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vendredi 29 juillet 2011

Les Dogues ont t-ils encore les crocs ?


C'est encore présent dans toutes les têtes: Lille, l'équipe la plus séduisante de l'exercice 2010-2011, remporte le championnat de France au nez et à la barbe des deux Olympiques. Les observateurs se disaient alors que les Lillois pourraient réaliser un bon parcours en Ligue des Champions, et montrer que leur talent n'était pas qu'un feu de paille qui se consumait  seulement  à l'échelle locale. Seulement voilà, à maintenant une semaine du début de la nouvelle saison, on est en droit de se demander si l'équipe nordiste a vraiment l'étoffe et l'ambition d'une équipe voulant s'imposer sur la scène européenne. 

Hazard, Sow, Gervinho. Ces trois joueurs ont véritablement dynamisé le championnat la saison dernière, permettant à Lille de décrocher le Graal tant convoité. Si les deux premiers cités seront sur le navire à Marcel-Picot le 6 août prochain lors de la première journée de Ligue 1, le troisième a préféré rejoindre les rangs d'Arsenal. Rien d'infamant pour le LOSC que de vendre un de ses joueurs à une équipe aussi prestigieuse qu'Arsenal. Cependant, lorsque vous remportez un championnat avec l'art et la manière, il est plutôt d'usage de garder ses meilleurs éléments tout en cherchant à recruter pour colmater les brèches. Et c'est là où Lille semble avoir commis une première erreur.

Un recrutement timoré 

Avec son doublé Coupe de France-Championnat, le LOSC a indéniablement dû remplir les caisses. Qui plus est, Lille n'est pas une équipe qui fait des folies, mais plutôt une équipe qui produit de très bons joueurs avant de les revendre au prix fort, comme le modèle hexagonal de référence, Lorient. Du coup, avec ses plus-values non négligeables, les Dogues devraient "montrer les canines" et tenter de faire leur trou dans le marché de transfert. Que nenni. Le mercato estival de Lille n'a jamais atteint les sommets escomptés. Pourtant, il faut noter que les Lillois se sont renforcés, car Dimitri Payet, Marko Basa, Vincent Enyeama, Sylvio Ronny Rodelin, Benoit Pedretti et Laurent Bonnart sont venus renforcer l'équipe nordiste. Mais sans faire injure à tous ses joueurs, il faut avouer que ce recrutement manque cruellement d'ambition de la part d'un champion de France qui risque de se frotter à Manchester United ou au FC Barcelone lors de la Ligue des Champions. Si l'on regarde de plus près ce recrutement, on s'aperçoit que Lille ne prend aucun risque: Bonnart et Pedretti ont fait leurs preuves en Ligue 1, Enyeama est un bon gardien et Payet a failli signer au PSG, et à mener Saint-Etienne durant la première partie de la saison dernière. Mais tout cela manque d'un grain de folie, et pourrait surtout être handicapant du fait des départs plutôt importants qui ont secoué l'équipe de Rudi Garcia.

La tâche sera rude pour les successeurs de Rami, Gervinho et Cabaye.

Qu'on se le dise, Lille a perdu au change. Car Rami, international reconnu maintenant, était la sentinelle de la défense nordiste, capable de se porter de l'avant pour marquer sur corner. Gervinho pouvait en un coup de rein mettre dans le vent la plupart des défenses, et formait avec Sow un duo assez complémentaire. Enfin, Cabaye, l'enfant du pays, évoluait depuis 7 ans au sein du club de Michel Seydoux. Le départ de ce "cadre des vestiaires" risque de se faire sentir lorsque les grosses confrontations pointeront le bout de leur nez.  L'absence de ces trois cadres s'est peut-être déjà constatée lors de la défaite des Lillois mercredi contre l'OM lors du Trophée des Champions (4-5). Certes, Balmont et Landreau sont encore là, mais il risque d'y avoir un manque. La principale satisfaction du côté du LOSC est le fait qu’Eden Hazard reste encore au moins une saison du côté du Stadium Nord. Un temps annoncé au PSG, le grand espoir belge portera encore le numéro 10 des Dogues la saison prochain. Mais il n’est pas du tout sûr qu’il reste encore dans le Nord si Lille fait une saison moyenne, du fait de son attitude de derniers mois.

De grandes similitudes avec Marseille

Je me dois d'évoquer Marseille pour clore ce billet sur le manque d'ambition lillois. Champion de la saison 2009-2010, les Marseillais s'étaient perdu dans un recrutement faramineux pour au final récolter déceptions (Gignac) blessures ( Azpilicueta) et perdre un élément fondamental pour l’équipe tel que Mamadou Niang.  Lille est dans la même situation que les Phocéens un an après eux (J’entends donc par là que Gervinho était vraiment indispensable à la réussite lilloise, et cela risque vraiment de se vérifier sur le terrain), à la différence près que les Nordistes n'ont pas déboursé 15 millions d'euros pour un attaquant en perdition sur la Cannebière. Qu'importe. Il est lassant de voir que les équipes françaises ne décident pas de prendre le taureau par les cornes, en cherchant à dénicher un vrai tueur dans leur équipe. Lyon l'avait fait avec Lisandro, Paris est en train de le faire avec Pastore. Mais Lille, qui aura deux trophées à défendre, pourra t-elle vraiment être au maximum avec cette politique de prudence au détriment de l'ambition. Aux Lillois de faire taire les critiques dès dimanche 6 août en terre nancéienne. 

