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lundi 30 avril 2012

Edito : Paris a perdu le titre!

La colère noire de Sirigu ( source: AFP)
On a très certainement assisté hier soir à l'épilogue de la lutte pour le titre de Champion de France sur la pelouse du Stadium. En s'inclinant sur le score de deux buts à un dans un match capital, le Paris Saint-Germain a sûrement fait ses adieux au titre de champion de France. Salvatore Sirigu en interview d'après match ne s'est d'ailleurs pas trompé : " il n'y a plus d'objectifs". Son coéquipier Mohamed Sissoko n'a pas caché lui aussi sa déception et annonce en substance que Paris devra désormais se battre pour conserver sa seconde place. 

Au terme d'un bon match de football, ce que Rudy Garcia qualifie d'ailleurs de match de  Ligue des Champions, Lille a réussi à s'imposer et revient à deux petits points du PSG. Au terme d'une première mi-temps globalement dominée par Lille, notamment dans le premier quart d'heure, Paris arrive tout de même à se produire quelques situations dangereuses. La barre d'un Pastore très enjambe hier fut le flagrant exemple d'un Paris qui n'est pas venu pour faire du tourisme. La deuxième mi-temps démarre sous une nouvelle configuration puisque dès la 48ème minute, Pastore d'une tête opportuniste permet au PSG d'ouvrir la marque. A la suite de cette ouverture du score, Paris va dominer et pratiquement confisquer le ballon aux Lillois. Gameiro aura même la balle de 2-0 mais Landreau s'interpose!
Oui mais voilà, à croire que Paris n'en veut pas du titre cette saison. Après avoir pratiquement délaissé les trois points face à Auxerre il y a deux semaines de cela, le même scénario va se reproduire puisque Sakho, rentré à la place de Bisevac blessé aux adducteurs, va faire une erreur de minot, du certainement au manque de temps de jeu de ces dernières semaines. Il commet une faute sur Nolan Roux, lui aussi entré en jeu précédemment. Garcia qui s'était plaint en première mi-temps du manque de rigueur dans l'application du règlement, sur le but de Néné refusé en raison d'une position de hors-jeu, peut se réjouir. En plus du penalty accordé, et totalement justifié, il est expulsé. Eden Hazard rompt par la suite la malédiction et inscrit enfin son premier but contre le PSG. Ancelotti fera ensuite sortir Néné pour faire rentrer Lugano dans une optique de conserver le nul, par la même occasion essayer de conserver l'écart comptable, mais c'est tout le contraire qui va se produire. 
Hazard, d'un geste technique éblouissant, permet à Roux d'inscrire un but de la tête, un peu chanceux et fait plonger le PSG dans une nouvelle crise. 

Points capitaux:
1°) Montpellier qui reçoit demain soir ETG peut éloigner le PSG à huit points et s'assure d'avoir une place qualificative directe en LDC.
2°) Lille revient dans la course à la deuxième place et finir en trombe cette saison.
3°)Quant au Paris Saint-Germain, qui ne risque pas de perdre sa place sur le podium normalement, devra vite se relever pour pouvoir être deuxième et ne pas être un sujet humoristique à travers la France en raison des investissements financiers colossaux de l'été dernier... en attendant de nouveaux! 

Hakim

dimanche 29 avril 2012

LOSC-PSG en dix points!

Sakho sera sur le banc quand Hazard tentera de briller

Montpellier s'est mathématiquement assuré vendredi soir une place qualificative en Ligue des Champions en s'imposant à Toulouse 0-1 grâce à un but Belhanda. Ce résultat à d'importantes conséquences sur le choc de dimanche entre Lille, actuel 3ème, contre son opposant direct, le Paris Saint-Germain, 2ème. L'enjeu est simple, pour le club de la capitale, il s'agit d'une double opportunité: rejoindre Montpellier et distancer Lille. Pour les nordistes, il s'agira de revenir sur Paris, et consolider sa place sur le podium. AbsolufOot, dans une lecture subjective mais exhaustive, vous aide à y voir plus claire à travers les dix points de cette première finale du Championnat de Ligue 1!

Lille: l'occasion ou jamais!(Bastien)

 1) Hazard aura-t-il assez de jus contre le PSG ?

Si Eden Hazard est aligné sur la pelouse du Stadium Nord dimanche conte le PSG, il disputera alors son 102e match d'affilée en Ligue 1.L'international belge, touché la semaine dernière au mollet contre Dijon, pourrait être à court d’énergie face à la formation capitale, lui qui porte en lui tous les espoirs des Nordistes. Mais le LOSC, engagé dans un sprint final effréné avec Montpellier et le PSG dans le cadre de la course au titre, ne peut décemment pas se passer de son meilleur buteur, auteur de 16 buts en championnat cette saison. Le prodige du LOSC est donc une nouvelle fois appelé à se sublimer.

2) Rudi Garcia gagnera-t-il son duel avec Carlo Ancelotti ?

Le technicien nordiste sait pertinemment que son homologue parisien lui réserve une composition d'équipe de plus offensives. Reste maintenant à savoir si Rudi Garcia saura contrer le fort potentiel offensif parisien, incarné par les Nenê, Menez, Gameiro et Pastore. Au match aller, les deux équipes s'étaient séparés sur un score nul et vierge. Mais depuis, beaucoup de choses ont changé, notamment avec l'arrivée de Carlo Ancelotti à la tête des franciliens. 

3) Dimitri Payet au révélateur

L'international français vit un exercice 2011-2012 mi figue, mi raisin avec Lille. L'ancien stéphanois, qui retombe parfois dans l'ombre de Joe Cole, alterne le bon et le moins bon depuis son arrivée dans le Nord. Suspendu pour le déplacement à Dijon, Payet aura à coeur de montrer qu'il est encore capable de se sublimer, comme lorsqu'il faisait le bonheur du Forez.

4) S'appuyer sur le Stadium Nord

Si l'on observe de plus près les statistiques, on peut constater que le LOSC part avec un léger avantage pour cette rencontre, la dernière victoire parisienne dans le Nord remontant au 30 avril 1997.  De plus, Lille s'est déjà imposé 22 reprises dans son antre face aux Franciliens, contre seulement trois victoires pour ses derniers. L'appui du Stadium Nord sera donc primordial pour les Dogues s'ils veulent encore conserver leur rêve de doublé.

