui truste tous les titres. Le français a donc voulu se donner le maximum de chances pour réussir, comme Ronaldinho l'avait fait lorsqu'il avait quitté le PSG pour rejoindre le club catalan. On exclut donc le caprice du tricolore, et l'on comprend donc qu'il veut s'imposer au sein des Citizens, qui ont fait de Nasri un élément phare de leur nouvelle "armada".

Une vraie place au sein des Citizens...

City a donc déboursé 29 millions pour enrôler Nasri. Tout de suite, les mauvaises langues ont commencés a dire que l'ancien Gunner allait peut-être cirer le banc, du fait qu'il y avait déjà trop de stars offensives a Manchester. Or lorsque l'on regarde la rencontre contre Tottenham ce week-end (victoire de City 5-1 à White Hart Lane ), on peut constater que Nasri s'est très vite adapté au jeu des Citizens, délivrant déjà trois passes décisives pour son premier match sous ses nouvelles couleurs. Son entente avec Dzeko a déjà fait des merveilles. Bref, il a fait parlé la vérité du terrain. Agüero avait précédé le français de quelques jours pour rejoindre le club mancunien, et il s'est aussi admirablement fondu dans la masse. Les voyants sont donc au vert, et Nasri peut être sur qu'il sera l'une des pierre angulaires du système offensif des Skyblues. Du fait de son expérience en Premier League, Nasri connait très bien les rouages de la Premier League, un vrai plus pour se faire bien voir par le boss, Robero Mancini. 

.... qui ont un grand projet 

Manchester City s'est constamment fait railler sur le fait que les millions n'apportaient pas les trophées sur un plateau d'argent. Pour preuve, depuis que les milliardaires ont insufflés leurs millions dans le second club de Manchester, un trophée est venu remplir l'armoire: la coupe d'Angleterre 2011 remportée aux dépends de Stoke City (1-0) . Mais contrairement aux autres années, les Citizens ont débuté le nouvel exercice avec un titre en poche. Un véritable plus pour l'équipe de Mancini, a qui il manquait un brun de force mentale malgré toutes les individualités au sein des Skyblues. City est donc affûtée et cela s'est vu d'entrée: trois marches, trois victoires. Il faut prendre au sérieux les Citizens cette année, et Nasri a fait un choix audacieux, mais qui peut être grandement payant. Car il faut se le dire: Manchester United sera la ville du football anglais, sauf si Liverpool vient s’inciser dans cette bataille fratricide entre les deux géants de Manchester. Nasri peut donc enfin rêver du titre en Premier League, un rêve qui semblait bien utopique avec les Gunners.
  
L'heure de la revanche a sonnée  

Nasri avait vécu comme un crève-cœur sa non sélection pour la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. L'eau a coulé sous les ponts depuis l'ère Domenech, mais l'ancien marseillais n'a pas encore tout montré avec les Bleus. Chez les Citizens, il devrait prendre du coffre du fait que l'equipe de Manchester a les moyens de remporter la Premier League, mais aussi de faire un sacré bon parcours en Ligue des Champions. Je ne dit pas que le potentiel de Nasri était réduit lorsqu'il portait les couleurs d'Arsenal, mais je souligne que les Gunners craquaient souvent dans les grandes occasions. Le néo-mancunien va surtout pouvoir hausser son niveau de jeu, pour devenir (encore plus)  un des rouages stratégiques de l'ère Blanc. D'autan plus que le "Président" n'est pas encore complètement conquis par les performances de Nasri avec les Bleus. L'occasion est donc trop belle pour l'ex marseillais de faire taire ses détracteurs à un an de l'Euro.

Bastien Rambert


dimanche 28 août 2011

La Ligue des Champions en perte de vitesse?

                  



Ou plutôt en perte de prestige, telle est la question ? La coupe aux grandes oreilles malgré que ce soit la plus prestigieuse qu'elle soit, perd en valeur et en crédibilité d’années en années. Même si elle ne risque pas d’être détrônée par sa petite sœur qui est l’Europa League, la Champions League a baissé de niveau sportivement parlant et il faut attendre pratiquement le dernier carré, sauf exceptions comme le Barcelone-Arsenal de l’année passée, pour avoir réellement du suspense et être coltiné devant sa télé avec assiduité ! En effet la phase de poule est devenue banale pour même ne pas dire inutile, on pourrait même la comparer à des séances d’essais libres de Formule 1, telle que le mot surprise n’a plus aucun sens.  Ajouté à cela la soumission sportive depuis de quelques années maintenant de toutes les équipes aux deux grands, Barça et Manchester United, le scénario est désormais bien rodé avec un carré incluant une sensation, Shalke  04 lors de la dernière édition, et une demi-finale qui englobe le reste de la compétition, hors finale. Plusieurs éléments nous donne les raisons de cet enlisement continuel que nous allons évoquer brièvement telles qu’elles sont nombreuses pour ne pas transformer ce billet en dissertation…

Platini, partisan de la diversité européenne…

Dès son entrée en fonction à la tête de l’UEFA, Platini a voulu immédiatement appliqué les grandes lignes de son programme. Parmi celles-ci, dont figuré le fair-play financier que nous avons déjà évoqué sur AbsolufOot, la réforme équitable de l’accession de la Ligue des Champions. La finalité de cette réforme permet ainsi à des clubs de championnats beaucoup moins huppés, comme le championnat de Chypre par exemple, de participer à la plus prestigieuse des compétitions pour les clubs. Ce qui a concrètement changé est en fait lors des barrages, les clubs dont l’indice UEFA est plutôt élevé s’affrontent entre eux, ce qui fut le cas par exemple du match Arsenal-Udinese. Les clubs dont les indices sont les plus bas se disputent logiquement entre eux le sésame ce qui leur laisse a priori plus de chance.  Tel fut le cas par exemple du match entre le Wisla Cracovie et l’Apoel Nicosie ou encore le Dinamo Zagreb, certes pas inconnu, et le Malmö FC ! Une volonté d’équité et de représentativité est en soi une très bonne volonté et est difficile à ne pas défendre, l’Europe des 27 voulant une unité beaucoup plus renforcée peut se réjouir en effet que le football soit un instrument, une translation, à ce désir unilatéral.  Mais le niveau de jeu s’en ressent et le suspense est moindre ayant de nombreuses conséquences y compris financières mais aussi nationales !

Un suspense à son plus bas niveau…

Il faut de suite écarter nos clubs français qui chaque année veulent comme objectif minimum l’accession aux quarts de finale, c’est un cas atypique, car quel que soit le niveau, les olympiques éprouveront toujours des difficultés à accéder aux phases éliminatoires. L’OM a tout de même bénéficié l’année passée de cette réforme en ayant notamment Zilina dans son groupe.
Mais là n’est pas le débat, car en faisant participer des clubs de bas niveau à la LDC, automatiquement ils seront dans le chapeau 4 ou au meilleur des cas dans le chapeau 3, et tomberont de facto face à un gros calibre européen tel Barcelone ou Milan. Les phases de poules ressemblent donc étrangement à des premiers tours de Coupe de France, sauf qu’ici, la surprise ou le suspense n’est pas tolérable tel que les favoris respectent la compétition et se respectent eux même, c’est-à-dire sa dimension et son histoire. Le schéma général est donc la constitution dans un groupe d’un favori, tel le Barça, deux outsiders, tel Shalke ou Marseille, et un club faible ! La seule exception à cette théorie est le fameux «  groupe de la mort », même si ce terme est beaucoup trop agressif pour du football, ces deux dernières années, c’était Madrid et le Milan AC qui le composait comme la dernière édition, la faible équipe fut Auxerre…
Wenger ou encore Florentino Perez ont même évoqué l’idée d’une compétition annexe regroupant la crème de la crème des clubs européens !

Le manque de suspense, qui n’est pas seulement du à la réforme, lors des phases de poules  se fait sentir aussi sur l’attractivité de la LDC, bien que toujours intéressante financièrement pour les clubs et passionnante pour les joueurs, les audiences de la plus prestigieuse des coupes d’Europe est en baisse continue depuis des nombreuses années notamment en France ! TF1 s’était même posé la question de savoir s’il fallait renouveler le contrat pour la diffusion de la compétition. Personnellement je n’y crois pas car la LDC est une marque de fabrique de la chaîne et constitue l’ADN de celle-ci !

Un redressement de niveau cette année ?

L’édition 2011-2012 pourrait être l’exception qui atténue ma pensée ! Mise à part encore les clubs huppés tel Chelsea, Porto ou encore Manchester United qui bénéficient une nouvelle fois d’un tirage plus que favorable, certains groupes méritent qu’on y prête attention de très près ! Le groupe A avec notamment Man City, Naples ou encore le Bayern de Munich est l’un des groupes les plus passionnants de cette année vu le contexte de chacun et l’ossature montante des Citizens.  Le groupe F avec Marseille, Arsenal et Dortmund pourrait être fort intéressant. Mais le groupe dont on peut espérer une belle opposition est le H composé de Milan et du FC Barcelone, ça tombe bien la première confrontation aura lieu dès la première journée au Camp Nou le 13 septembre. A ces clubs de faire revivre des milieux de semaines enflammés  sous peine d’une lassitude croissante dont personne ne souhaite…

Hakim

Rejoignez notre page Facebook: www.facebook.com/#!/pages/AbsolufOot/104881819608888

vendredi 26 août 2011

Absolupronos J4

4ème journée de pronostiques!


Rappel: 1 bon prono= 3 points et le grand match= 4 points
Classement:
1er: Youssef avec 45 points!
2ème: Hakim avec 39 points!
3ème: Bastien avec 30 points!
 10 matchs:

Lille 1-N-2 Marseille:

Bastien: 1 Les Phocéens vont vivre l'enfer du Nord. Si j'émettais des doutes sur Lille la semaine dernière, leur victoire au courage contre Caen m'a fait changer d'avis. De plus, Marseille ne décolle toujours pas, la faute à une défense qui peine à montrer des signes de solidité. Le Stadium va pousser les Dogues, qui devraient donc s'imposer dans ce choc de la 4e journée.