B.R

vendredi 22 juillet 2011

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jeudi 21 juillet 2011

Les bleues : un phénomène éternellement éphémère ?



En cette période où le football de qualité est assez restreint, une surprise divine a comblé nos attentes en 
ce mois de juillet, ce fut l’épopée malheureusement interrompue en demi- finale de la coupe de crêpage de chignon, par une équipe expérimentée des USA, de l’équipe de France féminine de football. En effet,  la Coupe du monde féminine qui s’est déroulée en Allemagne a permis aux filles de Bini de se faire à nouveau remarquer et d’inscrire quelques traces sur une page de l’histoire du football français. Bussaglia et consorts ont su amené au public de passionnés de football en France le sentiment d’émotion et surtout de fierté de l’équipe nationale qui a été volontairement laissé l’année dernière à Knyshna. Peu y croyait au début, dont moi, beaucoup furent agréablement surpris, dont moi, nombreuses ont désormais de l’espoir mais peu sont tout de même à relativiser. En effet même si le parcours des bleues n’a rien d’un banal parcours de l’équipe de France de Basket féminine, elle n’a rien non plus de comparable à ce que peut donner le parcours des messieurs ou même la dimension de leurs homologues allemandes dans leur fief.
Relativiser ne signifie pas rabaisser mais remettre les éléments dans le contexte et analyser objectivement la situation, et quand on observe le travail en amont effectuée par les filles, rien n’est du au hasard.

Un goût de déjà vu…

Le succès, la victoire, mouiller le maillot, ce sont les ingrédients indispensables pour attirer l’attachement des français dans le sens générique du terme, en incluant les profanes de football même s’ils sont de moins en moins. Mais dans le contexte footballistique encore une nouvelle fois, c'est-à-dire une inégalité cinglante entre hommes et femmes, a fait que Bompasteur et ses sœurs professionnelles ont du faire le double du travail.
Elles y ont rajoutées par exemple la proximité avec le public mais aussi avec le monde des médias pour rechercher une certaine exposition médiatique. Mais ce n’est pas une simple proximité purement officielle juste pour remplir le cahier des charges, mais bien une proximité sincère avec une disponibilité étonnante. Elles ont conviés les journalistes de grands groupes de télés ou radios à participer à un entraînement avec des ateliers spécifiques. Elles ont répondu avec joie aux interviews d’après matchs même après la défaite contre les USA. Elles sont très ouvertes au public. Bref, toute cette ambiance chaleureuse permet de contribuer à une sorte de sympathie.
Une proximité qui est aussi indirecte. Car en effet plus de la moitié de cette équipe de France féminine ne dispose pas d’un contrat professionnel, et la plupart ont un autre job pour combler  les fins de mois. Elles doivent donc cravacher tout au long de l’année pour pouvoir exercer leur passion. Il y a donc une sorte de compassion ou plutôt de mise en situation en connaissance de cause.  Oui, c’est donc du social.
Des symboles, non ce n’est pas la vague black/blanc/beur de 1998 mais ce sont des sortes de cadors, des maîtres à jouer, des personnes que l’on aime voir jouer sur un terrain. Pour preuve la comparaison Louisa Necib et Zidane fut immédiate. Même poste, même origine et même classe, les amateurs ont eu une retro prospective immédiate.
La simplicité, contraire de la prétention, voici ce qu’ont aimé aussi les supporters des bleues. En effet elles ne sont pas prétentieuses, même si à l’heure d’aujourd’hui on ne connaît pas les primes ou même pour certaines leurs salaires, restent disponibles et surtout ont une très bonne mentalité.
Et enfin le suspense, comme le quart de final entre la France et l’Angleterre, ont permis de faire revivre aux supporters de grands moments de football comme la quart de finale de 2006 entre la France et l’Espagne. En cette période a priori creuse, où des matchs de nostalgies sont ressortis à la louche, de la nouveauté ne fait jamais de mal.

Un engouement à relativiser !
Beaucoup de journalistes parlent de nouvel essor, certains vont même aller dire que le football féminin, du moins l’équipe de France peut dépasser en terme de popularité les messieurs. Mais malgré une réussite certaine, il y a beaucoup d’éléments qui nous laissent perplexe quant à l’engouement suscité. D’une part, les stades lors de cette coupe du monde étaient loin d’être remplis, et lors de la finale ou même du dernier carré, il y a eu beaucoup d’invitations délivrées par les fédérations.
Techniquement, même si l’équipe de France possèdent de bonnes gammes, cette coupe du monde fut faible. Pour moi, c’est une honte que les USA soient allés en finale avec un niveau de jeu médiocre. La plupart de leurs buts ont en effet été marqués par Wombach  sur des centres ou des coups de pied arrêtés.
Et puis ce qui m’a singulièrement énervé et l’hypocrisie croissante avec laquelle la FFF et  Chantal Jouanno, officielle porte-poisse quand elle est présente, se sont emparés de cet évènement pour en faire la nouvelle vitrine du football français, pour effacer toutes les erreurs commises lors du fiasco de 2010, comme si la prétendue nouvelle ère entamée avait porté ses fruits. Or, les mêmes personnes qui ont commis des boulettes monumentales sont restées et les  problèmes sont très loin d’être réglées.
De plus, l’équipe de France a pour le moment comme destinée sur le moyen terme d’être une équipe à l’instant T. C'est-à-dire une équipe sympa à regarder mais dont pendant toute l’année, elle va cruellement retomber dans l’obscure anonymat du championnat. Et malheureusement je ne crois pas malgré le bon parcours des filles que le championnat féminin aille faire une rubrique hebdomadaire dans le CFC ou Téléfoot.  Mais pour lutter contre cela, les filles, et pas que, connaissent la recette…