5) Quelle équipe contre le PSG ?

Pour ce choc à plus d'un titre, Lille sera privé de Franck Béria et Idrissa Gueye, sachant que Florent Balmont a repris l'entraînement mercredi dernier après une blessure à la cuisse. Ainsi, Basa et Chedjou devraient donc composer la charnière nordiste, avec Digne et Debuchy sur les ailes. Au milieu, le trident Mavuba-Pedretti-Balmont devrait être en charge d'alimenter le trio Hazard-Roux-Cole en attaque. A moins que Rudi Garcia ne surprenne tout son monde pour cette rencontre capitale.


Paris: Revenir sur Montpellier et évincer Lille.(Hakim)

1) Une victoire et rien d'autre.

La pression est désormais maximale sur Pastore et ses coéquipiers. Le prodige argentin l'a d'ailleurs bien compris en conférence de presse, le club de la capitale joue sa saison ce soir. La victoire de Montpellier oblige les parisiens à se sublimer face à un Lille revigoré avec une belle série et une belle victoire la semaine dernière à Brest. Ne pas perdre, mais ne pas faire nul, telle est la double de mission du PSG demain pour faire continuer espérer les supporters!

2) Sans numéro 9!

Ancelotti l'a lui même annoncé hier en conférence de presse, il reconduira à une exception près la même équipe de celle de la semaine dernière contre Sochaux. Hoarau et Gameiro sont les dommages collatéraux de ce choix sportif et seront une fois de plus sur le banc. Pas un bon signe à pratiquement un mois de l'Euro 2012, les attaquants français payent le jeu flamboyant et le score de tennis de la semaine dernière réalisé par leurs coéquipiers. L'efficacité avant le courage, tel serait le leitmotiv espéré par le coach italien ce soir! 

3) Leonardo présent... normalement!

La conférence de presse de Samedi fut décidément riche en information. Ancelotti a officiellement émis sa confiance sur le fait que Leonardo sera demain à Lille mais restera directeur sportif du Paris Saint-Germain tout du moins la saison prochaine. Les rumeurs vont en effet de bon train sur un départ du brésilien. Selon plusieurs sources, il aurait passé cette semaine au Brésil et en Argentine pour prospecter en vertu du mercato. Leonardo sera en tout cas présent ce soir et nous gratifiera certainement de déclarations rassurantes, à la Domenech!

4)Quel milieu de terrain?

Si l'axe de la défense centrale semble être assurément Alex et Bisevac, le milieu de terrain probable devrait être composé de Sissoko, Matuidi et Thiago Motta. Bodmer répondra donc absent alors que ses performances contre Sochaux et Auxerre, malgré le nul contre ce dernier, ont été plutôt bonnes. L'énigme sera de savoir si Sissoko prendra un jaune prématurément dans la partie. Si cette hypothèse s'avérait vrai, le milieu de terrain serait à coup sur déstabiliser comme certains matchs cette saison!

5) L'avis des twittos d'absolufOot!

A la question: En cas de défaite ou de nul contre Lille, Paris aura-t-il dit définitivement adieu au titre? 

 
c'est surtout qu'en cas de victoire Lille reste dans la course au titre avant d'affronter Montpellier.La LDC se joue sur ce match

certainement 4 pt à 4 journées de la fin c est plus un écart c un abyme! 

La team d'absolufOot! ( @khakim2 et @bastienrambert )

vendredi 27 avril 2012

Édito : le Barca va manquer de Pep

             Pep Guardiola va quitter le navire blaugrana en fin de saison (Maxppp)

La nouvelle tant redoutée par toute la Catalogne a été confirmée par l'intéressé ce vendredi : Pep Guardiola ne sera plus l'entraîneur du Barça la saison prochaine. L'ancien milieu de terrain blaugrana, auteur d'une moisson sans précédent (3 Liga, 1 Coupe du Roi, voire deux si le Barca bat l'Athletic Bilbao le 25 mai prochain, 3 Supercoupes d'Espagne, 2 Ligues des Champions, 2 Supercoupes de l'UEFA et 2 Coupes du monde des clubs) lors de ses quatre années à la tête du club culé, va donc lever l'ancre pour s'offrir une année sabbatique. Les mauvaises langues pointeront du doigt le fait que Pep quitte le navire alors que son Barca vient de vivre l'une des plus mauvaises semaines de toute son existence. Mais qu'importe. Guardiola a tout gagné, et il était évident que ce dernier serait en quête d'un nouveau défi après la razzia catalane  entre 2008 et 2011. Pour un entraîneur, la routine est un vrai fardeau, qui vous fait cogiter de long mois sur votre impact réel sur l'équipe que vous diriger. Ainsi, au lieu de tirer sur le technicien catalan, il est plutôt de mise de rendre hommage à celui qui a géré de main de maître le joyau Lionel Messi, a celui qui a conduit le Barca sur le toit de l'Europe, faisant de la formation catalane l'ultime référence en matière de beau jeu.

Tout ceci ne consolera pas vraiment la Catalogne. Mais comme dit le vieil adage, tout histoire à une fin mais chaque fin annonce un nouveau départ. Les Blaugrana sauront rebondir après la perte de leur mentor, c'est une certitude. Pour se remémorer la grinta de l'ancien numéro 4 du Barça, on regardera les images du fameux but d'Iniesta contre Chelsea en 2009,  Guardiola explosant littéralement de joie après ce renversement de situation. Mais on retiendra aussi ce même Guardiola beau joueur après l'élimination cruelle de son équipe en demi-finale de la Ligue des champions mardi dernier contre les Londoniens. Le futur entraîneur du Barca (Marcelo Bielsa est en pole position pour prendre le relais, ndlr) aura du pain sur la planche s'il veut faire mieux que son illustre prédécesseur, qui restera dans les annales du football pour sa classe et son humilité. Chapeau l'artiste !

