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lundi 23 juillet 2012

Merci et à bientôt, peut-être....


Le blog absolufoot ferme provisoirement ses portes pour diverses raisons. Merci pour tout à ceux qui ont suivi assidument nos billets et nos analyses, et même les personnes qui étaient contre le contenu. Merci à ceux qui étaient aussi contre l'existence même de notre blog. Un jour, ce blog sera peut-être réactivé, qui sait?
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lundi 2 juillet 2012

Espagne-Italie: Un triplé si exceptionnellement logique !

L'Espagne s'adjuge la Coupe d'Europe 2012

La Roja est devenue hier soir à nouveau championne d’Europe en battant sans conteste la Squadra Azzura sur le score de 4-0. L'Espagne rentre donc indiscutablement dans l'histoire en remportant trois grandes compétitions internationales d'affilée: Euro 2008, Coupe du monde 2010 et Euro 2012. Si ce score ressemble visiblement à une leçon espagnole, il faut tout de même admettre que l'Italie n'avait pas toutes les armes pour rivaliser face au favori. L'Italie a même terminé à dix cette rencontre avec la blessure rapide de Thiago Motta à peine rentrer en jeu. Mais il n'empêche que l'Espagne a déroulé son jeu habituel et qu'elle a réussi indiscutablement à hausser son niveau de jeu pour lancer un message très clair à travers le monde: la meilleur Nation du monde, c'est nous! Retour sur ce récital ibérique!

Une première mi-temps à sens unique!

Côté composition, très peu de surprises de part et d'autres. Pour l'Espagne, Vicente Del Bosque choisit d'aligner un 4-3-3 sans véritable numéro 9! En défense Arbeloa, Piqué, Ramos et Alba sont ensemble. Au milieu de terrain, Xavi, Busquets et Xabi Alonso forment le milieu de terrain de la Roja. Pour le trio offensif, Del Bosque se passe donc de Torres ou encore de Llorrente pour mettre l'indispensable Iniesta, Fabregas et Silva.
Pour l'Italie, Cesare Prandelli mise sur un 4-4-2 avec notamment le retour d'Abate qui remplace Balzaretti. Buffon est aux cages, en défense, Abate est accompagné de Bonucci, Barzagli et Chiellini. Au milieu, le seigneur Pirlo est accompagné de Marchisio, Montolivo et De Rossi. Le duo d'attaque transalpin reste le même: Cassano et Balotelli.
Les italiens sont très fébriles en début de match, à l'image du match contre l'Allemagne. Les espagnols ont comme à leur habitude la possession du ballon et trouve parfois facilement des failles dans la défense italienne. Xavi n'est d'ailleurs pas loin de trouver les filets de Buffon sur une très belle frappe qui passe juste au dessus à la 10ème minute. C'est finalement Silva, sur un centre de Fabregas, qui ouvre le score sur une tête. Un but synonyme pratiquement de rupture côté italien. Certes, la Squadra est bien dangereuse sur coup de pied arrêtés mais Casillas est fidèle au poste. Mais c'est surtout la blessure prématurée de Chiellini qui achève mentalement les italiens en cette première période. Le joueur en forme de la Juventus est d'ailleurs remplacé par Balzaretti. Cassano sur un très belle frappe des 25 mètres trouve les gants de Casillas très efficace hier soir. A la 41ème minute, le match est définitivement plié, sur une passe lumineuse de Xavi, le néo-barcelonais Jordi Alba transperse à nouveau les filets de Buffon. Le début du cauchemar pour Pirlo and co...
 
Une seconde mi-temps sous le signe du cauchemar.

En effet, la seconde mi-temps est tout simplement à sens unique en faveur de la Roja. L'Italie tentera bien de réagir mais les espagnols cadenassent bien le tout avec notamment un Sergio Ramos des plus grands soir hier. Mais c'est surtout Prandelli qui va indirectement achever son équipe hier. En faisant rentrer le parisien Thiago Motta à la place de Montolivo, le Gad Elmaleh italien.  Mais à peine quelques minutes plus tard, Motta se claque et est obligé de sortir sur blessure. Gros problème puisque Prandelli avait effectué son troisième et dernier changement. La Squadra est donc obligée de terminer en infériorité numérique. Les italiens ne vont malheureusement plus voir le ballon, si ce n'est l'énorme occasion de Di Natale bien arrêté par un Casillas impérial.  L'Italie va malheureusement par la suite s'effondrer à l'image de l'Allemagne en demi-finale. Fernando Torres marque le troisième but en remportant son face à face contre Buffon. Mata, sur une passe décisive de Torres, termine le match et par la même occasion l'humiliation si cruelle.

"Merci, merci, merci". 

La presse espagnole est unanime pour remercier de concert cette Roja. Tous les amateurs et spécialistes de football en tout genre sont tous d'accord pour dire que l'Espagne est actuellement la meilleure Nation du monde mais aussi que cette génération espagnole est la plus brillante que l'Espagne n'ait jamais connu. Dans un contexte économique très délicat en Espagne, cette nouvelle victoire de la Roja confirme que le sport est un véritable moteur dans le pays. Ce nouveau titre est une bouffée d'oxygène pour tout espagnol. Et avec la génération, et le banc actuel de l'Espagne, à venir, les supporters de la Roja peuvent encore rêver pendant longtemps!

@absolufoot