Des éléments à fructifier…

La 3F n’a reconnu officiellement la section féminine que depuis 1970 (source : l’Humanité), et l’OL en 2004 a crée une section semi professionnelle, ce fut le premier club à le faire à l’époque où rien ne résistait à Aulas. Depuis le foot féminin a fait du chemin, et ce beau parcours en Allemagne n’est que le résultat logique d’un travail qu’il faut continuer. Le nombre de licenciées qui est de 60 000 seulement doit augmenter considérablement, l’annonce de José Anigo sur l’ouverture de la section féminine de l’OM devrait permettre de booster ce nombre et d’aider l’OL, le PSG ou encore Montpellier.
La médiatisation est un autre pilier important pour continuer le développement, Direct 8 a réalisé des audiences exceptionnelles, ce n’est pas par hasard et le rédacteur de la section sport de la chaîne l’a bien compris en ayant acquis les droits jusqu’en 2014.  Le championnat féminin quant à lui reste obscur en termes d’images, il faut aller sur le site du club pour aller voir les images de matchs.
Les stades, en effet même si le taux d’influence risquerait aux premiers abords d’être faible, les clubs doivent prendre le risque de mettre leur équipe première dans leur stade, l’OL l’a bien fait lors de la ligue des champions, on verra si le PSG le fera l’année prochaine.
Enfin la critique, pour mettre sur un pied d’égalité les hommes et les femmes, doit être objective, et si on analyse le match face aux USA, la gardienne Sapowitch a tout simplement été catastrophique et malheureusement le premier et troisième but sont en grande partie de sa faute.
Bref, de beaux jours arrivent pour les bleues, cela commence l’année prochaine par les JO 2012, une compétition étrangement délaissée par les messieurs (ça m’a toujours choqué). Mais bref, tant que le bling bling n’atteindra pas les bleues, elles auront toujours cette même lucidité et elles ne prendront pas le melon. Pas comme un certain Ribéry se comparant à Messi…

Hakson live from St Cyprien


vendredi 15 juillet 2011

Leonardo, grand vainqueur du poker menteur!


                                

Annoncé avec insistance depuis de nombreuses semaines, la venue de Leonardo au Paris Saint Germain a été officialisée mercredi à l’issu du conseil de surveillance qui s’est déroulé en présence de Nasser el Khelaifi, Simon Tahar et Robin Leproux. Un nouvel organigramme a été ainsi mis en place. Dorénavant, c’est un conseil d’administration que Nasser el Khelaifi présidera avec un directeur général, un directeur sportif en la personne de Leonardo.  De plus Benoît Rousseau a été nommé Président intérimaire, plutôt pantin intérimaire, du PSG.
Il faut ici plus spécifiquement s’intéresser à la sacralisation tant attendue de la si grande légende du PSG sur la durée d’une saison, «  le prince du Parc » comme le désigne l’Equipe, Leonardo Nascimento De Araujo !
Avec tout le respect qu’on lui doit pour toute sa carrière de joueur et d’entraîneur,  en une semaine et à l’intervalle de deux conférences de presse, Leo a strictement dit tout et son contraire. Mais si on assemble toutes les pièces du puzzle, constituées de déclarations, de rumeurs mais aussi de faits, on peut y voir beaucoup plus clair…

Du paraître à être

Lors de la conférence de presse à San siro, Leo a explicitement énoncé qu’il n’avait au moment présent strictement rien à voir avec le Paris Saint Germain que ce soit de près ou de loin. Il évoqua alors une simple «  invitation à discuter d’un projet ». C’est cette dernière qui le condamna au poste d’entraîneur de l’Inter de Milan. En effet Moratti saisi d’un opportunisme déconcertant décida de ce prétexte pour le remplacer. Avant cette résiliation  de contrat, Leo préparait la saison avec l’Inter  somme toute avec de grandes ambitions, il est donc légitime de croire que ses rapports avec le club de la capitale étaient nuls. A entendre sa vérité il n’y avait effectivement aucune raison de croire, au moment de la conférence de presse à Milan, qu’il pouvait annoncer sa nomination au poste de directeur sportif.
Cependant, même s’il a balayé les rumeurs successives et insistantes de la presse, transalpine et nationale, des faits assez troublants laissent croire que Leonardo n’était pas si passif qu’il le laissait croire à la fin de la conférence de presse. En effet même si la vente du PSG ne fut qu’effective le 30 juin dernier, des tentatives de transfert, ou encore des déclarations qui ne tombent pas par hasard font  bel et bien croire que Leo bluffait. En effet, Maldini qui est une légende du Milan AC a affirmé que Leonardo voulait revenir un jour ou l’autre au PSG. Moutier qui fut directeur sportif entre 1996 et 1998 et qui a fait venir Leonardo au PSG en tant que joueur évoquait aussi le désir de Leonardo de manager une équipe et non pas l’entraîner. Sankharé qui voulait quitter le PSG pour rejoindre Dijon pour avoir beaucoup plus de temps de jeu a affirmé que son agent avait contacté Leonardo et les qataris pour que la situation se décante. Raphaël Varane, dont une offre de dix millions d’euros a été faite, a été ciblé par les qataris avec l’assentiment de Leonardo.