Bastien Rambert

jeudi 26 avril 2012

Ligue des champions: le bilan d'Absolufoot (4/4)


                                      Le Bayern Munich au paradis (AFP)

L'Espagne au tapis ! Mercredi soir, le Real Madrid s'est fait sortir de la Ligue des champions en échouant aux portes de la finale, battu par le Bayern Munich (1-2, 3-1 tab), alors que les Bavarois s'étaient imposés 2-1 sur leurs terres. Les Madrilènes ont ainsi emboité le pas au FC Barcelone, vaincu par Chelsea la veille. Manuel Neuer, qui a sorti les tentatives de Cristiano Ronaldo et Kaka lors de la séance fatidique, est devenu quant à lui le héros de toute la Bavière.

REAL MADRID - BAYERN MUNICH:  LES BAVAROIS NE L'ONT PAS VOLÉ

 
Ribéry et consorts ont pris une belle revanche sur le passé. Deux ans auparavant, le Bayern avait en effet perdu sur la pelouse de Santiago Bernabeu face à l'Inter Milan coaché à cette même époque par un certain José Mourinho. Vainqueur au match allé sur le score de 2-1, l'ensemble des observateurs s'attendaient à un match ouvert mais pronostiquaient tout de même une victoire de Madrid. La défaite de Barcelone la veille donnait encore plus d'espoir aux socios madrilènes qui surfaient sur la vague de leur victoire samedi dernier lors du Clasico. Munich avait quant à lui comme principal objectif cette Champions League, le titre étant désormais inaccessible car ayant pour propriétaire Dortmund.
 
Une première mi-temps digne d'une véritable Ligue des Champions!
 
La réforme Platini a pu nous donner des matchs cette année assez peu passionnant. Mais le stade des demis finales a été propice à nous donner des matchs de légendes. Le Real Madrid - Bayern Munich n'a pas dérogé à la règle. La première mi-temps a été tout simplement spectaculaire. Mourinho avait donné comme consigne de ne pas chercher à marquer immédiatement et de se lancer dans l'aventure sous peine de se prendre des contre attaques assassines. Mais les attaques espagnols ont très vite submergés la défense bavaroise. Alaba donne d'emblée un pénalty à Madrid. Le jeune joueur de 19 ans glisse et touche la balle de la main, certes involontairement, mais le cinquième arbitre l'a vu et ne fait pas exception à la règle. Ronaldo, répondant indirectement au pénalty raté dans le jeu la veille de Messi, prend à contre-pied Neuieur. Quelques minutes après, sur un service d'Özil, et un très bon appel de Benzema permettant de trouble la défense de Munich, Ronaldo inscrit un double et se positionne aussi pour le Ballon d'Or.  Ribéry, Robben sont globalement tous passés à travers de la première mi-temps, excepté Gomez qui d'ailleurs va provoquer un pénalty. Un pénalty là aussi très sévère mais dans le contexte du match, il est évident que l'arbitre a été plus indulgent pour égaliser l'intensité des fautes. Robben tire admirablement bien ce cadeau et permet à Munich à revenir dans la confrontation aller-retour.
 
Une deuxième mi-temps en baisse d'intensité.
 
La fin de la première mi-temps laissait place à une alléchante deuxième mi-temps. Mais il en fut autrement. Les deux équipes, conscient qu'ils étaient à égalité parfaite, ne se sont pas livré à outrance sous peine d'une élimination immédiate. En effet, l'équipe qui aurait marqué un but dans cette deuxième période inscrivait un but en or. Mais c'est surtout le réhaussement de niveau de Munich qui permit de rééquilibrer les débats. Luis Gustavo, auteur d'un match monumental hier soir, stabilisa le milieu, Lahm et Robben se sont mis à la hauteur de cette rencontre. Il faut noter que Ribéry n'a pas du tout été bon hier soir! Benzema à trois reprises fera toute fois frémir Santiago Bernabeu, mais sans succès. Ronaldo tentera de trouver les filets de Neieur par des coups de pieds arrêtés, mais sans succès. Robben et Gomez ont failli faire chavirer de pleurs Bernabeu, mais du à la fatigue accumulée, l'attaquant de pointe de Munich a oublié son talent de tire en première intention pour contrôler et essayer d'éliminer Pepe, mais Casillas pris le ballon sans soucis.
Mourinho, en prévision de prolongations inévitables, fait quelques changements tactiques. Higuain remplace un Benzema visiblement très émoussé, en prolongations. Kaka rentre lui aussi à la place de Di Maria dans le temps réglementaire, mais son niveau a été très contestable. Enfin, dans les prolongations, Granero rentre à la place d'Özil, acclamé par son public. Côté munichois, il faut noter la sortie unique de Ribéry à la place de Thomas Müller.
 
En prolongations, la configuration sera exactement la même que la seconde période, avec des équipes timorées, sans intention de prise de risques, mais surtout respectant le principe de précaution en vue des tirs aux buts. Il n'y a pas de grands fais notables, sauf les attaques madrilènes qui n'ont pas été fructueuses en raison de la construction, notamment sur le but refusé de Ronaldo. La séance de TAB est tout simplement impossible à analyser car c'est du au moment T. Mais le constat est que tout de même, y compris dans l'histoire, tous les plus grands joueurs ont raté leur pénalty. De Platini à Maradona, Kaka et Ronaldon'ont pas fait exception à cette coutume légendaire. A noter aussi, sur un ton humoristique, le trois point exécuté par Sergio Ramos. In fine, il faut donc noter que le Clasico du dernier week-end a pu fatigué énormément, et surtout mentalement, nos deux clubs espagnols. (Hakim)

L'HOMME DE LA SOIRÉE: MANUEL NEUER


En sortant les tentatives de Cristiano Ronaldo et Kaka lors de la séance de tirs au but, Manuel Neuer est devenu le héros de toute la Bavière. Rien ne prédestinait pourtant le portier du Bayern Munich à trouver la lumière dans cette rencontre. Impuissant à deux reprises face à Cristiano Ronaldo (6e, 14e), le natif de Gelsenkirchen a traversé la première période comme un fantôme, à l’image d’un Valdès bien peu serein mardi soir contre Chelsea. Lors du second acte, Neuer, arraché pour la coquette somme de 25 millions d’euros à Schalke 04 l’été dernier, ne va guère s’illustrer, à l’exception d’un très beau plongeon sur une frappe de Karim Benzema qui semblait cependant hors-cadre (56e). Mais en football, il suffit parfois de deux minutes pour sortir la tête de l’eau. Mercredi soir, Neuer n’a pas fait exception à la règle en se sublimant à deux reprises sur les tentatives madrilènes. Habituellement raillé pour ses performances en demi-teinte, l’ancien pilier de la Rurh vient de se faire pardonner (et avec brio) aux yeux des supporters bavarois. De bon augure pour le Bayern Munich, qui comptera sur son gardien pour remporter coup sur coup la Coupe d’Allemagne et la Ligue des Champions.(Bastien)