Hakim: 1 Lille pratique un beau jeu mais est inéfficace offensivement. Face à la très mauvaise défense phocéenne, Sow peut se rabibocher avec les filets et faire démarrer symboliquement la saison des Lillois!

Youssef : 1

Valenciennes 1-N-2 Bordeaux:

Bastien: N Auteur d'un nul solide contre Auxerre lors de la dernière journée (1-1), les Girondins se rendent en terre nordiste avec la ferme intention de décrocher leur première victoire de la saison. Mais les coéquipiers de Grégory Pujol sont dans la même situation: c'est pourquoi un match nul risque fortement de séparer les deux formations.

Hakim: 1 Bordeaux et l'extérieur sont deux univers totalement différents, et ce n'est pas le nul face aux Merlus qui va me faire changer d'avis, match serré mais avec une victoire des nordistes!

Youssef : N

Lyon 1-N-2 Montpellier:

Bastien: N Fatigué par leur déplacement en Russie contre le Rubin Kazan, les Gones devraient laisser quelques plumes à Gerland contre une équipe de Montpellier qui a atomisé Rennes la semaine dernière (0-4). Les Héraultais se posent en outsider du championnat, et pourrais donc repartir avec le point du match nul, même si Lyon semble sur la bonne voie pour revenir dans la course au titre.

Hakim: N Les Gones ont vécu une très grosse semaine émotionnellement parlant avec  cette douloureuse qualification pour la phase de poule de la LDC. La bande à "Loulou" pète la forme en ce début d'exercice; ils peuvent facilement accrocher le nul à Gerland voir même plus...

Youssef : 2

Sochaux 1-N-2 St Etienne:

Bastien: N Les Sochaliens vont avoir beaucoup de mal à se remettre de la claque de jeudi soir contre le Metalist Kharkov en Ligue Europa (0-4). D'autant plus que les hommes du Foretz sont solides en ce moment, et ceux malgré les pertes de Payet et Rivière à l'inter-saison. Les Verts devraient donc prendre les 3 points dans le Doubs, grâce notamment à l'excellent Ruffier dans les cages stéphannoises.

Hakim : 2 Avant le match de barrage, j'aurais mis Nul voir même Sochaux, mais avec le match pitoyable des Lionceaux transformés en Chatons pour l'occasion, Sainté part maintenant favori pour faire provoquer la première crise de la saison du côté de Peugeot!

Youssef : 2

Toulouse 1-N-2 PSG:

Bastien: 2 Test capital pour les Franciliens dans la ville Rose. Les coéquipiers de l'inévitable Javier Pastore vont devoir montrer les crocs pour confirmer tous les attentes qui pèsent sur leurs épaules. Mais la partie ne sera pas facile contre les hommes d'Alain Casanova qui réalisent un très bon début de saison. Mais Paris, devant l'adversité, devrait se révéler comme un compétiteur redoutable.

Hakim: N C'est le match capital pour les rouges et bleus, pour enchaîner dans la bonne dynamique et essayer de s'installer durablement dans la première partie de tableau. Mais Toulouse ne fait pas un mauvais début de championnat loin de là. Avec une défense décimée et Bisevac, l'une des révélations parisiennes, suspendu, il faudra que l'attaque soit efficace sous peine de ne ramener qu'un poit voir même aucun...

Youssef : 2

Liverpool 1-N-2 Bolton:

Bastien: 1 Une victoire à l'Emirates contre Arsenal, ca booste une équipe. Liverpool a donc lancé sa saison la semaine dernière, et devrait donc venir à bout de Bolton dans un Anfield comme toujours bouillant. Liverpool sera vraiment à surveiller cette saison.

Hakim: 1 Liverpool est juste l'un des grands favoris de ce championnat, ils se sont imposés presque facilement face à Arsenal, Bolton ne devrait être une difficulté pour Suarez...

Youssef : 1

Tottenham 1-N-2 Man City:

Bastien: 2 L'année dernière, Les Spurs avaient réussi à accrocher Manchester United à White Hart Lane. Le week-end dernier, les hommes d'Harry Redknapp ont explosé en vol devant la fouge des Welbeck et Cleverley. Cela ne risque pas de s'arranger pour les Londoniens car ils vont maintenant croiser le fer avec Manchester City, qui a démarré sa saison au quart de tour. Victoire des Citizens donc.

Hakim: 2: Manchester City a un effectif exceptionnel cette saison et même presque cohérent! Tottenham n'a pas vu le jour face aux Reds, et ça ne va pas s'arranger face aux blues de Man City!

Youssef : 2

Manchester United 1-N-2 Arsenal:

Bastien: 1 Un grand classique outre-Atlantique, une opposition de style, un match pas comme les autres: Un Manchester United-Arsenal sera toujours à part. Mais cette année, la fête risque de tourner court car les Reds Devils semblent bien supérieurs aux Gunners, qui sont orphelins de Fabregas et Nasri. Old Trafford peut dormir tranquille: son équipe sera victorieuse à la sortie de cette rencontre.

Hakim: C'est dur de dire cela, mais la victoire de United relèverait presque de la logique tel Arsenal est au fond du gouffre malgré le bouffée d'oxygène que s'est offert les gunners en Italie! Avec un effectif intelligement rajeuni, Manchester va s'imposer, mais Evra ne pourra pas dire que ce sont des élèves contre des maîtres...

Youssef : 1

Real Saragosse 1-N-2 Real Madrid:


Bastien: 2 Pas véritablement de surprise à prévoir dans ce match: Les Merengues, qui ont semblé bien affutés contre le Barça lors des deux affrontements de la Supercoupe d'Espagne, devraient lancer tranquillement leur saison par une victoire à domicile contre le Real Saragosse. 

Hakim: 2 " Les bouchers" selon certains, vont avoir la tâche dure mais cette année, la pâte Mou est ancrée dans tous les recoins madrilènes et ce n'est qu'un match d'échauffement qui attend Madrid ce week-end. A Benzema désormais de montrer s'il a vraiment évolué mentalement et physiquement.

Youssef : 2

FC Barcelone 1-N-2 Villareal:

Bastien: 1 Le Barça repart dans une nouvelle défense de son titre de champion d'Espagne. Au Camp Nou face au Sous-Marin Jaune, cela sera un grand test dès le début pour les hommes de Pep Guardiola. Mais avec Messi dans leurs rangs, les Catalans devraient venir à bout des coéquipiers de Rossi.

Hakim: 1 Footballistiquement parlant, cela devrait être un grand match, mais Barcelone est au dessus de tous les éléments, également de la mer et donc a fortiori du sous marin jaune, victoire qui pourrait être tout de même délicat pour Barcelone!

Youss: 1

mercredi 24 août 2011

Chelsea est à la croisée des chemins





Il faut piocher dans nos lointains souvenirs pour nous rappeler l'époque où Tore André Flo évoluait à la pointe de l'attaque de Chelsea. A cette époque là, le club londonien évoluait dans un relatif anonymat au sein du championnat anglais. Mais Roman Abramovitch a injecté ses millions et les Blues ont commencé à frapper du côté des terres de la Perfide Albion. Champion d'Angleterre en 2004-2005, 2005-2006 et 2009-2010, les coéquipiers de John Terry ont cependant abandonné leur trône à United cette saison, dépassé par le réalisme "diabolique" des Reds Devils. Conséquence directe de la chute des Londoniens: Carlo Ancelotti fut débarqué, et André Villas-Boas, le Spécial Two, a donc été intronisé à la tête du club. Une chose est sûre: Chelsea veut relancer la machine et les attentes risquent d'être très lourdes à porter sur les épaules de l'ancien entraîneur de Porto. Mais les Blues, qui auront fort à faire cette année avec la montée en puissance de City et de Liverpool, sont en train d'amorcer un virage à 180° pour repartir de l'avant. Ce Chelsea 2.0 sera t'il aussi percutant que la formidable équipe de 2009 ? Les Blues vont t'ils enfin, je dis bien enfin, décrocher cette Ligue des Champions qui les fuient comme la peste ? Tant de questions qui méritent que l'on décortique le visage de ce "nouveau" Chelsea.

Villas Boas, le nouveau Mourinho ?