Enfin, il y a cette déclaration très curieuse : "Le rachat du PSG a été officiel le 30 juin. Il ne pouvait rien se passer avant et c'est pour cela que je n'ai pas communiqué sur la situation."  S’il n’avait aucun rapport avec le PSG avant ou même après le 30 juin, pourquoi ne pouvait-il pas démentir tout simplement qu’il n’avait rien avoir avec le PSG ? Rio reçoit aussi internet !

Leproux en ligne de mire, Kombouare ciblé ?

L’officialisation acquise, la première victime annoncée et de fait inéluctable fut la révocation de Robin Leproux en tant que Président du PSG. Cela accrédite la thèse du bluff de Leo. En effet à l’issu de la conférence de Milan, plusieurs hypothèses ont été mise en avant. La première est qu’il disait purement et simplement la vérité ce qui est très peu probable pour ma part puisqu’une rumeur ne sort jamais par hasard, de plus les faits énoncés auparavant confortent ce sentiment.
La deuxième hypothèse est qu’il a envoyé un message fort aux actionnaires, en l’occurrence celui d’avoir les pleins pouvoirs et de fait a fortiori écarter Leproux du poste de Président. Plus clairement, Leo s’est fait désiré en restant évasif sur Paris et voir même non chalant avec le club de la capitale, toujours au moment de la conférence à Milan, en affirmant notamment «qu’il n’avait rien à faire à Paris ». En se faisant désirer, Leonardo a eu un gage de succès en obtenant les pleins pouvoirs sportifs. Implicitement il écarte aussi Alain Roche qui voit ses pouvoirs considérablement amoindri, ainsi que Philippe Boindrieux qui entre nous ne servait à rien avant l’arrivée des qataris.  Il est donc incontestable de dire que Leonardo a réussi une double paire en ayant des prérogatives importantes et en évinçant, volontairement ou pas, Robin Leproux, l’homme qui aura pacifié le Parc tout en éradiquant l’ambiance, la ferveur et accélérer le processus de stigmatisation des ultras en France !
Leproux écarté, Kombouaré est désormais sous pression. Même s’il a été confirmé par  Nasser el Khelaifi et Leonardo, la question se pose de savoir quelle est la valeur de cette confirmation car en coulisses il se dirait qu’il faudrait un entraîneur de renom, et l’on sait déjà que des coachs comme Ancelotti ou encore Benitez se sont renseignés.  Mais faisons confiance à Antoine qui est un guerrier et qui doit adorer ce genre de pression et avait réclamé sous l’ère Colony des moyens supplémentaires, là il ne peut être que servi malgré que ces derniers ne soient pas sous son contrôle intégral.

La partie continue ?        

 Son officialisation acquise, Leonardo doit vite se mettre au travail pour rattraper son retard dans le mercato. En effet dans notre petit sondage, 60% d’entre vous estiment que le PSG a pris du retard dans le marché des transferts (vous êtes 20% à réclamer des pizzas). Cependant lors de la conférence de presse qui s’est tenu au Parc des Princes, Leo a dit qu’il n’était pas pressé et a dit une phrase assez troublante, «  l’objectif n’est pas le premier match ». Comment veut- il qualifier le PSG pour la ligue des champions ? Le championnat peut se perdre au début du championnat, Marseille le sait très bien.
Mais même s’il affirme que le PSG n’est pas en retard, il manquerait déjà quatre à sept recrues, avec deux défenseurs centraux, un milieu de terrain défensif, un milieu offensif droit et gauche, et un deuxième gardien. Bref Leo doit déjà se mettre d’attaque sous peine de perdre encore plus de crédibilité. Le bluff semble donc continué mais si la presse, et surtout les supporters ne sont pas dupes, pour preuve, Bisevac et Tarrabt devraient être les prochaines recrues et une offre de  30 millions a été faite par Ganso, l’une des priorités de Leonardo alors qu’il n’avait encore rien avoir avec le PSG. Le poker menteur reste donc sur la même lancée,  Leo doit vite rassasier  l’appétit des supporters du PSG et non pas à coup de pizzas…. COWABUNGA (reprise par le facebook du PSG).

H.K

mercredi 13 juillet 2011

Leproux écarté!