La stat qui tue : 8 Les huit buts inscrits par Arjen Robben avec le Bayern Munich en Ligue des champions ont tous été inscrit lors de la phase finale. Décisif. (Bastien)

La Team Absolufoot, à suivre sur Twitter: Hakim et Bastien

mercredi 25 avril 2012

Ligue des champions : le bilan d'Absolufoot (3/4)


Drogba peut bien enlacer Torres : Chelsea est en finale de la Ligue des champions (AFP)

Il n'y aura pas de Superclasico en finale de la Ligue des Champions. Mardi soir, Chelsea a en effet réussi l'exploit de faire chuter le FC Barcelone de son piédestal en arrachant le nul (2-2) au Camp Nou, alors que les Londoniens avaient remporté la première joute disputée mercredi dernier à Stamford Bridge (1-0). Retour sur la performance des Blues (et la désillusion des Blaugrana), avec la mise en lumière de la prestation de Ramires, auteur du premier but londonien qui aura finalement tout changé dans cette rencontre.

FC BARCELONE - CHELSEA : LE BARÇA REDESCEND SUR TERRE

 Les dieux du football ont choisi leur camp mardi soir, et pour une fois, le FC Barcelone n’a pas eu leurs faveurs.  Battus à Stamford Bridge (1-0) par un Chelsea ultra-réaliste (un tir, un but), les hommes de Pep Guardiola savaient pourtant que ce match retour était à quitte ou double, leur marge d’erreur étant quasi-inexistante en cas de but de la formation anglaise en Catalogne.  Mais cette dernière, héroïque dans la détermination pour décrocher le match nul (2-2), disputera bien la finale de la Ligue des champions au détriment des Blaugrana, trop peu inspiré pour pouvoir espérer plus.

La bande à Lionel Messi a pourtant tout essayé pour rallier Munich. La Pulga, bien servi par Sanchez dès la 3e minute, fut même tout près d’ouvrir le score, sa frappe finissant sa course dans l’extérieur du filet de Petr Cech.  Comme à son habitude, le champion d’Europe en titre va vampiriser la possession de balle (jusqu’à 81% !) pour annihiler les velléités offensives des Londoniens. Une stratégie plutôt prévisible de la part de Pep Guardiola, d’autant plus que les Catalans vont très rapidement perdre Gérard Piqué, complètement sonné après une sortie de Victor Valdès  à la rencontre de Drogba (16e), digne du triste accrochage entre Battiston et Schumacher à Séville lors du France-Allemagne du Mondial  1982.

Terry s’illustre à nouveau

Une fois n’est pas coutume, le Barça a donc axé sa stratégie sur le jeu court pour faire sauter le verrou des Blues. Ce qui pourrait passer pour de l’entêtement de Guardiola après la défaite de samedi dernier contre le Real Madrid (1-2) sur cette même pelouse du Camp Nou va finalement porter ses fruits après la demi-heure de jeu. Plein axe, Dani Alves décale Cuenca dans la surface. Ce dernier, jusque-là muselé par Ashley Cole sur le côté droit, joue parfaitement le coup pour adresser une passe en retrait imparable à Sergio Busquets, qui n’a alors plus qu’à pousser le ballon dans les filets (1-0, 35e). Chelsea, qui tenait alors la comparaison avec l’ogre blaugrana, va complètement perdre pied en dix minutes suite à l’ouverture du score catalane. John Terry, au cœur d’une énorme polémique l’année dernière suite à des injures racistes proférées à l’encontre du joueur des QPR Anton Ferdinand, va s’illustrer une nouvelle fois en assénant un coup de genou totalement inutile dans les reins d’Alexis Sanchez (37e). L’ancien capitaine anglais, logiquement exclu sur cette action va laisser ses partenaires à la merci d’un Barca gonflé à bloc.

 Messi, qui s’était quelque peu éteint depuis sa frappe repoussée par Cech (19e, suite à une talonnade de génie de Fabregas), va sortir son habit de gala pour délivrer une merveilleuse passe en profondeur dans le dos de Ramires. Iniesta ne se fera pas prier pour convertir l’offrande d’un plat du pied droit imparable (2-0, 44e). Mais Ramires, coupable d’avoir trop regardé le ballon sur le deuxième but catalan, va vite refaire grimper sa côte dans le cœur des supporters londoniens. Sur un superbe service de Lampard, le milieu de terrain auriverde pique son ballon devant Valdès (2-1, 47e) pour faire taire ainsi le Camp Nou, totalement blafard au vu du déroulement de la première période.

Le Barça en panne d’inspiration

Car oui, le Barça a outrageusement dominé cette rencontre. Mais dominer n’est pas gagner. Comme un symbole, Lionel Messi, qui évolue d’habitude dans la stratosphère du ballon rond, était aux abonnés absents lors de la seconde période. Sa passe décisive pour Iniesta lors du premier acte ne sauvera pas sa prestation finale, entachée d’un pénalty raté à la 49e, la tentative de l’Argentin échouant sur la barre de Cech. Cette terrible occasion manquée va mettre un coup de bambou derrière la tête des Blaugrana, incapables alors de faire la différence avec leurs individualités. 