José Mourinho a fait la pluie et le beau temps lors de son passage à Londres au sein des Blues. Difficile donc pour Villas-Boas de reprendre pour ainsi dire le flambeau laissé par son compatriote, qui était adulé de l'autre côté de la Manche. D'autant plus que Carlo Ancelotti, technicien reconnu sur la planète foot, s'est cassé les dents à vouloir imposer un schéma offensif trop alambiqué. Une première question saute donc aux yeux: Villas-Boas peut t'il faire aussi bien que Mourinho ? Je ne pense pas que l'on puisse les comparer, car il faut surtout garder en tête que ces deux entraîneurs n'ont pas la même philosophie. Il partage seulement un parcours aux étapes communes (la reconnaissance à Porto puis la découverte de l'Angleterre) . De plus, Villas-Boas est parfois l'anti-Mourinho, avec ses déclarations teintés d'humilité et son caractère difficile à cerner par les médias.
Se pose alors une autre question: que peut t'il apporter au club londonien ? La réponse est: un vent de fraîcheur. Chelsea, comme Manchester United, s'est souvent reposé facilement sur ses anciens pour "faire tourner la boutique". Mais Sir Alex le premier a décidé cette année d'insuffler un souffle de jeunesse au sein de son équipe. Exit Scholes et Van Der Sar, bienvenue à Cleverley et Welbeck au sein du onze mancunien. Il en va de même pour les Blues: Drogba devrait être un joker de luxe cette saison alors que David Luiz, Juan Mata et la perle Lukaku vont montrer que la relève est prête à reprendre les rennes du côté de Stamford Bridge

Juan Mata, le symbole de la stratégie des Blues


Venons en donc à Juan Mata. L'ailier de Valence est devenu la pièce maîtresse du recrutement de Chelsea cet été, alors que la piste Modric s'effrite de plus en plus devant le refus catégorique de Tottenham de laisser partir le maître à jouer croate. Grâce à Mata, Chelsea va gagner en explosivité et en vitesse de contre. Il faut se l'avouer, cela faisait longtemps que l'on attendait un génie créatif à Chelsea. Avec un paquet de joueurs physiques (Drogba, Terry, Lampard, Alex), Chelsea avait le jeu stéréotypé Premier League, et se faisait alors punir lors des grandes soirées européennes du fait du caractère bouillant de certains joueurs (cf Barcelone-Chelsea, demi finale de la LDC le 5 mai 2009, je vous laisse vous rappeler de ce match incroyable ). Chelsea se devait donc de mettre l'accent sur la créativité pour pouvoir prendre la balle au bond et se détacher de l'étiquette qui lui colle irrémédiablement à la peau: celle d'une équipe agressive. Cela devrait donc changer avec l’acquisition du jeune ibère. Je ne dis pas que Mata est le nouveau Messi, mais je pense vraiment qu'il est capable de pousser l'équipe vers le haut, aidé par les bonnes individualités dont dispose le club basé sur Fulham Road. De plus, comme Liverpool, Chelsea a fait un recrutement intelligent l'hiver dernier en enrôlant David Luiz. Le fougueux défenseur auriverde a pris son temps pour s'adapter au championnat britannique, mais  il est maintenant fin prêt pour aller au charbon et montrer toute l'étendue de son talent. De quoi ravir Stamford Bridge qui ne rêve que d'une chose: damer le pion à Manchester United, comme en 2009.

Les Frenchies, une valeur sûre


La semaine dernière, ce sont les Frenchies qui ont sauvé Chelsea: Florent Malouda et Nicolas Anelka ont en effet été les deux buteurs du club londonien, vainqueur de West Bromwich (2-1). Cette année encore, leur apport sera nécessaire a l'équipe dirigée par Villas-Boas. Si leurs performances sont longuement critiqués par la presse hexagonale lorsqu'ils portent le maillot tricolore, on est obligé d'avouer qu'ils sont assez indispensables lorsqu'ils portent le maillot bleue et blanc. Malouda est encore vivace, sa patte gauche est toujours intacte et il pourra permuter avec brio avec Mata pour animer les phases offensives des Blues. Quant à Anelka, il a certes quelques envies d'ailleurs, mais il devrait normalement rester encore une année fidèle au club pour animer le secteur offensif des Blues en compagnie d'un certain Fernando Torres, qui mérite de ce pas que l'on se penche sur son cas.

L'énigme Fernando Torres


El Nino a fait les beaux jours de Liverpool. Son transfert vers Chelsea l'hiver dernier en avait surpris plus d'un, et l'Espagnol avait évoquer la soif de titres comme raison principal de son départ du club qui l'a fait véritablement éclater au grand jour. On ne peut pas lui en vouloir pour cela, car Samir Nasri vient de l'imiter en rejoignant City. Par contre, il est difficilement défendable lorsqu'il s'agit d'évaluer son niveau de jeu. Comme certains joueurs tel Arjen Robben, il a été souvent miné par les blessures. Mais le Néerlandais a su à chaque fois revenir et porter le Bayern grâce son talent. Tout le contraire de Torres. Champion du Monde avec la Roja, Fernando n'est plus que l'ombre de lui-même depuis un bon bout de temps.
Sa baisse de régime tombe au plus mal car tous les supporters de Chelsea s'attendaient à ce qu'il plante des buts dès son arrivée. Torres, est, comme son club, à la croisée des chemins: s'il ne réussit pas une bonne saison, le doute va sérieusement s'installer quant à ses chances de retrouver son niveau d'antan, lorsqu'il fusionnait littéralement sur le terrain avec Steven Gerrard.
De plus, Drogba est toujours là et pourrait retrouver sa place de titulaire en cas d’échec d'El Nino. Bref, Torres doit réagir, pourquoi pas en débloquant son compteur en championnat contre Norwich City samedi prochain.

Un début de championnat en mode diesel


Chelsea doit trouver ses marques. Le club londonien a débuté sa saison en Premier League en mode diesel, avec un nul contre Stoke City en ouverture (0-0) puis une victoire contre West Bromwich (2-1). Villas Boas sait qu'il doit travailler pour pouvoir obtenir le meilleur des ses joueurs. Mais le recrutement du club n'est surement pas clôt, et il n'est pas impossible qu'un grand nom débarque du côté de Londres, pour que Chelsea soit armée jusqu'aux dents pour la course au titre. Si les Blues veulent reprendre leur dût, il va falloir gagner et vite, pour ne pas cogiter. Au moment où l'on parle, Chelsea me paraît trop juste pour pouvoir gêner United et surtout décrocher la Coupe aux grandes oreilles. Il faudra donc observer avec la plus grande attentions les débuts de Juan Mata ce week-end, et surtout si ce Chelsea 2.0 peut, à long terme, décrocher le Graal.

Bastien Rambert

Absolutely Legendary! (1)

                                                

Dans votre seconde vie footballistique, celle de la mémoire sélective et non du moment présent, il vous arrive par moment, souvent critique, c'est-à-dire lorsque son équipe de cœur touche le fond, que votre subconscient ressorte son chapitre phare intitulé "nostalgie". En effet il y a bien eu un match dans toute votre vie de supporter, ou d’amateur même si j’y crois peu,  avec un degré  d’intensité différente, qui vous a fait hérissé les poils, crier jusqu’à réveiller la très jolie voisine du dessus, ou provoquer une crise cardiaque à la vieille du dessous. Oui, le football est un sport ayant pour fonction de rassembler. A quoi servirait un stade pour réunir des milliers de personnes  sans transformer cette réunion en une seule et même voix ? Un club devient légende grâce à ses trophées inscrits sur les papiers officiels, mais aussi par des moments juste magiques et que personne ne peut oublier. Bref, vous l’aurez compris, cette rubrique totalement subjective nous permettra de nous remémorer de grands matchs, ou de cataclysmes complets, cela dépend de quel côté on se place ! La devise du blog étant qu’il faut se souvenir de l’avenir, c’est rubrique sera son antagonisme au plus haut point, c'est-à-dire envisager la nostalgie !

Liverpool  - Milan AC : Finale de la Ligue des Champions, Saison 2004-2005 !



Ce sont à l’époque certainement les deux meilleures équipes du moment qui s’affrontent au stade Attatürk d’Istanbul.  Liverpool atteint la finale à une année symbolique, en occurrence vingt ans après le drame du Heysel lors de la rencontre contre la Juventus de Turin. Quoi de plus beau d’affronter un autre club italien pour ce triste anniversaire. Le Milan AC est à l’époque incontestablement la meilleure équipe italienne se permettant le luxe en phase de poule de passer premier devant le FC Barcelone. Aux commandes de Carlo Ancelotti, futur entraîneur du PSG ou pas, les milanais arrivent en position de favori face aux Reds malgré un parcours exceptionnel. 

Liverpool  sort deuxième de leur groupe avec notamment comme premier l’As Monaco, entraîné à l’époque par Didier Deschamps, avec dix points. En huitièmes de finale, c’est le Bayern Leverkusen qui fait l’effraie de l’incroyable effectif des Reds. La Juventus viendra ensuite se frotter aux Reds mais sans succès. Enfin, lors des demis finale, au terme notamment du match retour tout simplement anthologique à Anfield, contre Chelsea qui loupe encore une nouvelle fois la finale un an après l’échec contre l’As Monaco, Liverpool obtient son ticket pour la finale. 

Le Milan AC élimine en huitième Manchester United avec un Kaka à Old Trafford au sommet de sa carrière. En quart de finale, c’est le derby milanais qui nous est offert et ce sont les rouges et noirs qui sortent victorieux de cette double confrontation. L’image marquante restera celle de Dida recevant un projectile en pleine épaule.  Le Milan, pour accéder à la finale, se débarrassera non sans mal de l’équipe surprise de cette édition de la ligue de champions en l’occurrence le PSV Eindoven.
Ce sont donc deux parcours quasi identiques en terme de concurrence auxquels nos deux finalistes ont eu à faire, mais les Reds pour le symbole n’ont qu’une seule possibilité pour marquer l’histoire et confirmer que Liverpool fait bien parti du gratin européen, gagner avec la manière !

Les compositions : 

L’entraîneur de Liverpool, Rafa Benitez, décide de mettre en place un système assez offensif et veut jouer avec un 4-1-3-2 avec l’axe Carragher et Hyypia, un milieu défensif nommé Xabi Alonso, un meneur de jeu emblématique ayant le sang Reds, Steven Gerrard découvert par Houiller, épaulé par Luis Garcia et Riise. L’attaque est composée de Baros et  Kewell.

Carlo Ancelotti met en place un 4-4-2 losange comme on n’en voit peu avec une attaque Crespo Schevchenko, derrière Kaka et un meneur de jeu nommé Pirlo. 

Comme dirait Michael Buffer, Let’s Get Ready to Rumble !

Une première mi-temps à sens unique!