Robin Leproux n'est plus le Président du PSG, pour le moment on ne sait pas pour le moment s'il a démissionné ce qui lui serait tout à son honneur, ou bien remercié pour ses services ce qui serait de même. C'est à l'issu du Conseil de surveillance, le premier tenu sous l'ère qatari, que Robin Leproux a annoncé à la presse : 
"C'est une révocation de ma fonction de président, a seulement lâché Leproux à sa sortie. Ma première déclaration va au futur du PSG. Quand on vient au PSG pour son développement on est de passage. J'ai essayé avec les équipes que j'ai dirigées de développer ce club et de travailler le plus sérieusement possible. Du fond du coeur, j'espère que l'équipe dirigeante aura un formidable succès". Eurosport

Une conférence de presse devrait être tenue dans les alentours de 16h au Parc des princes, en tout cas ce que l'on peut dire que Leonardo, arrivé à Paris ce matin, est le grand vainqueur de cette bataille. Lui qui avait annoncé n'avoir aucun lien avec Paris se retrouve totalement décredibilisé. Nasser Al Khelaifi qui lui avait lâché timidement que Leproux restait Président débute mal son règne sur la capitale. Il faudra désormais que les recrues arrivent vite ainsi que les résultats s'en suivent!! Reste à savoir les réactions des supporters, une partie hostile au " plan Leproux" se réjouiront même si rien ne devrait changer, et l'autre partie avec des regrets car la stabilité n'est apparement pas le bienvenu à Paris...

Ps: Ce soir retrouvez le billet sur Leonardo et une analyse sur sa stratégie!   et ALLEZ LES BLEUES!! 

lundi 11 juillet 2011

Arsenal: Y'a t-il un pilote dans l'avion ?


Les temps changent, mais un club n'évolue pas, Arsenal. Vous l'aurez compris, ceci est un billet d'humeur contre les Gunners, qui foncent tout droit vers une nouvelle saison blanche alors qu'elle n'a même pas encore commencée. A force de prospecter dans la jeunesse et d'oublier le championnat dans lequel son équipe évolue, Arsène Wenger risque fort de ruminer sur son banc de touche lorsque les confrontations avec le Big Four vont pointer le bout de leur nez.

Cesc Fabregas et Samir Nasri ont confié leurs envies d'ailleurs. On pourrait alors dire vulgairement que les rats quittent le navire. Car les deux joyaux du club londonien commencent sérieusement à s'impatienter du manque d'ambition de l'équipe basée à l'Emirates Stadium. Évidemment, ce n'est pas la même histoire entre l'ibère et l'ancien phocéen. Mais force est de constater que les Gunners font moins rêver, notamment car le dernier trophée glané par les hommes d'Arsène Wenger remonte à 2005, avec une victoire aux tirs au but contre Manchester United lors de la finale de la Coupe d'Angleterre. Ce bilan famélique est en inéquation avec la volonté du club de contrecarrer les deux cadors de la Premier League que sont Manchester United et Chelsea.

Un recrutement qui fait largement débat

On arrive au cœur du problème selon moi. Arsène Wenger ne recrute pas les bons joueurs. Dans un championnat aussi rude que le championnat anglais, il faut des hommes de poigne. On peut citer Rio Ferdinand à United, Nigel de Jong à City, Martin Skrtel à Liverpool ou encore John Terry à Chelsea. Mais Arsenal n'a pas dans son effectif un joueur capable de jouer au coude à coude, qui ne rechigne pas à aller a la bagarre. Non, l'effectif des Gunners est fourni de joueurs longiligne,certes très rapides mais qui se font surclasser au physique. Patrice Evra a dit lors de la demi-finale de la Ligue des Champions 2008-2009 contre Arsenal: «Onze hommes contre onze enfants». Ces paroles sont certes choquantes, mais on ne peut pas dire qu'Arsenal fasse vraiment peur depuis l'époque bénie des Pires, Henry, Adams, Berkamp, Kanu et consœurs.

Toujours la même histoire

Chaque année, les Gunners nous font la promesse d'une année faste, avec des titres à la clé, du beau jeu et un recrutement à la hauteur de l'histoire du club. Et chaque année, on ne voit que le beau jeu (et encore, cela est soumis à condition). Car Arsenal peut jouer à merveille, lorsque Wilshere pose le pied sur le ballon, lorsque Walcott accélère sur les ailes ou encore lorsque Van Persie décoche un missile du pied gauche dont il a le secret. Mais lorsqu'il s'agit de jouer un membre du Big Four, le club londonien est très souvent aux abonnés absents. Rageant. De plus, Arsenal a la fâcheuse manie de lâcher des précieux points en route, notamment lors de match «tout fait», avec pour exemple le 4-4 contre Newcastle la saison dernière alors que les Gunners menaient 4-0 ... Du coup, de nombreux noms sont annoncés du côté de l'Emirates, mais personne ne pointe le bout de son nez au final.

Un recrutement, quel recrutement ?

Le mercato estival d'Arsenal est toujours plein de promesses, avec des jeunes talents venus des quatre coins du globe. Mais au final, peu enfilent la tunique rouge et blanche. Et certains se révèlent être des échecs cuisants, comme Carlos Vela. D'autant plus que les cadres ne se sentent pas protégés au sein même de leur équipe. Si l'on regarde au jour d'aujourd'hui le marché des transferts, on constate que Van Persie, Bendtner, Nasri, Fabregas, Arshavin et Chamak sont approchés par d'autres clubs, sachant que Clichy a déjà renfloué la concurrence en signant à Manchester City lundi dernier. Gervinho va signer chez les Gunners. C'est une signature intéressante, mais il faut avouer que le club a les moyens de recruter plus haut que l'Ivoirien. Il faut être réaliste: le rêve londonien est entrain de devenir un feu de paille.