Le poteau trouvé par Messi à la 83e ne sera finalement qu’une illusion pour les hommes de Pep Guardiola, qui ont erré tout le match dans la moitié de terrain londonienne sans réussir à faire des étincelles. Les entrées de Tello, Keita et Pedro n’y changeront rien, le Barça est mort avec son système de jeu.  Ironie du sort, Fernando Torres, l’habituel sujet des railleries concernant son ratio avec Chelsea, inscrira le second but des Blues en toute fin de match, gagnant son duel avec Victor Valdès (2-2, 92e). Barcelone est KO, Chelsea vient de laver l’affront de 2009. Les dieux du football ont quitté le Camp Nou. Reste à savoir comment les Blaugrana vont maintenant réagir après cette semaine de toutes les désillusions. (Bastien)

L'HOMME DE LA SOIRÉE: RAMIRES


Difficile à vrai dire de désigner l'homme du match du côté de Chelsea. En effet, une panoplie restrictive de joueurs pouvait s'offrir à cette rubrique élogieuse. A commencer par le gardien, Petr Cech, et non pas Peter! Le portier londonien a réalisé un très bon match en effectuant plusieurs arrêts décisifs, notamment en deuxième mi-temps en stoppant des frappes de Mascherano, Fabregas ou encore Messi. La palme d'or lui aurait été remis s'il avait arrêté directement le pénalty de Messi. C'est vrai que son physique imposant a pu influencé la trajectoire du ballon qu'a voulu donné l'argentin. J'aurais pu nommer aussi Drogba. L'ivoirien a été un combattant invétéré hier soir sur la pelouse du Camp Nou. Mais le pénalty, malgré qu'il soit raté, offert à Barcelone nuit à son tableau. Torres aurait pu l'être aussi, auteur du second but, " El Nino" a achevé ses compatriotes catalans et s'offre par la même occasion sa première finale de Ligue des Champions. Mais c'est finalement le brésilien Ramires que j'ai choisi de mettre à l'honneur. Arrivé de Benfica, il a subi énormément de critiques toute cette année étant désigné comme l'un des mauvais choix de Villas-Boas. Mais Ramires a été celui qui a permis à cette rencontre d'être un match légendaire dans l'histoire de la Ligue des Champions. Mené 2-0, réduit à dix suite à l'expulsion de Terry, le brésilien, sur une passe de génie de Lampard, ajuste Valdes d'un lob exceptionnel! Digne d'un but de Playstation, Ramires a fait aussi une joli offrande à ses coéquipiers. Tout à fait conscient qu'il ne pourrait pas disputer la finale en raison notamment d'un carton jaune reçu auparavant, Ramires a prouvé tout son professionnalisme, ce que j'espère, les supporters des Blues le lui rendront bien dès ce week-end! (Hakim)

LA STAT QUI TUE : 75% Mardi soir, Lionel Messi a eu le plus faible taux de passes réussies (75%) parmi tous les joueurs du FC Barcelone. Tout un symbole ... (Bastien)

La Team Absolufoot, à suivre sur Twitter: Hakim et Bastien

dimanche 22 avril 2012

Edito : le jour où le Barça est redevenu humain

                         Le Barça est passé à travers de ce Clasico (Panoramic)


En s'inclinant à la régulière face au Real Madrid (1-2) samedi à l'occasion de la 35e journée de Liga, le FC Barcelone a fait une croix définitive sur un quadruplé retentissant de l'autre côté des Pyrénées. Oui, le club catalan ne fera pas la passe de quatre après ses titres de champion en 2009, 2010 et 2011. Mais au regard du jeu produit par les Blaugrana dans leur antre samedi soir, cette issue était inéluctable. Car le FC Barcelone reste avant tout une équipe de football, et non pas une formation débarquée d'une autre planète. Samedi soir, Lionel Messi, qui régale habituellement la planète football grâce à ses raids stratosphériques, avait visiblement perdu toute sa magie. Il faut tout bonnement se rendre à l'évidence qu'il ne peut pas avoir de manita à chaque Clasico. Le Barça, que tout le monde voyait imposer encore quelques années sa loi sur le ghota européen, est tombé de son piédestal. On pourra longtemps polémiquer sur les choix discutables de Pep Guardiola, le technicien catalan préférant aligner Cristian Tello et Thiago Alcantara plutôt qu'Alexis Sanchez et Cesc Fabregas  pour un match aussi capital.

A la réflexion, il faut tout bonnement reconnaître que le Real Madrid était supérieur. Mieux organisés en défense, les Madrilènes n'ont jamais pris l'eau sur la pelouse de leur rival honni, achevant même les Catalans sur un modèle de contre-attaque conclut par l'inévitable Cristiano Ronaldo. José Mourinho, qui demandait deux ans pour mener le Real au sommet, a réussi son pari, du moins en Espagne. Chapeau aux Merengue pour cette victoire lors du Clasico, le chapitre est clos. Samedi soir, le Barca a prouvé qu'il était humain avant tout. Une bonne chose pour les coéquipiers de Carles Puyol, habitués à toutes les louanges depuis trois ans. La remise en question catalane est donc en marche, et Chelsea, qui se rendra mardi soir au Camp Nou avec un petit but d'avance, risque d'en faire les frais.

Bastien Rambert

samedi 21 avril 2012

Le Clasico en dix points, volume 2 !


Samedi, à 20heures pétante, veille des élections présidentielles en France, se déroulera la rencontre la plus attendue, la plus commentée, la plus controversée, la plus suivie dans le monde entier, bref, ce soir c'est Barcelone-Real Madrid. Si lors des dernières confrontations, l'avantage a indiscutablement tourné en la faveur des Blaugranas, le match qui aura lieu dans l'antre du Camp Nou n'est pas comme les autres. C'est en effet certainement la finale de la Liga qui va se disputer en ce 21 avril 2012. Ronaldo, Mourinho ou encore Pepe, tous personna non grata à Barcelone, auront à coeur de faire tomber l'ogre barcelonais, quitte à jouer le nul! Petite mixtape sur les enjeux de cet énième clasico espagnol...

FC Barcelone: ne pas laisser échapper ce titre à l'ennemi! ( Par Bastien)

1) Le danger Lionel Messi

Une chose est sûre : la défense du Real Madrid est appelée à souffrir samedi au Camp Nou face à Lionel Messi. L’international albiceleste, quelque peu en retrait cette semaine à Chelsea en Ligue des champions, aura à en effet à cœur de prouver qu’il est toujours le talisman des Blaugranas. Auteur de 41 buts cette saison en Liga, «La Pulga » risque donc de donner le tournis aux Ramos, Pepe, Marcelo and co. Pour le plus grand bonheur de l’enceinte catalane, qui sera pleine comme un œuf pour ce Clasico.