Liverpool en première mi-temps et surtout dans le premier quart d’heure est clairement dépassé par les évènements et submergé par la pression. Après une faute de Djimi Traoré, nouveau marseillais, Paolo Maldini sur un coup franc de Pirlo ouvre le score à la suite d’une demi-volée assez chanceuse.  En fin de première mi-temps l’argentin Herman Crespo inscrira un doublé dont un piqué sublime du Dudek (photo).  Beaucoup de téléspectateurs, comme les supporters des deux camps se disent alors que le sort du match est scellé et que Milan remportera une nouvelle coupe d’Europe. Mais c’est sans compter des supporters indéfectibles de leur équipe, rayonnant en chantant l’hymne de leur équipe «  You’re Never Walk Alone », que le capitaine Steven et consorts vont réaliser une seconde période légendaire !

Ça ne pouvait pas se passer autrement...


"J'ai fais la connerie de partir à la mi-temps", cette phrase, je l'ai entendu à de multiples reprises au cours de discussions avec des amateurs de foot.
Le football est un sport par moment défiant toute logique d'où l'inutilité de statistiques spécifiques absurdes! Je ne connais pas le pourcentage de chance à la mi-temps pour que Liverpool égalise au cours de la seconde période, mais à la fin du match, sachant la symbolique de la partie, il est presque normal de se dire que ça ne pouvait pas se passer autrement.
Le premier but de la remontée fantastique confirme cette théorie énoncée auparavant, 20 après Heysel, Steven GerrardDudek, futur grand héros de cette partie.  Mais un petit retour sur le but qui lança la folie Reds à Istanbul!
La reprise du match était à sens unique, une domination totale des italiens poussant encore une nouvelle fois Dudek a stoppé Crespo. Le but de Gerrard ressort donc du miracle, un miracle salvateur!

C'est un Liverpool tout simplement subliminal que nous retrouvons après ce premier but, de plus la chance s'en mêlera. Vladimir Smicer sur une frappe placée et surtout contrée mais anodine trouve les filets de Dida très mal inspiré sur le coup comme d'ailleurs sur le premier but où il ne plonge pas pensant que le cuir file en sortie de but!
C'est ensuite un pénalty généreusement accordé aux Reds qui permettra à Liverpool d'arracher les prolongations. Sur ce pénalty, il y a beaucoup de choses à dire. Tout abord, il est vrai que Gattuso retient légèrement le bras de Steven mais de là à tomber comme une crevette, il y a un monde. Le football, oui c'est de la technique mais pas que, le physique est à la genèse aussi de ce sport, tomber comme cela n'a pas énormément de sens. Sur le pénalty même, on apprend d'une part qu'un joueur peut reprendre le ballon si celui-ci a été touché par le gardien de but, en revanche, si le poteau repousse le ballon, le tireur initial ne pourra pas le reprendre! Cette règle paraît banale mais pourtant j'en suis sûr que bon nombre d'entre vous l'ignorait, Merci Jean Mimi!
D'autre part, on voit très clairement au ralenti que Milan Barros a franchi la ligne de la surface de réparation avant même que Xabi Alonso, auteur du pénalty, ne tape le ballon! Il aurait du être donc légitiment retiré!
Enfin bref, cela devait être le destin des Reds ....

Le Dudek Show!!

Jersey Dudek, qui chauffa le banc de nombreuses années au Real Madrid, fut l'un des grands héros de cette finale. Après une première période tout simplement catastrophique, Dudek réalise une deuxième mi-temps très bonne mais surtout des prolongations avec cet arrêt légendaire à une main en face à face contre le célèbre ukrainien Shevchenko! Dudek qui sera d'ailleurs le bourreau de l'attaquant, une icône à l'époque, du Milan et permettra lors de la séance de tirs aux buts, par ailleurs légendaire, à Liverpool de terminer en apothéose cette finale qui est pour l'instant dans le top 3 des plus belles finales de Ligue des Champions de toute l'histoire! C'est à partir de 2005 que le ''You're never walk alone" se forgea réellement aux yeux du monde entier et deviendra un classique planétaire repris dans plusieurs stades...








Hakim




dimanche 21 août 2011

Paris Saint-Germain - Valenciennes: les notes d'absolufOot!

                                     
Paris s'est péniblement imposé aujourd'hui au Parc des princes face à Valenciennes sur le score de deux buts à un pour le compte de la troisième journée de Ligue 1. Gameiro a ouvert le score à la trente neuvième minute, Gomis, Rémi de son prénom, égalise dans le temps additionnel de la première période. Au retour des vestiaires, Paris a du mal mais Nénê sur pénalty donne définitivement l'avantage au club de la capitale. Paris enrengistre donc sa première victoire et obtient trois points! Et c'est bien là l'essentiel, car il y a beaucoup à dire sur le match de Paris. Les hommes d'Antoine Kombouaré furent en effet par moment timoré ce qui laissa des boulevards aux hommes de Sanchez pour centrer et mettre en danger les cages parisiennes. Toute l'équipe d'absolufOot fut présent au Parc des Princes au sein du Virage Boulogne, retrouvez donc les notations de l'ensemble des joueurs du PSG par Bastien et Hakim à la sauce AbsolufOot! Vous pouvez bien entendu aussi venir commenter nos notes et débattre avec nous mais bon on aura raison donc ^^


Salvatore Sirigu:

Bastien: (6,5) Le portier international italien a fait un match solide, avec a la clé un très belle arrêt sur un tir à ras du sol de Bong (33'). Peu sollicité, il a tout même su rassurer ses coéquipiers, et il ne pouvait rien faire sur le but de Gomis juste avant la mi-temps

Hakim : (6) Salvatore a fait un match correct, sur le but il ne pouvait encore pas faire grand chose en raison du laxisme de la défense dans les dernières minutes de la première mi-temps. Il a remporté un face à face contre Bong à la 33ème. Très rassurant sur les prises de balles, Paris a indéniablement trouvé son gardien numéro 1, n'en déplaise à Douchez!

Zoumana Camara:

Bastien: (7) «Zoum» a fait un grand match: volontaire en défense, il s'est donné à fond dans les duels, et son tacle défensif à la 36e a permis la contre-attaque amenant le but de Gameiro. Un match solide pour celui qui était appelé a remplacer Sahko. De bonne augure pour la suite.

Hakim: (7.5) "Papus" a juste fait un match énorme, sur les tacles il a été parfait, généreux dans les efforts, il a été très rassurant dans les passes. C'est donc une très belle surprise de voir que Camara a fait un match énorme, il se rassure lui-même mais aussi AK qui fait face à une pénurie défensive avec notamment la suspension de Bisevac à venir! Oui, Papus est un taulier ce soir, dédicace à Papus n°1 supporter (^^)!


Milan Bisevac:

Bastien: (7) Transfuge de Valenciennes cet été, le grand défenseur Serbe a fait une partition sans fausse note: de bonnes relances, un engagement physique et une complémentarité avec Camara. Il est le patron dans l'axe et cela fait du bien au club francilien.

Hakim: (7) : Le protégé expérimenté de AK a encore fait un bon match en étant très solide avec très peu d'erreurs. C'est un futur cador de la défense parisienne, et le cadeau de Leonardo à Kombouaré répond aux attentes. Son absence à cause d'une suspension a posteriori du match PSG Lorient, risque d'être préjudiciable en plus de la blessure de Sakho.
Marcos Ceara:

Bastien: (4) Caera s'est prit pour Daniel Alves, mais sans le talent. Le latéral parisien a constamment cherché à aller de l'avant, mais s'est fait prendre de vitesse par des valenciennois peu tranchant. Il doit vraiment faire la part des choses et retrouver une solidité sur l'aile, car Paris a souffert sur les couloirs.

Ceara (5): Le capitaine du PSG ce soir et qui risque de durer avec l'absence de Sakho a fait un match très moyen  mais je lui met la moyenne car il est très généreux dans les efforts et ne cesse les allers-retours contrairement à Ménez! Coupable il est vrai sur l'égalisation, j'ai envie d'être indulgent avec le brésilien qui sort en plus d'un très bon match en Europa League!

Siaka Tiéné:

Bastien: (4,5) Sur l'aile gauche, Tiéné a été un peu plus complet que son homologue Caera, pour une fois. Il a parfois marcher et trop regarder son vis-a-vis, sans être assez explosif pour lancer Néné. Pour moi, le PSG doit recruter un autre latéral gauche pour le suppléer. Mais Tiéné a été généreux dans l'effort, c'est pourquoi il mérite un petit peu plus que le Brésilien.

Hakim : (4) : Beaucoup moins pitoyable que contre Lorient, défenseur latéral gauche ivoirien a rendu une copie passable en montant beaucoup plus, mais restant par moment statique,  le repli défensif fut parfois laxiste. Tiéné doit encore largement monter puissance car Paris au regard de ses ambitions ne pourra pas avancer avec un côté gauche faible!
Blaise Matuidi:


Bastien: (8) L'homme du match côté Parisien. L'ancien stéphanois s'est donné sans limite, avec un gros volume physique mais aussi une bonne frappe qui a obligé Penneteau a se coucher (55'). Avec le retour de Sissoko en septembre, Paris aura deux milieux défensifs de qualité dans sa botte. Une très bonne nouvelle.

Hakim: (8): Je ne peux être que d'accord avec Bastien, l'homme du match! Il a effectué tout simplement un match énorme avec un gros rendement défensif et a su amené le ballon en attaque quand il le fallait! Aucune erreur, très bon relayeur, le duo Matuidi Chantôme a parfaitement fonctionné ce soir, une très grosse satisfaction ce soir à n'en pas douter!


Clément Chantôme:

Bastien: (6) L'un des chouchous du Parc à l'applaudimètre a fait un match correct, mais il s'est un peu éteint au cours de la deuxième période. Pas grand chose à dire de plus. Chantôme doit hausser son implication dans le jeu parisien, s'il veut peser encore plus sur le jeu.

Hakim: (7): Chantôme est un très bon joueur de football, on le savait, mais le meneur de jeu est encore meilleur, surtout quand Ménez n'est pas là. Très rassurant sur les contrôles de balles, sa conservation de ballon n'en est que magnifique. L'un des chouchous du Parc devrait bénéficier cette saison de la confiance une nouvelle fois du coach, car ce n'est a priori pas lui qui devrait être barré par Pastore...