Revenir les pieds sur terre

C'est pourquoi je pense qu'Arsenal doit redescendre de son nuage. Il est grand temps que le football parle du côté de Londres. Pour cela, les Gunners doivent faire signer du sang neuf, en s'emparant d'un joueur athlétique d'un part, mais aussi d'un buteur capable de transcender le public insatisfait de l'Emirates. Arsène Wenger veut Karim Benzema: il rêve en couleur. Arsenal doit chercher dans le moins clinquant, mais dans l'efficace. L'époque de Denis Berkamp est loin et révolue: il faut maintenant construire des nouvelles bases, en souvenir du glorieux passé.

B.R

vendredi 8 juillet 2011

Just close your eyes, Françoise Boufhal

          
           Après Mme Van Der Vaart et Mme Panucci, voici la 3eme femme de footballeur en la personne de Françoise Boufhal. Cette sublime créature au nom francophone partagerait apparemment sa vie avec le défenseur de Manchester United Rio Ferdinand. On se demande comment ce dernier fait pour rester concentré durant tout un match car à la place du mancunien, nous autres personnes lambda ne penserions qu'à une chose: la 3EME MI-TEMPS !!! Je vous laisse vous délecter à la vue de ces quelques photos ...  























jeudi 7 juillet 2011

Tribute to...

Liverpool!

Nouvelle rubrique, où une vidéo de qualité est diffusée pour rendre hommage à un footballeur ou footballeuse, ou alors un club, ou même une personne marquante dans le football ou au sein de son histoire. Aujourd'hui retour sur la saison 2010-2011 en intégralité de Liverpool. Entre les débuts catastrophiques de Roy Hodgson, l'arrivée de Kenny Dalglish, le départ de Fernando Torres et la fin de saison en trombe, les Reds auront connu une saison très mouvementée et ont une saison à venir très belle de promesses.


Source: Youtube _ Utilisateur: Uninex 07

mardi 5 juillet 2011

CFoot : bien plus qu'une chaîne de secours?

                             


Le 28 juillet 2011, une nouvelle chaîne sportive  va faire son apparition dans le PAF : CFoot !
Cette chaîne 100% foot, comme TPS Foot à l’époque, made in LFP sera disponible sur toutes les plates formes. L’objectif à la genèse de ce projet était de mettre une certaine pression sur Canal + qui se trouvait à l’époque en situation de monopole, pour l'appel d'offre des droits TV,  après l’annonce du retrait d’Orange Sport. Mais au fil des révélations sur les coulisses de cette future chaîne, on se rend bien vite compte que ce ne sera pas une simple chaîne de roulement d’images tel qu’Orange sport info. Entre un recrutement de journalistes de renommés, de talents  mélangés avec de l’expérience et une volonté de visibilité accrue pour vendre la ligue 1, CFoot peut devenir un tremplin monumental pour redorer le blason du football professionnel en France. Gros plan sur une chaîne pleine de promesses !

Un plateau de stars :

Le mercato a débuté officiellement le 9 juin pour les clubs, mais le mercato des journalistes footballistiques bat son plein voir est même par moment plus actif que son aîné ! L’agitateur est cette année incontestablement CFoot qui veut faire un démarrage en trombe. Cette dernière veut se faire remarquer et le fait savoir en engageant des journalistes de qualités issus de grands groupes de télévisions reconnus.
L’un des premiers à être engagé fut David Astorga (cf. : photo) qui quitte par ailleurs TF1 qui l’a fait débuté. Celui-ci aura désormais une meilleure exposition qu’il avait sur TF1 ou Eurosport puisqu’il animera une émission quotidienne, qui sera en clair, dénommée «  C le Talk » en compagnie de la charmante Julie Reynaud.
Lionel Rosso, qui avait fait ses premiers pas sur l’antenne de Canal + pour rejoindre ensuite Direct  8 rejoint lui aussi CFoot, preuve que la chaîne se veut ambitieuse et non pas seulement subsidiaire.
Il y aura aussi des consultants de chocs qui ne sont pas juste là pour l’argent mais qui s’investissement avec passion dans le milieu comme notamment Jean Michel Larqué qui officiera une fois par semaine, très certainement le mardi, en la compagnie de Rolland Courbis. C’est donc toute l’expertise de la maison RMC qui sera distribuée à la télévision. Le Patron des sports de RMC, François Pesenti, l’a bien compris, en effet il veut lancer la chaîne RMC Sport TV sur la TNT payante. « Mais cela nous permet de développer un savoir faire en vue de notre candidature pour une chaîne de Sport Haute Définition sur la TNT gratuite » (source BRL TV), une collaboration à intérêt…
Toujours dans la rubrique consultant, Grégory Coupet ou encore Bernard Diomède feront eux aussi office dans l’émission quotidienne C le Talk. Peguy Luyindula, qui est pourtant encore un joueur en activité au Paris Saint Germain, viendra faire une tribune hebdomadaire sur les jeux vidéos, bien évidemment sur le football principalement alimenté par les jeux Fifa 12 et Pro Evolution Soccer 2012.
Une panoplie d’anciens joueurs complétés par des joueuses féminines de l’Equipe de France, dont certaines qui sont actuellement en Coupe du monde féminine en Allemagne, comme Sandrine Soubeyrand et Gaëtan Thibey. Elles feront la promotion du football féminin qui est grandissant au cours de ces dernières années.
En amont, il y aura des hommes reconnus dans le milieu comme notamment Eric Hannezo qui a dirigé pendant de nombreuses années la rédaction de Téléfoot et qui a crée depuis sa boîte de production.  Pierre Peyronnet sera le nouveau directeur de la rédaction de la chaîne aux côtés du Président Jean Michel Roussier. Pour les anciens téléspectateurs de l’époque dorée sportivement parlant de TF1, Pierre Peyronnet fut reporter pour TF1 et journaliste au bord des terrains pour les matchs de football.  Il officia ensuite pour TF1 Productions.
Pour apporter une touche féminine, en plus de l’arrivée de Julie Reynaud, Francesca Antoniotti, ex Star Academy, qui travaillait au sein de Ma Chaîne Sport, I Télé et RTL rejoint elle aussi la rédaction de CFoot.
Côté rumeur, Thomas Hugues est fortement pressenti pour animer une émission culturelle entièrement dédiée au football bien évidemment.
C’est donc a priori un recrutement intelligent, finement pensé et surtout spécialisé que s’est offert CFoot et non pas un simple endroit pour attirer une génération prête à dépenser de l’argent à tout va même s’il y a une volonté de visibilité explicitement évoquée…