2) Xavi et Iniesta, les facteurs X

L'épine dorsale du FC Barcelone sera une nouvelle fois sous les feux des projecteurs samedi. Xavi et Iniesta, les deux milieux de terrain de poche de l’ogre catalan, enchantent régulièrement les amateurs du ballon rond, poussant le vice au tel point que la presse internationale est montée au créneau pour défendre l’idée de donner un Ballon d’Or aux deux artistes catalans. Face aux Madrilènes, le duo infernal aura pour mission de contourner la densité physique imposée par José Mourinho afin de servir au mieux les attaquants du Barça.

 3) Valdes dans l’obligation de se sublimer

Personne n’a oublié la boulette de Victor Valdès lors du match aller. Le portier blaugrana avait en effet relancé directement sur Benzema après 21 secondes de jeu, permettant ainsi à l’attaquant tricolore d’inscrire le but le plus rapide de l’histoire des Clasico. Samedi soir, Valdes devra être irréprochable face aux assauts madrilènes, Cristiano Ronaldo en tête. Car la marge d’erreur inexistante du Barça ne résistera pas à une nouvelle erreur de leur dernier rempart.

4) Une défense au rendez-vous ?

Il est de notoriété publique que la défense n’est pas le point fort du FC Barcelone. Mais il est apparu comme flagrant mercredi soir contre Chelsea que l’arrière-garde catalane n’était pas très sereine ces dernières semaines. Ainsi, Puyol, Piqué, Masherano et Dani Alves sont appelés à se ressaisir samedi au Camp Nou, car les errements sont souvent payées cash lors des Clasico.

5) Quels remplaçants blaugranas  ?

Un grand match tel le Clasico se gagne aussi grâce à la profondeur du banc de touche. Ainsi, Pep Guardiola devrait normalement faire rentrer Alcantara et Pedro (au cas où Fagregas est titulaire). L’interrogation demeure sur le nom du troisième remplaçant. Le technicien catalan pourrait être tenté de renouveler sa confiance à Cuenca, mais Affelay et Keita sont de retour de blessure, et peuvent ainsi prétendre au statut de «super-sub ».

Madrid: Mettre fin à l'hégémonie barcelonaise! ( Par Hakim)

1) Ronaldo attendu!

C'est un défaut que les plus grands joueurs d'Europe partagent cette saison, à savoir rater les grands rendez-vous auxquels ils peuvent se sublimer. En effet, à l'image d'un Ibrahimovitch, Ronaldo est passé à travers de tous les clasicos toute cette saison. Une preuve est récente: le match très médiocre réalisé mardi dernier contre Munich. Ronaldo doit retirer son obsession de battre Messi sous peine de faire échapper le titre à Madrid.

2) Mourinho joue-t-il sa place?

C'est un secret de polichinelle, Mourinho risque de ne pas rester éternellement du côté de la capitale espagnol et peut même de partir à l'issue de cette saison. Le technicien portugais qui avait pour principal objectif de battre Barcelone et de gagner enfin un titre, ce qui a été fait avec la Copa Del Rey l'année passée, peut accomplir symboliquement sa mission ce soir en ayant une main et demie sur le titre suprême. Une nouvelle manita demain mettrait surement fin à la côte de popularité du Special One.

3°) Benzema ou Higuain?

Ou même les deux? Mourinho a en effet ces dernières semaines aligné ses deux attaquants et cela à plutôt bien marché. Mais il semble incontestable que les plus grandes éloges se dirigent en faveur de l'attaquant français. Auteur d'un excellent match Mardi lors de la défaite de Madrid en Ligue des Champions, Benzema est devenu un taulier au sein de l'effectif de Madrid et la volonté inéluctable de répondre présent dans les grands matchs. A noter qu'il avait déjà marquer contre Barcelone en tout début de saison au Camp Nou.

4) Bétonner ou attaquer?

Mourinho l'année dernière avait été l'adepte de la défense face à Barcelone la saison dernière avec une tactique agressive ce qui avait nuit à l'image institutionnelle de Madrid. Mourinho lors du match retour de la Copa Del Rey en quarts de finale avait mis en place une tactique plus offensif, et cela avait marché malgré l'élimination! Oui mais voila, mercredi, Chelsea qui a tout simplement bouché les trous en mettant un double rideau opaque. Un véritable casse-tête en ce moment certainement pour Mourinho!

5) L'avis des Twittos d'absolufoot! 

A la question: la raison selon vous qui ferait que Madrid puisse battre Barcelone? 

@Alan_The_Writer :La défense pas sereine du tout du , même si pour moi c'était pas le meilleurs arrière latéral gauche du monde, il était pas rapide mais son expérience et son sens du placement était approprié pour la tactique de

@Cholera92 :   Un effectif un peu plus court du côté du Barca? Surtout derrière... Après, vu le complexe du Real... on verra le visage du real.

: cristiano ne sera pas éternellement muet dans les grands matchs/compétitions

La team d'absolufOot!  (

jeudi 19 avril 2012

Ligue des Champions : le bilan d'absolufoot (2/4)

Drogba a été grand hier soir
Mercredi soir, Chelsea a réussi le coup parfait en s'imposant face au FC Barcelone (1-0) sur ses terres en demi-finale aller de la Ligue des champions. Malgré l'outrageante domination des catalans, les partenaires de Didier Drogba, intenable sur le front de l'attaque des Blues, ont réussi à annihiler les velléités des champions d'Europe en titre. Le match retour s'annonce d’ores et déjà épique.