Mathieu Bodmer:


Bastien: (5,5) Un match sans histoire pour Bodmer, qui a a rendu une copie sans erreur mais sans génie non plus, cherchant toujours à temporiser sans ouvrir le jeu. Lorsque Pastore sera en pleine possession de ses moyens, l'ancien lyonnais regardera vraisemblablement les matchs depuis le banc de touche.

Hakim: (4) Bodmer est un joueur de classe, inutile une nouvelle fois de l'expliquer, mais il faut avouer que ce soir il n'a pas été flamboyant comme à son habitude, faisant parfois même des mauvais choix ayant pour résultats des pertes de balles assez choquantes! Il devrait malheureusement être barré par Pastore quand celui-ci retrouvera le meilleur de sa forme!


Louis de Carvalho Nénê:

Bastien: (7) Le Brésilien a mis une mi-temps pour se roder. Lors du premier acte, il s'est enfermé sur son couloir gauche, se perdant entre les dribbles et les passements de jambes. Mais lors du second acte, il a montré un tout autre visage. Plus tranchant, faisant le relais avec Pastore, il a été récompensé de son effort par un penalty impeccable sur la droite de Penneteau (63')

Hakim (5.5): Auteur du but sur pénalty, Nénê a fait un match correct mais sans plus, il n'a pas été excessif dans les dribbles contrairement face aux Merlus. Et cela est normal car il devait se faire pardonner de son altercation avec le coach qui a donné suite à un recadrement de la part de Léonardo. Mais l'enseignement majeur ce soir à mon sens est que le duo Nêné/Pastore devrait faire des malheurs sur les terrains de Ligue 1. l'entente entre les deux fut immédiate, le brésilien fut très généreux et a joué dans la simplicité avec son coéquipier argentin, espérons que cela dure...

Jérémy Ménez:


Bastien: (3,5) Faire une passe décisive dans un match, ca ne suffit pas. Menez a été insupportable sur le terrain: marchant la moitié du temps, il aura finalement joué tous les potes, empiétant sur les platebandes de Nênê et Chantôme. De plus, il a souvent tué une attaque dans l'oeuf à cause de mauvais choix, sans jamais tenter sa chance. L'Ancien Romain doit changer d'attitude, car pour l'instant il est très loin de faire l'unanimité au sein de l'équipe.

Hakim (3) : La pompe à vélo du match encore une fois. Ce qui lui sauve est sa passe décisive envers Gameiro mais rien de plus. Car une nouvelle fois, ce sont les mêmes critiques que je lui fais! (www.absolufoot.blogspot.com/2011/08/paris-pris-en-queue-de-poisson.html). Il s'est pris meneur jeu! et il n'est clairement pas bon en reculant sans cesse le jeu. Il a multiplié les permutations laissant seul à de nombreuses reprises Ceara, et il fut juste nullissime défensivement et inexistant dans le repli défensif. La simplicité est la clé pour qu'il réussisse sous peine de se faire constamment siffler par le Parc! 



Kévin Gameiro:


Bastien: (7,5) L'ancien Merlu a montré un visage très séduisant à la pointe de l'attaque parisienne. Il a crée le danger lors de la première période (6', 9', 15'), avant d'ouvrir la marque sur une offrande de Menez (39'). Toujours à l'affut de la moindre brèche, il aurait pu s'offrir son premier doublé sous ses nouvelles couleurs. Gameiro marque presque à tous les matchs, et Paris s'en frotte les mains.

Hakim : (7) Que dire encore une nouvelle fois de l'ancien Merlu sans répéter les éloges perpétuellement énoncés à son sujet. Gamegoal a encore marqué, très tranchant dans les appels, il vaut largement ses 11 millions d'euros, c'est une certitude. Il pouvait s'offrir le doublé si son tire était moins puissant. Gameiro est l'attaquant en forme du moment, et Paris ne peut jubiler de ce recrutement chippé à Valence!


Remplaçants rentrés en cours de jeu:

Javier Pastore:

Bastien: (6,5) L'Argentin s'est manifesté tout de suite par une talonnade, et a montré que même sans un physique exceptionnel, il pouvait dynamiter le jeu parisien. Très complice avec Nénê, l'Argentin va monter en puissance pour le plus grand bonheur des supporters qui l'on acclamé sans relâche.

Hakim: ( 6): Acclamé par le public du Parc des Princes, il devrait faire vibrer les foules. Il s'est distingué dès son entrée en jeu, à la place de Matuidi, par une talonnade, il les a multiplié avec Nêné. Il a de l'aisance sur les contrôles de balles, sur sa conservation et sa percussion. Il se dit encore en préparation, pourtant techniquement, il dépasse Ménez...


Christophe Jallet:

Bastien: (6,5) Solide comme toujours, Jallet a très bien débordé par l'aile droite, profitant des bons ballons de Pastore. De retour de blessure, il devrait être à la place de Ceara la semaine prochaine contre Toulouse, pour apporter plus de solidité défensive au club de la capitale.

Hakim : (5.5): Rentré à la place de Ménez, il fut bien meilleur que lui en faisant le contraire de la production de ce dernier. Mais c'est difficile de le juger sur le peu de temps jeu effectué par l'ancien lorientais. Il revient de blessure et doit être prudent mais il sera indispensable défensivement lors des prochains matchs!

Jean Eudes Maurice:


Bastien (X) Maurice, rentré à la 86e minute, ne peut pas être noté pour ce match.

Hakim: (X) Rien à dire sur ce joueur qui ne devrait plus être au PSG depuis bien longtemps!

Coach: Antoine Kombouaré: (6) Bon coaching de Kombouaré, qui a fait entrer Pastore quelques minutes avant le but parisien. Mais Bodmer aurait plutôt du sortir au lieu de Matuidi, qui était excellent. Le "Kanak" devrait surtout trouver une alternative a Tiéné, car cela devient assez urgent.

Hakim ( 6.5) Bon coaching d'AK contrairement  au premier match! La rentrée de Pastore à la place de Matuidi fut judicieuse et a apporté un plus offensivement! la seule fausse note à mon goût est l'entrée de Maurice au lieu d'Erding! A moins uniquement de la préserver des sifflets du Parc!

Arbitre: Olivier Tuhal: Bastien (3) Je veux bien que les contacts soit plus sifflés en France qu'en Angleterre, mais là, on frôlait le n'importe quoi. Mr Tuhal avait le sifflet à la bouche à chaque épaule contre épaule. Bref, une prestation décevante de l'homme en noir cet après midi.

Hakim (4)Difficile d'être purement objectif sur ce coup, je vous l'avoue. Mais il n'a pas fait un très mauvais match, le pénalty relève d'une appréciation souveraine de sa part, même si c'est discutable. Et sur les coups d'épaules, par moment c'est vrai que c'est insupportable. Le combat fait parti du foot, à condition qu'il ne dépasse pas le jeu pur, il n'est donc pas à exclure totalement!

Ambiance du Parc des princes: Bastien (7,5) Le Parc était bouillant pour la première apparition de Pastore dans l'enceinte dyonisienne, mais il a su aussi siffler ses joueurs à bon escient. lorsqu'ils posaient trop les pieds sur le ballon. Mais le public est présent, et cela fait du bien de sentir que les hommes d'Antoine Kombouaré suscite encore les passions.

Hakim (7.5) : Très bonne ambiance au Parc des princes ce soir! On est encore loin des ambiances légendaires des anciens temps. Mais certains ultras sont de retour et ça fait plaisir. Les chants furent variés et d'anciens slogans furent ressortis.  Cela demande encore un peu plus d'organisation ce qui conduit à la naissance de nouvelles associations! Sur le match, les supporters ont acclamé Pastore, sifflé Ménez et encouragé leur équipe à juste mesure sachant aussi les bouger lorsque le jeu fut immobile. Le chant " Mouillez le maillot" fut entonné deux fois, preuve que le public parisien est un fin connaisseur...

Bastien et Hakim

vendredi 19 août 2011

Absolupronos J3

C'est l'heure du duel!



Troisième journée avec 10 matchs, Cinq de Ligue 1, 2 de PL, 2 de Liga et un de Bundesliga!
Un bon score est égal à 3 points et 4 points ( en rouge) sur le grand match!
Rappel du classement:
_1er Youss avec 27 points!
_2ème ex aequo: Bastien et Hakson avec 18 points!
Venez jouer et Laissez vos pronostiques dans les commentaires! DATE LIMITE SAMEDI
13H30
Marseille 1-N-2 Saint Etienne:

Bastien: 1 Deux fois tenus en échecs, les Olympiens doivent réagir contre des Stéphanois bien en jambes. D'autant plus que tout autre résultat qu'une victoire au Vélodrome serait une contre-performance pour les hommes de Didier Deschamps. Heureusement pour les Phocéens, Lucho et Valbuena devrait prolonger l'aventure sur la Cannebière au moins une année de plus. La stabilité est un plus, victoire de Marseille donc.

Youss: 1 Marseille a perdu trop de points durant les deux premiers match, en menant et en se faisant rejoindre au score. Cette fois-ci ils ne se rateront pas à domicile face à stéphanois qui commencent pourtant le championnat sur les chapeaux de roues.

Hakson: N Sainté est l'une des équipes en forme de ce début de saison! Marseille concède beaucoup trop de buts avec une défense trop perméable, NUL!

Psg 1-N-2 Valenciennes:

Bastien: 1 La machine parisienne est en route. Poussifs contre Lorient, maladroits contre Rennes, le PSG devrait pouvoir passer la vitesse supérieure dans son antre du Parc des Princes. Le succès en Europa League contre Differdange (4-0) a dû booster le moral des Parisiens, qui devrait donc remporter dimanche leur premier succès en Ligue 1 cette saison.