Une recherche de proximité…

« Nous avons l’ambition de montrer l’échantillon le plus large possible du football, du football d’aujourd’hui à celui du passé, du football spectacle au football de quartier. On montrera le rôle social et politique du football. Nous donnerons la parole aux joueurs, aux dirigeants et aux supporters »_Jean Michel Roussier
Les objectifs annoncés de cette chaîne sont en effet un revirement total de politique de la part de la LFP. A l’exemple du nouveau calendrier de la ligue 1 qui sera d’ores et déjà opérationnel lors de la saison 2012-2013, la caractéristique de la rareté a été abandonnée pour privilégier la disponibilité, tout en voulant faire des bénéfices pour une redistribution la plus nette possible aux clubs affiliés à la LFP.  Cette chaîne « PG », dixit les USA, ouvre de nouveaux horizons non seulement pour les clubs professionnels mais aussi pour le reste du monde du football en l’occurrence le football amateur en grande partie mais aussi le football féminin en grand manque de reconnaissance malgré les dernières améliorations remarquées.
Le prix, qui est de 3,99 euros, abordable ajoutée à une disponibilité basique, puisque la chaîne sera distribuée sur tous les opérateurs, permet une accessibilité pour un public spécialisé dans un premier temps puis en cas de succès le grand public.
La dernière annonce faite par le Président de cette chaîne est qu’elle sera en clair lors des deux premiers mois après son inauguration pour permettre aux téléspectateurs de juger par eux-mêmes le potentiel de cette chaîne.
Ce qui est regrettable cependant est d’avoir monopolisé, pour être poli, les droits de la ligue 2 lors de  la saison précédente. La LFP avait en effet rompu son contrat avec Ma Chaîne Sport sur les droits de la ligue 2 pour la diffuser elle-même. Bref, aux premiers abords, mais sans que la diffusion n’est véritablement commencée, CFoot peut nous donner de bons espoirs, mais encore faudra-t-il qu’elle gagne sa crédibilité au sein du milieu ce qui n’est jamais chose faite…

H.K

PS : retrouvez le programme complet de la chaîne sur Twitter : absolufOot.

dimanche 3 juillet 2011

Manchester City: le renouveau ou l'éternel recommencement ?


(Photo: Carlos Tevez voudra porter les Citizens vers les sommets)

A chaque début de saison en Premier League, une question revient en boucle chez les observateurs: Manchester City va-t-elle enfin pouvoir rivaliser le Big Four et s'installer sur la stratosphère du foot anglais ? Depuis 2008 et l'arrivée de Khaldoon Al Mubarak  à la tête du club, les millions ont commencé à couler à flots du côté du City Of Manchester Stadium. L'arrivée de Robinho du côté des Citizens avait marqué la planète foot, mais personne n'a vraiment cru au renouveau de la seconde équipe de Manchester. Pourtant, petit à petit, les coéquipiers de Carlos Tevez commencent à faire leur trou, bien aidé par un budget collosal et à toute épreuve. Vainqueur de la FA Cup cette année, les hommes de Roberto Mancini sont à la croisée des chemins. Il est donc temps de d'évaluer si oui ou non, les Citizens seront en mesure d'imposer leur jeu sur la scène européenne, et surtout de terrasser leurs rivaux honnis d'United dans un derby qui s'annonce explosif.  