FC Barcelone - Chelsea : Drogba a mis le Barça à terre

 On peut dominer toute une rencontre et repartir avec une défaite dans ses valises. Le Barca vient de l'apprendre à ses dépens. Les hommes de Pep Guardiola, venus à Londres avec la ferme intention de marquer ce fameux but à l'extérieur, sont répartis "fanny" malgré 22 tirs en direction des cages de Petr Cech. Que la bande à Lionel Messi est monopolisé le cuir mercredi soir ne surprendra personne. Mais le manque de justesse des catalans dans le dernier geste mercredi soir à de quoi interpeller alors que le Clasico se profile dans 2 jours. A Stamford Bridge, le Barca a fait du Barca en gardant la balle au sol pour mieux créer des brèches dans la défense londonienne. Alexis Sanchez, servi royalement par une louche d'Iniesta, est même tout près d'ouvrir la marque mais sa tentative échoue sur la barre transversale (9e). L'attaquant chilien sera, avec Fabregas le symbole de l'impuissance catalane, l'ancien attaquant manquant de quelques centimètres le cadre (57e), tandis que son homogène dévissa une frappe pleine axe (17e). En face, Chelsea, verrouillé à double tour par Roberto Di Matteo, va se contenter de laisser venir les Catalans pour mieux les surprendre en contre. Une stratégie qui va s'avérer finalement payante. Après une première alerte sur un ballon flottant près des cages de Valdes, les Blaugranas vont céder juste avant le repos suite à un centre ras de terre de Ramires bien coupé dans sa trajectoire par Didier Drogba (47e). Une frappe, un but: un vrai réalisme à l'italienne pour les Londoniens. Lors du second acte, le Barça va continuer à pousser, sans parvenir à tromper la vigilance de l'arrière-garde des Blues. Comme tout un symbole, la dernière tentative des Blaugranas, par l'intermédiaire de Pedro, échouera sur le poteau (92e). Chelsea a réussi son pari en gardant ses cages inviolées mercredi soir. Mais le retour au Camp Nou, sur les terres d'un Lionel Messi quelque peu en retrait sur le sol anglais, promet d'être très difficile pour les coéquipiers de Didier Drogba, appelé donc à se sublimer mardi prochain. La finale de la Ligue des champions est à ce prix. (Bastien)

 Homme de la soirée : Drogba pour une dernière danse ?
Au terme d’un match assez étrange mais au final remporté par les Blues, un homme ressort incontestablement comme le héros de cette demi-finale aller en la personne de Didier Drogba. L’attaquant ivoirien, présent maintenant depuis huit ans du côté de Londres, a montré l’exemple à ses coéquipiers et a prouvé qu’il était plus qu’un simple cadre de la maison Blues, mais bel et bien désormais un vétéran. Titularisé seul à la pointe de l’attaque, Drogba a étalé tout l’étendue de son talent, en inscrivant un but de raccro sur la seule véritable occasion de Chelsea, mais aussi en impressionnant Barcelone et les spectateurs dans son impact physique. Chelsea qui a clairement opté pour une tactique à l’anglaise hier soir, c’est-à-dire un gros impact physique dans les compartiments du terrain, et balancer les ballons le plus loin possible pour poser problème à la défense adverse. Drogba en plus d’être décisif, l’ivoirien a fait un très gros effort défensif en deuxième mi-temps pour conserver cet avantage. Un modèle, un exemple, un vétéran, tous les  qualificatifs positifs étaient admissibles pour qualifier la performance de Didier qui devra encore une fois répondre présent la semaine prochaine pour décrocher la qualification. (Hakim)

La stat qui tue : 24 Mercredi soir, le FC Barcelone a tiré à 24 reprises dans la direction des cages de Petr Cech. Une statistique somme tout incroyable au vu du résultat final. Une chose est sûre : les Catalans vont devoir régler la mire la semaine prochaine au Camp Nou, sous peine de connaître une énorme désillusion.
Pronostiques pour le match retour: FC Barcelone - Chelsea 2-0 (Bastien)
                                                          FC Barcelone - Chelsea 3-1 (Hakim) 
L'équipe d'absolufoot !





mercredi 18 avril 2012

Ligue des Champions, le bilan d'absolufOot (1/4)



 Mardi soir, le Bayern Munich est allé battre au courage le Real Madrid (2-1) en demi-finale aller de la Ligue des champions. Un succès, dont a largement contribué Franck Ribéry qui maintient en vie les Bavarois une semaine avant le retour à Santiago Bernabeu.

Le match:  Bayern Munich- Real Madrid ! 

" Nous sommes très heureux d'avoir battu Madrid à domicile".  Ribéry le sait, le Bayern n' a rien à envier à Madrid,c'est en effet le constat limpide que l'on peut tirer au terme de la demi-finale aller de la Ligue des Champions qui s'est déroulée à l'Allianz Arena hier soir. Auteur d'un match solide et très bon techniquement, Ribéry à l'image de son équipe, a prouvé à l'Europe entière que d'une part, Munich avait les qualités nécessaires pour être dans le top 3 européen, et d'autre part que l'Europe du football ne se résumait pas à " l'Espagne League" comme certains aimaient bien l'affirmer. Côté composition, Munich fait dans le classique avec un 4-2-3-1: une défense composée de Lahm, Boateng, Badstuber et le jeune David Alaba. Au milieu, Schweinsteiger, Ribéry, Robben, Kroos et Gustavo vont tous accompagner Mario Gomez à la pointe de l'attaque. Du côté de Madrid, la principale surprise était la titularisation de Coentrao à la place de Lassana Diarra . Benzema, comme d'habitude désormais, est préféré à Higuain à la point de l'attaque, Özil est lui aussi préféré à Kaka et Marcelo, homme de garde de Mourinho, commence la rencontre sur le banc puisque c'est Arbeloa qui est titulaire. Le début de match est très engagé, c'est globalement qui Munich qui a la possession du ballon et qui va tenter de faire le jeu. Madrid joue donc la contre-attaque en ce début de match, la tactique a failli être payante avec à la septième minute la première grosse occasion du match signée Benzema sur un service d'Özil, mais Neieur d'une main ferme repousse l'échéance. Et c'est la 17ème minute que Francky, ou communément appeler Ribéry, qui d'une frappe depuis le point de pénalty ouvre le score pour Munich au terme d'une domination stérile. Ribéry, qui a été sans pitié sur la frappe, prend une petite revanche sur le passé et donc sur Madrid qui l'avait courtisé avant la fameuse affaire Zahia. Logiquement mené, Madrid va alors tenter de réagir en faisant le jeu. Ronaldo, calamiteux hier soir, tire deux coup francs qui ne font pas hérisser les poils de Neieur. A la quarantième minute, Benzema, exceptionnel hier soir, était à deux doigts d'égaliser mais Neieur a su stoppé l'attaquant français. Et pratiquement dans la foulée, Mario Gomez part en contre-attaque, frappe, mais Casillas, auteur d'un bon match, est à la parade.
La deuxième période repart dans le même sens que la fin de la première période. Mais Madrid va réussir à égaliser. En effet après un face à face échoué par Ronaldo, Benzema récupère le ballon et centre à l'aveuglette pour retrouver ce même Ronaldo qui sert un peu par hasard Özil pour l'égalisation madrilène. La configuration du match va alors redevenir comme celle au début de match avec une domination accrue de Munich qui veut absolument s'imposer devant son public. Gomez loupera par deux fois le cadre devant les buts de Casillas. Mais au terme d'un excellent travail de Lahm sur le côté droit, Gomez trouve enfin les filets de Casillas. L'attaquant allemand permet à Munich de prendre l'avantage dans les arrêts de jeu et donc d'emporter cette première manche. Munich ira donc du côté de Santiago Bernabeu  avec un maigre avantage, surtout que Pepe a clairement prévenu les munichois qu'ils vont tout faire pour retourner à l'Allianz Arena dans quelques semaines dans une autre posture...  (Hakim) 