Youss; 1 Paris monte en puissance match après match. Un bon nul ramené de Bretagne et une victoire assez simple face à Differdange. Je vois le PSG continuer dans cette bonne série et l'emporter au Parc.

Hakson: 1 Le PSG commence à trouver doucement des automatismes avec notamment le match de jeudi en Europa League, mais la défense du PSG m'inquiète très sincèrement. la question sera de savoir si Pastore jouera ou pas, mais ce sera un match serré!

Caen 1-N-2 Lille:

Bastien: N Attention danger pour le champion sortant !! Les Caennais sont tout sauf une équipe de passage, qui plus est depuis que Pierre-Alain Frau a rejoint les côtes normandes. Lille est dans le doute, encore plus depuis sa défaite à Montpellier la semaine dernière. Je ne vois pas encore Lille se transformer, d'autant plus qu'un derby nordiste est toujours très tendu. 

Youss: 2

Hakson: 2 Lille n'a pas eu de chance la semaine dernière à domicile, les Dogs se sont procurés de multiples occasions sans réalisme. ça devrait passer aujourd'hui.

Bordeaux 1-N-2 Auxerre:

Bastien: 2 Jean-Claude Triaud a fait un aveu très important vendredi: Bordeaux n'a pas les moyens de s'acheter un attaquant. Mais ce n'est pas le principal problème des Girondins, qui cherchent leur football depuis de nombreux mois. C'est pourquoi je vois les Bourguignons venir s'imposer en Gironde, d'autant plus que Ndinga devrait finalement rester.

Youss: N

Hakson : N Bordeaux est au fond du gouffre financièrement et mentalement avec une décadence déconcertante! Auxerre pour moi fait parti des potentiels relégables de ce championnat! Un 0-0 à prévoir!

Brest 1-N-2 Lyon:

Bastien: 2 La semaine dernière, Lyon a buté contre un excellent Ochoa en terre Corse. Mais l'équipe de Rémi Garde a su immédiatement rebondir pour venir à bout du Rubin Kazan (3-1). La doublette Gomis-Lisandro est opérationnel, et cela devrait permettre aux Gones de prendre les 3 points contre des Brestois qui tâtonnent encore après deux matchs nuls contre Evian et Valenciennes.

Youss 2

Hakson: 2 Lyon est sur une dynamique positive et ce n'est pas Brest qui va arrêter l'effet Garde, Mais les Gones doivent tout de même faire attention en atteste le nul face à Ajaccio!

Arsenal 1-N-2 Liverpool:

Bastien: 2 Pour ce "big match" de la semaine, il n'y a pas d'hésitation possible pour moi: Liverpool va dégoûter les supporters de l'Emirates. Les Reds ont les crocs, tandis qu'Arsenal est dans le flou, avec l'affaire Nasri. Luis Suarez sera à surveiller comme l'huile sur le feu, tout comme la recrue Downing. Pour moi, le club de la Mersey va donc frapper un grand coup.

Youss: 1 Contrairement a tous je pense que Arsenal gagnera ce match. Après deux matchs, les londoniens ont subi maintes critiques. Ils auront à coeur de faire taire leurs détracteurs.

Hakson: N Je me démarque de mes deux camarades, Liverpool n'est pas encore totalement prêt et Arsenal ne sait plus vraiment où il en est avec un mercato chaotique! Les Gunners ont tout de même des ressources et des armes pour ne serait-ce accrocher le nul!

Man U 1-N-2 Tottenham:

Bastien: 1 Très jolie affiche en perspective: les Mancuniens auront fort à faire contre des Spurs emmenés par la coqueluche Gareth Bale. Mais dans son sanctuaire d'Old Trafford, United est presque invisible, et devrait donc confirmer qu'elle sera l'équipe favorite pour sa propre succession. 

Youss: 1

Hakson: 1 Très belle affiche, les mancuniens ont lancé un vrai message à l'ensemble de la PL avec notamment un effectif rajeuni et un Ashley Young exceptionnel! avec Rooney juste magique, Manchester va avoir du mal mais va tout de même s'imposer!
Montpellier 1-N-2 Rennes:


Bastien: N Deux outsiders du championnat qui s'affronte: cela promet une rencontre plutôt disputée, entre deux formations qui vont de l'avant et qui sont capable d'accrocher les grands pontes de la Ligue 1. En terre montpeliéraine, je ne voit pas les Brettons s'imposer, et ceux malgré leur pépite Pitroipa. Match nul en prévision donc.


Youss: N

Hakson: 1 Rennes sort d'un difficile déplacement à Belgrade, Montpellier est revigoré par une victoire chez le champion sortant, la troupe à Nicollin va poser d'énormes problèmes et va s'imposer pour moi!




Milan AC 1-N-2 Juventus de Turin:

Bastien: N Après avoir argumenté sur la résurrection de la Juventus, je me voyait mal pronostiquer une victoire du Milan AC sur le club piémontois. Je pense vraiment que les coéquipiers de l'inusable Buffon peuvent contenir la fouge milanaise à San Siro. Ce match aura valeur de test aussi pour Pato et compagnie pour voir s'ils sont capables de garder leur titre. Un beau match nul donc.

Youss: 1 Les grands débuts d'Antonio Conte, ancien joueur de la Juve, à la tête de la Vieille Dame. Malgré cela je ne vois pas les turinois l'emporter. Victoire du Milan AC à Giuseppe Meazza. 

Hakson: 1 Pas beaucoup de choses à dire c'est un match de reprise et le Milan AC champion en titre va logiquement s'imposer pour moi!

Bayern Munich 1-N-2 Hambourg:

Après avoir évité le piège Wolfsburg le week-end dernier, le Bayern va maintenant se frotter à Hambourg. Mais les Bavarois sont dans le droit chemin, comme le prouve leur victoire lors du match aller du tour préliminaire de la Ligue des Champions contre Zurich. Je vois donc les coéquipiers de Robben enchaîné sur une seconde victoire consécutive en championnat.

Youss: 1 Le Bayern est sur une bonne série. Une victoire en championnat le week-end dernier et une victoire en tour préliminaire de Champions League. Je les vois continuer sur leur bonne série en remportant ce match. 

Hakson: 1 Pas grand chose non plus à dire, tout a été dit par mes camarades , la bonne série doit être continuer, ils doivent être cependant plus réalistes au risque de se faire prendre!

jeudi 18 août 2011

Débat: La Serie séduit t'elle autant que les autres championnats ?





L'Italie est aujourd'hui au centre des discussions sur Absolufoot. Et plus particulièrement son championnat, cette fameuse Serie A, qui déchaîne les passions mais qui dans le même temps rasent certains fins connaisseurs du ballon rond. C'est pourquoi il est l'heure de lancer un débat: le championnat italien est t'il au même niveau d'engouement que ses homologues européens ? Car il ne faut pas se le cacher: il n'y aurait pas débat si l'Italie parvenait à se maintenir dans le haut du gotha. Il est bien loin le temps où les deux Milan et la Juventus trustaient les trophées, comme le FC Barcelone peut le faire aujourd'hui. Mais il serait faux de dire que la Serie A est dépourvue de talents et de joueurs explosifs. Ibrahimovic, Hamsik et Milito remplissent les stades et font vendre de nombreux maillots dans les boutiques officielles. Il faut donc creuser plus loin, pour déterminer si, oui ou non, la Serie A est sous-estimée par rapport aux autres championnats.


OUI, LA SERIE A PASSIONNE LES FOULES


Des stades mythiques


San Siro,Giuseppe Meazza, le Stadio Del Alpi ou encore Sao Paolo: ces quatre stades font partie du patrimoine italien du fait de leur renommée et de leur histoire. Entrer dans une de ces arènes et l'on se rappelle immédiatement pourquoi le football est l'un des sports phares au niveau mondial. A titre de comparaison, la France et l'Allemagne sont bien loin de pouvoir se prévaloir de posséder des stades aussi impressionnants que ceux dans lesquels officient le Milan AC, L'Inter, la Juventus ou encore Naples. Au niveau des stades, l'Italie rivalise dans problème avec l'Angleterre (Old Trafford, Emirates Stadium, Anfield ou encore Stamford Bridge) mais aussi avec l'Espagne (Camp Nou, Santiago Bernabeu, Mestalla ou encore Vicente Calderon). Certes, un grand stade ne veut pas dire obligatoirement une grande rencontre. Mais un match entre les deux Milan dans le sanctuaire de San Siro, qui plus est plein à craquer, cela séduit forcément les passionnés autant transalpins qu'étrangers.

Des stars à la pelle


La Serie A a su renouveler son quota de stars: au début des années 2000, Shevchenko, Inzaghi, Del Piero, Zidane ou encore Baggio faisait la pluie et le beau temps pour tenter de décrocher le précieux Scudetto. Les temps ont changés, et les "jeunes loups" ont irrémédiablement pris le pouvoir sur leur aînés. La saison dernière, Edison Cavani et Marek Hamsik ont éclaboussés le championnat italien de leur talent, et ont par la même occasion porté Naples à bout de bras. L'Inter compte dans ses rangs un certain Sneijder, accompagné de quelques grosses pointures comme Milito ou encore Lucio. Le Milan AC n'est pas en reste avec la présence dans ses rangs un fabuleux trident offensif: Ibrahimovic-Pato-Robinho. Pour finir, la Juventus a les armes pour redorer son blason, avec la présence dans ses rangs de Krasic, Simone Pepe et l'inusable Allesandro Del Piero, sachant que Pirlo a rejoint la Vieille Dame cet été. C'est un fait: les joueurs expérimentés de Serie A aillant dépassé la trentaine ne quitte pas le navire: Paolo Maldini en a été l'exemple vivant, et l'on peut voir que Pirlo, Seedorf et Del Piero ont des beaux restes. Un tel parterre de star, cela laisse pantois.