Pour la première fois de son histoire, Manchester City va goûter à la saveur de la Ligue des Champions. Directement qualifié pour la prestigieuse compétition, les Citizens auront à coeur de montrer que leur talent n'est pas un feu de paille, qui pourrait se résumer à un gros chèque signé par des grands pontes de Dubaï.  Mais pour arriver à se faire respecter dans un monde aussi âpre que celui du ballon rond, il faut des résultats.  La FA Cup est une sorte de hors-d'oeuvre, il faut maintenant passer à la mise en bouche. Mais avant d'imaginer City soulever la Coupe aux grandes oreilles, il faut surtout évaluer si le club de Manchester a les joueurs nécessaires dans son effectif pour pouvoir "déplacer des montagnes".

Un 4-3-3 qui laisse songeur 

Quand on regarde le système de jeu des Citizens, on se dit qu'il n’exploite pas tout le talent qu'ils ont en réserve. En effet, un joueur plein d'avenir comme Adam Johnson végète sur le banc, alors que Nigel de Jong, si précieux soit t-il pour jouer la tour de contrôle (et casser des jambes au passage), devrait plutôt rentrer sur le terrain à la 60e, histoire de densifier le milieu et rajouter un impact physique pour la dernière demi-heure. Ensuite, le problème récurent de Roberto Mancini est de vouloir aligner ensemble deux costaux, De Jong et Yaya Touré. En faisant cela, il perd toute la vivacité exploitable sur les ailes. Dans les grands matchs, les joueurs de City risquent fort de payer cher leur manque d'explosivité en contre-attaque. Pour ce qui est du gardien de la forteresse, Joe Hart, il n'a rien à dire, au même titre que le quatuor défensif Richard-Touré-Kompany-Kolarov, sachant que ce dernier devrait laisser sa place de titulaire à Gaël Clichy, qui signera lundi. 

Balotteli, le maillot faible

Il reste un secteur que je n'ai pas encore évoqué: le secteur offensif. C'est là où les coéquipiers de Carlos Tevez doivent faire la différence. Justement, "L'Apache" se donne corps et âme à son équipe, et a toujours une revanche à prendre par rapport à United. Qui plus est, l'année dernière, les Citizens ont réalisé un grand coup en attrapant David Silva dans leurs filets. L'Espagnol est vraiment pour moi un atout de choc, grâce à sa vitesse, sa force de percussion, sa patte gauche et son jeu vers l'avant. Alors, me direz-vous, qu'est-ce qui cloche dans l'attaque de City ? Un homme, Mario Balotelli. L'Italien, plus adepte des frasques hors du-terrain que des performances collectives, ne parvient pas à donner la pleine mesure de son talent. Résultat, le potentiel offensif de City en pâtit largement. D'où la volonté du club d’acheter un nouvel attaquant, pour suppléer ou bien même remplacer à long terme la "diva" transalpine.

Un nouveau ménage de printemps ?

Comme à son habitude, Manchester City va considérablement dégraisser son effectif pour pouvoir recruter à nouveau. Wright-Phillips, Weiss, et même Balotelli, qui n'est plus trop en odeur de sainteté du côté de Manchester. Évidement, le recrutement risque quant à lui d'être faramineux: Nasri, Sanchez, Agüero et bien d'autres sont sur les tablettes du club entraîné par Roberto Mancini. Si seul Gaël Clichy a signé pour l'instant, beaucoup de choses devraient bouger du côté des Citizens.

Mancini n'est pas encore le patron du vestiaire

On parle aussi d'un échange Tevez-Eto'o, mais l'Argentin a finalement décidé qu'il voulait faire gagner son club, en restant du côté de Manchester. C'est un bon point, car le mental de Tevez est un atout indéniable pour la construction de l'équipe. Roberto Mancini le sait. Ouvrons juste une parenthèse sur le coach des Citizens: bien que critiqué, il tente de construire une équipe compétitive. S'il veut vraiment pouvoir se forger un palmarès comme celui de Sir Alex Ferguson, il va devoir devenir le patron et couper court aux exigences de ses joueurs. Pour l'instant, ce n'est pas encore le cas, et cela se ressent quand l’excitation du mercato vient taper aux portes du City Of Manchester Stadium.

Faire les bons choix

Il s'agit de supputations, mais si City réussit à faire signer un électron libre tel Samir Nasri, ou alors un buteur de la trempe de Sergio Agüero, la donne pourrait changer quant à la concurrence par rapport au Big Four. Mais ce qui manque réellement aux Skyblues, c'est un leader de vestiaire, capable de bouger ses joueurs. Tant que City n'aura pas un Terry, un Ferdinand dans son équipe, elle ne pourra pas encore prétendre à la victoire finale, car la victoire se joue souvent au mental. L'avenir nous dira si les Citizens ont recruté le bon élément, mais au jour d'aujourd'hui, je pense que Manchester City risque de rééditer sa troisième place et faire un honorable parcours en Ligue des Champions, sans pour autant se décoller de cette image "d'équipe pleine de fric et sans âme" qui risque de lui coller à la peau encore un bon bout de temps.

vendredi 1 juillet 2011

Just Close your eyes, Rosaria Cannavo

C'est la deuxième!! Après Sylvie Van der Vaart la semaine dernière, c'est au tour d'une autre jolie diva de faire son apparition en la personne de Rosaria Cannavo. C'est la compagne de Christian Panucci, ancien joueur de l'As Rome et de l'As Monaco, et on peut dire qu'il a plutôt bien fait son choix!! Enjoy !