Les matchs arrangés font partie du passé

En 2006, le Calcio est frappé par une affaire terrible dont il se serait bien passé: le scandale des matchs truqués. Des écoutes téléphoniques auraient révélés que des émissaires des grands clubs italiens auraient décider de choisir eux-même les arbitres pour certaines rencontres. La Juventus en paiera le prix fort: le club piémontois est déchu de tous ces titres acquis lors des saisons 2004-2005 et 2005-2006 et ne pourra pas participer à la Ligue des Champions la saison prochaine. Aujourd'hui, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts et la Serie A a retrouvé pour ainsi dire ses lettres de noblesses dans le football européen. J'en profite du coup pour balayer le principal préjugé qui entoure le football italien: les joueurs plongerait volontairement dans la surface pour obtenir un penalty. De un, Di Maria et Pedro excelle dans l'art de rejoindre la pelouse plus vite que leur ombre. De deux,  plein d'autres joueurs se manifestent dans d'autres registres plus glorieux. Arrêtons de stigmatiser, pour nous concentrer sur ce qui est le plus important: le football.

La Juventus est de retour, le niveau aussi ?

La Vieille Dame est pour moi l'une de ces grandes équipes indémodables qui peut rassembler tout le monde devant un poste de télévision: Platini, Zidane, Buffon et Del Piero ont porté le maillot bianconeri au cours de leur carrière. Autant dire que la relève a un fort poids sur les épaules, pour restaurer la gloire du club turinois. Mais la saison 2011-2012 pourrait être celle du retour en grâce, pour pouvoir à nouveau comme dans le passé, damer le pion aux deux grands Milan. Pirlo pourra, du fait de son expérience, porter vers le haut le club piémontois. Le retour de la Juventus au premier plan est primordial pour le championnat italien: cela rendrait le Calcio plus attrayant, ne se résumant plus a un mano-à-mano entre l'Inter et le Milan Ac, qui soit disant devient de plus en plus fade. De plus, Naples semble en mesure de venir pouvoir jouer les troubles-fêtes lors du sprint final. Bref, que des bonnes nouvelles en soi pour relever le niveau de la Serie A.

NON, LA SERIE A EST UN CRAN EN DESSOUS DES AUTRES CHAMPIONNATS


Un championnat qui tourne à très peu d'équipes

La Serie A et la Liga ont un gros point commun: l'absence d'équipes capables de faire tomber les gros bras du championnat. Bari, Cesena ou dans un moindre mesure Parme n'ont absolument pas les armes pour accrocher le Milan AC que ce soit à l’extérieur ou même à domicile. En Espagne, il en va de même pour les adversaires du Barca et du Real. Du coup, le championnat se résume très souvent à un duel 100 % milanais, car les autres prétendants se crashent les uns après les autres: La Juve voit seulement le bout du tunnel, les deux clubs romains se cherchent, l'Udinese et Naples vont devoir confirmer leur très bonne saison. Bref, le niveau n'est pas très relevé, ce qui dérangent beaucoup de passionnés. C'est l'argument numéro un des détracteurs de la Serie A

Peu de nouveaux visages

Si comme dit précédemment, la Serie n'est pas dénuée de talent, elle est plutôt le lieu d’inexorables exodes vers des championnats jugés plus attractifs par certains joueurs eux-mêmes. Ainsi, Mario Balottelli, l'enfant terrible du football transalpin, a posé ses valises du côté de Manchester City, alors que Samuel Eto'o devrait vraisemblablement s'engagé avec Anzhi, alors qu'il avait encore sa place au soleil avec l'Inter. Javier Pastore et Alexis Sanchez ont affolé les compteurs pour finalement être recruté par le PSG et Barcelone. Mais ce qui est encore plus récurent, c'est que les clubs italiens ne font pas de folie sur le marché des transferts. Peu de nouvelles têtes se frottent donc à la Serie A, et les équipes commencent sérieusement a être vieillissantes, à l'heure où les grands pontes insufflent un coup de jeunes dans leur équipes (il suffit de voir Manchester United qui recrute De Gea et transfère Brown et O' Shea). Mais en Italie, les anciens ne veulent pas faire banquette et ainsi il n'y a pas de gros coups qui fait trembler la planète foot. Cela contribue malheureusement à enfoncer le championnat italien, qui selon certains observateurs ne serait pas capable d'être assez attrayant pour faire venir un Fabregas ou un Coentrao de l'autre côté des Alpes. Le résultat est donc un choux blanc qui fait tâche lorsque l'on veut être à l'égal des autres championnats.

Mourinho a sauvé l'Inter, mais qu'en est t'il maintenant ?


Lorsque le Special One tenait les rennes de l'Inter, le club lombard filait droit. Pour preuve, les coéquipiers de Maicon ont réalisé le triplé lors de saison 2009-2010, se permettant même de griller la politesse au FC Barcelone en Ligue des Champions. A cet instant, le football italien rayonnait comme en 2003 lorsque la finale de la Ligue des Champions opposa le Milan AC et la Juventus avec une victoire finale des Milanais lors d'une séance de tirs aux buts plus tendue que jamais. Mais un après son triple, le club intériste est retombé dans ses travers, barré par le rival honni du Milan AC. Cependant, il n'y a pas d'exemple plus explicite des récents échecs italiens que lors de la saison dernière en Ligue des Champions: le Milan AC s'est fait barrer la route par Tottenham, tandis que l'Inter a coulé contre Schalke 04.  Je ne parle même pas de la déroute de l'AS Rome en Europa League contre Donetsk ! Ces matchs ont tout simplement montrés que les clubs italiens ont vraiment du mal à se surpasser lors des grandes joutes européennes.

Un jeu qui laisse songeur 


Dernier point, pour certains le plus important: le jeu italien ne fait plus se soulever les foules. J'ai pu observé de nombreux matchs de Serie A la saison dernière, et peux m'ont vraiment fait sauter de mon siège. Lorsque l'on voit un Juve-AS Rome qui se solde par un 0-0 ultra défensif, on a quand même sérieusement "les boules".  Ce qui pèche vraiment de l'autre côté des Alples, c'est le rythme. Les équipes transalpines ont trop tendance à poser le jeu, sans se porter vers l'attaque. De plus, les arbitres sifflent au moindre contact, ce qui hache le jeu comme on peut le voir lors de certaines occasions dans l'hexagone. Le jeu du Barça a fait des émules (Lille, Arsenal), mais en Italie, on reste de marbre, pour toujours ressortir la même soupe, qui s’effrite au fil des années.

AVIS DU RÉDACTEUR: LA SERIE A PEUT PASSIONNER, MAIS BEAUCOUP MOINS QUE LA LIGA OU LA PREMIER LEAGUE

Lorsque l'on compare par exemple le Classico Espagnol et le Classico Italien, il n'y a pas vraiment photo: Le Real et le Barça déchaient les passions et rivalise dans deux styles très différents, alors que les deux Milan pratiquent un peu le même football: en contre-attaque, mais sans véritablement "lâcher les chevaux" en attaque. Le jeu trop calculé que propose les clubs italiens n'arrivent pas à m'emballer, même si certaines rencontre sont agréables à observer. On alors vite tendance à regarder les résultats du Calcio le samedi ou le dimanche soir, puis zapper sur un autre programme. Sans dénigrer le niveau de la Serie A, car la n'est pas la question.

Retrouvez l'avis d'Hakson et Youssef dans la partie commentaires

Comme pour le débat précédent, réagissez, argumentez et surtout profitez.

Bastien Rambert

samedi 13 août 2011

Débat: Le Real peut t'il détrôner le Barça cette saison ?





Absolufoot ne cesse d'innover, et il est donc maintenant grand temps de lancer un débat qui fera, à coup sur, hérisser les poils de certains sans pour autant rentrer dans une polémique qui n'aurait rien lieu de faire sur notre chère plateforme. Qui dit débat, dit deux avis bien distincts et argumentés comme il se doit. C'est pourquoi je me propose pour peser le pour et le contre de la question qui trotte dans la tête de beaucoup d'observateurs du football européen: Le Real Madrid de José Mourinho est t'il capable cette saison de mettre fin à l'hégémonie du FC Barcelone, à la fois en Liga mais aussi en Ligue des Champions ? Après leur quadruple affrontement la saison passée et avant le match aller de la Supercoupe d'Espagne demain soir, il est plus que d'actualité que de mettre sur table les forces en présence, et d'évaluer si, oui ou non, le Barça va tomber de son piédestal, terrassé par son rival honni qui veut laver l'affront des dernières saisons. 

OUI, LE REAL VA PRENDRE LA MESURE DU BARCA


Les Merengues version 2011-2012: tout pour l'offensive


Il est maintenant bien loin le temps où l'attaque madrilène voyait Raul et Van Nistelrooy s'employer pour pallier leur manque de vitesse devant. Le Real Madrid est maintenant une équipe au très fort potentiel offensif, avec un souffle de jeunesse qui dynamise les phases collectives. La preuve: Benzema, Higuain, Ozil, Di Maria, Kaka (même si le Brésilien commence à devenir l'ombre de lui même) et évidemment Cristiano Ronaldo (Adebayor pourrait rebondir à Tottenham) sont capables de créer le danger devant le but à tout moment. Ajoutons à cela un nouveau maître à jouer, en la personne de Nuri Sahin, et vous obtiendrez une redoutable équipe devant. Mais le Real a aussi une botte secrète: deux latéraux capables de déborder sur l'aile mais aussi de revenir illico presto lorsque la défense montre des signes de faiblesses: j'ai nommé Sergio Ramos et Fabio Coentrao (ce dernier pouvant aussi être aligné en milieu gauche) . Le Portugais, fraîchement débarqué de Benfica, sera l'atout majeur de la nouvelle saison des Madrilènes car il est notamment en symbiose avec CR7 en sélection nationale. Sur les ailes, Ronaldo et Di Maria peuvent laisser leur vis à vis dans le vent en un coup de rein, tandis que Benzema a prouvé qu'il était très efficace dans l'axe. Du coup, on se dit que la défense catalane va être mise à rude épreuve, notamment les défenseurs centraux car Puyol commence à ne plus être aussi rayonnant qu'avant.

Garder en tête l'issue de la Coupe d'Espagne


Par rapport à la saison dernière, beaucoup de choses ont changé pour le Real: les coéquipiers d'Iker Casillas reste sur une demi-finale en Ligue des Champions face à la meilleure équipe du moment, et surtout, ils ont remporté la Coupe d'Espagne au dépend du FC Barcelone 1-0 grâce à un coup de tête magistral de CR7. Il n'est donc plus question de disette madrilène, mais d'une soif de titre nouvelle qui pourrait permettre aux Madrilènes de recommencer leur chasse aux trophées. D'autant plus que maintenant, le Real sait qu'il peut au moins battre sur un match "l’invisible Barça". C'est une donnée important que Mourinho sera ressortir je pense à bonne escient quand viendra l'heure des confrontations contre le club catalan.

La prédiction de Mourinho


Pour beaucoup, José Mourinho est un prophète du ballon rond, avec son franc-parle, sa grinta et son audace. Mais revenons un an auparavant, quand le Portugais a pris ses fonctions dans la "Maison Blanche" L'ex-entraîneur de Porto avait alors dit : "Le Real Madrid sera champion dans deux ans". La prophétie va t'elle se réaliser à l'aube du coup d'envoi de la Liga ? Si l'on regarde le palmarès du Special One, on serait tenter de le suivre aveuglement, tant il a su faire taire les détracteurs les plus sournois. D'autant plus qu'il n'a jamais été titré champion en Espagne, au contraire de L'Italie, l'Angleterre et le Portugal. Va t'il y remédier ? La saison dernière a pu donner des motifs de satisfaction et d'espoir au technicien lusitanien, car les Madrilènes ont longtemps été dans la course au titre, avant de finalement devoir se faire une raison face au réalisme catalan. Rien n'exclut donc que cette année les Merengues fassent enfin la différence face à leur ennemi de toujours.

Le Real a survolé sa préparation, à l'inverse du Barça

Dernier point qui semble jouer en faveur du Real: Les Madrilènes se sont promenés lors de leur phase de préparation, certes face à des adversaires de (très) "petit calibre". Pendant ce temps-là, les hommes de Pep Guardiola ont buté sur Manchester United (1-2) avant de connaitre un revers plutôt inhabituel contre l'équipe de MLS des Chivas. Une victoire des Madrilènes en Supercoupe d'Espagne contre un Barça peut être pas assez affûté boosterai le capital confiance de l'équipe de Mourinho, qui pourrait alors aborder la saison avec sérénité et envie, tout en gardant en tête cette victoire capitale pour la suite des évènements.

NON, LA DOMINATION DU BARCA EST SANS ÉGALE


Les Blaugranas écrivent l'histoire du ballon rond


Ce n'est pas un titre prophétique ni partisan, mais belle et bien une réalité footballistique.  Le Barça de Guardiola est entrain décrire l'histoire du football grâce à ses razzias de trophées et son jeu séduisant qui émoustille les quatre coins du globe. Les matchs symbolisant la main mise catalane sur le football européen sont légions. Nul besoin d'aller dépoussiérer de vieilles archives pour en avoir la preuve: il suffit de regarder l'issue de deux matchs du FC Barcelone en Ligue des Champions la saison dernière:  le premier fût celui contre Arsenal en 1/8 de finale retour. Battus 2-1 à L'Emirates, les Catalans étaient dans l'obligation de tout donner pour l'attaque, s'exposant ainsi à la vitesse de contre des hommes d'Arsène Wenger. Pourtant, les Blaugranas n'ont pas concédés de tir dans cette partie, remportée 3-1 grâce à un nouveau chef d'oeuvre de Lionel Messi. Deuxième exemple: la finale remportée au dépend de Manchester United: beaucoup s’avançaient à dire que les Mancuniens étaient bien plus affûtés que les Catalans, qui avaient beaucoup souffert tout au long de leur campagne européenne. Tout le monde connaît la suite. Même diminué ou affaibli, le Barça arrive toujours à se transcender lors des grandes occasions, comme peut l'être un Classico.

Tant que Messi évolue à ce niveau là, le Real souffre


Lionel Messi vs Cristiano Ronaldo. On pourrait faire un débat sans fin entre ces deux star, mais c'est loin d'être le sujet qui nous anime aujourd'hui. Revenons cependant à l'Argentin, pour montrer ici que la Pulga peut à lui tout seul tourmenter les Madrilènes. Lors de ce fameux match aller de la demi-finale de la Ligue des Champions à Santiago Bernabeu, Lionel Messi coupe la trajectoire d'un centre millimétré d'Ibrahim Affelay pour ouvrir la marque. Dix minutes après, le génie argentin percute plein centre, laisse quatre madrilènes sur le carreau et ajuste "San Iker" avec une facilité déconcertante. C'est là que se fait essentiellement la différence entre Ronaldo et Messi. L'Argentin a sorti de nombreuses fois son équipe des situations difficiles, alors que Cristiano, qui a certes fini meilleur buteur de Liga, empile les buts contre les équipes inférieures sans arriver à peser sur les Classicos (je met de côté la Coupe d'Espagne,bien entendu). Tant que Messi est au four et au moulin, les Catalans peuvent profiter des jours paisibles et du rayonnement de l'éclair albiceleste.

Un groupe homogène, renforcé par Sanchez et Fabregas

Si le dossier Fabregas devrait être bouclé une bonne fois pour toute dans les prochaines heures, celui d'Alexis Sanchez a été géré à la perfection par le Barça. Le buteur de poche chilien a été arraché à coup de millions à L'Udinese. Renard des surfaces et doté d'une vivacité indéniable, il va apporter un vent de fraîcheur à l'attaque catalane, et pousser de se fait Pedro sur le banc. Je pense que ce n'est pas une mauvaise chose, car Pedro commençait à prouver ses limites en étant aligné à chaque d'entrée par Guardiola. Il va maintenant évoluer dans un autre registre, celui de joker de luxe, et ainsi pouvoir prouver à Pep qu'il est bien indispensable à la mécanique blaugrana. Les départs de Bojan et de Milito ne devraient pas affecter le collectif bien huilée du triple tenant du titre de la Liga. De nombreuses fois, on a pu observer que la continuité est la clé de voûte du maintien d'une équipe vers les sommets. Les Catalans ont toujours soif de victoires, et seront encore cette d'année d'attaque pour imposer un rythme effréné à leurs adversaires, pour continuer leur main mise sur le championnat ibérique. Enfin, Cesc Fabregas, formé par la Masia, devrait se glisser comme un lettre à la poste dans l'équipe de Guardiola, pour le plus grand bonheur des socios catalans.

L'avantage psychologique est du côté de Barcelone

Indéniablement, le FC Barcelone part encore et toujours avec un avantage psychologique sur son éternel rival. Le Real Madrid n'a plus battu le Barça en championnat depuis le 8 mai 2008, avec une victoire 4-1 grâce à des réalisations de Raul, Robben, Higuain et Van Nistelrooy. Autant dire une éternité. Les Barcelonais savent donc pertinemment que le Real veut tout faire pour faire taire ses statistiques, ce qui le rend vulnérable au jeu à une touche de balle des Catalans, organisé au millimètre par les deux métronomes made in Barça que sont Xavi et Iniesta. De plus, la dynamique des hommes de Guardiola n'a pas été brisée par les éventuels départs, et la Masia est un réservoir inépuisable de talent. Il n'a qu'a voir Thiago Alcantara balle au pied pour comprendre la réussite du centre de formation du FC Barcelone. Avec une équipe toujours aussi impressionnante, le Barça devrait donc conserver cet avantage psychologique.

L'AVIS DU REDACTEUR: LE BARCA RESTERA DEVANT LE REAL


Cette saison, et bien plus que le précédentes, je pense que le FC Barcelone va devoir vraiment s'employer pour conserver son titre. Les Madrilènes semblent de plus en plus à portée de fusil. Mais avec Xavi, Iniesta et Fabregas pour organiser le jeu, Busquets pour rajouter de la densité physique, la qualité de relance de Piqué et enfin le trident offensif Messi-Villa-Sanchez, je pense que le Barça va une nouvelle fois prendre la mesure du Real. Certes, si l'on compare les individualités des deux équipes, on peut se dire que le Real a plus de joueurs capables de frapper au but à tout moment. Mais il n'ont pas un Lionel Messi en route pour son troisième ballon d'or consécutif. Domination du Barca donc cette saison, mais pas de la tête et des épaules. Assez tout de même pour frustrer une année supplémentaire les socios merengues. L'association Coentrao-Ronaldo, liée au pic de forme de Benzema, peut faire une brèche dans la défense catalane. Mais je pense que dans les moments fatidiques, le Barça fera triompher son collectif, avec les apparitions des produits de la Masia, qui feront donc pencher la balance en faveur du FC Barcelone. Enfin, l'arrivée de Cesc Fabregas, attendue de pied ferme par les supporters et ses coéquipiers, pourrait être le plus qu'il fallait au Barça pour contrer la nouvelle armada madrilène.


Voila donc les deux opinions exposées, je vous laisse à vos claviers pour réagir, donnez votre propre avis, argumenter le débat vers de nouveaux points ou pourquoi pas proposez vous même un autre débat que nous nous ferons le plaisir de décortiquer.


Retrouvez par l'avis d'Hakson et de Youseff sur la question dans la partie commentaire.


Bastien Rambert