L'homme de la soirée: Ribéry! 

 
Docteur Franck et Mister Ribéry. Une chose est sure : l'international français n'a pas fini de nous surprendre. Très en retrait lors du Tospiel il y a une semaine face au Borussia Dortmund (1-0), remplaçant timoré face à Mayence (0-0) ce week-end, l'ancien milieu de terrain de l'Olympique de Marseille s'est cette fois sublimé sur la pelouse de l'Allianz Arena face au Real Madrid. Pourtant, la rencontre n'a pas démarré sous les meilleurs auspices pour la formation bavaroise. Mis d'entrée sous pression par des Madrilènes très incisifs, le Bayern va mettre un quart d'heure avant de montrer les dents. Et de quelle manière ! Sur un corner mal repoussé par la défense du Real, Ribéry décoche une frappe à ras de terre que Casillas ne peut qu'effleurer (18e). Par la suite, le feufolet tricolore va continuer de semer le doute dans la défense merengue, tout en faisant preuve d'un engagement physique total  (comme en témoigne son tacle  plein d’envie sur Cristiano Ronaldo à la 24e).  En seconde période, Ribéry va quelque peu réduire la cadence mais sa prestation de mardi soir restera tout de même incroyable. Lui, le banni du cœur des français, a réussi à éclipser une partie des hommes de José Mourinho. Une bonne nouvelle à l'aube de l'Euro 2012, qui apparaît comme une véritable rédemption pour le natif de Boulogne-Sur-Mer. (Bastien)
 
La stat qui tue: 10 Le Bayern, grâce à sa victoire mardi à l’Allianz Arena, a porté à dix son nombre de succès face au Real Madrid sur la scène européenne.  Soit trois victoires de plus que l’Inter Milan et la Juventus Turin. Preuve qu’il n’y a pas que le FC Barcelone qui soit capable de tourmenter le club de la capitale espagnole. (Bastien)
 
Pronostic pour le retour : 
Bastien: Real Madrid-Bayern Munich : 2-0
Hakim: Real Madrid - Bayer Munich: 1-1
 
L'équipe d'absolufoot ! 
 

AbsolufOot recrute!


 
Vous êtes passionné(e)s de football depuis votre plus tendre enfance, vous rêvez de vous exprimer librement sur vos envies et donner vos avis sur l’actualité footballistique, vous désirez être dans une équipe dynamique et sympathique … blablablabla (en mode marchand de sable)
AbsolufOot vous propose de nous rejoindre pour être un rédacteur, ou rédactrice, régulier(e) ( minimum un billet par semaine sur un sujet de votre choix ) et ainsi faire connaître vos talents à travers les réseaux sociaux et autres blogs ! Sur la base du volontariat , et de la bonne humeur, venez montrer tout votre talent d’écriture et surtout vous faire plaisir!
Quelques conditions s’imposent !
Ø  Avoir 18 ans ou plus
Ø  Être motivé(e)
   Ne pas tenir des propos diffamatoires ou injurieux
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Ø  Répondre aux quelques obligations supplémentaires sur les billets collectifs

Envoyez vos mails de motivation, pas besoin de CV, à l’adresse suivante : absolufoot@yahoo.fr
Cordialement, 

Hakim, rédacteur en chef !

samedi 14 avril 2012

Ben arfa, just do it !

Ben Arfa évolue
Hatem Ben Arfa ( HBA), fils médiatique du documentaire «  A la Clairefontaine », enchante actuellement l’Angleterre de tout son talent et son génie reconnu partout en Europe et surtout en France. Étincelant en inscrivant des buts de grande classe, et surtout décisifs, le français originaire de Châtenay Malabry semble s’épanouir de l’autre côté de la Manche, à Newcastle plus précisément.  Sans tomber dans l'enflammade et une comparaison sans raisons objectives avec Messi ou Zidane, l'ancien lyonnais produit des performances étonnantes en ce moment. En effet, HBA a désormais acquis une confiance sans faille, du moins actuellement, d’Alan Pardew, le coach de Newcastle, en attendant celle-peut être, dans un mois, de Laurent Blanc… Focus sur le prodige français. 

De l'artificiel à l'essentiel...

Passé par Lyon et l'OM, les défauts principaux qui ont été reprochés à HBA sont souvent les mêmes: un individualisme flagrant et déconcertant, voir désobligeant, un manque d'intégration envers ses coéquipiers et surtout des caprices de jeunes minots incompatibles avec le monde du football professionnel! Unanimement reconnu comme techniquement doué, le français n'a jamais réussi cependant à percer en France. A Lyon, c'était surtout les conflits récurrents avec ses coéquipiers. Lui et Benzema, qui sont pourtant de la même génération ne se sont jamais réellement entendu. A Marseille, il n'y a jamais eu réellement d'osmose entre Didier Deschamps et le joueur. Le départ agité d'Hatem à Newcastle en est l'exemple parfait. L'individualisme d'HBA est la cause principale de ces tumultes. Capable de gestes techniques exceptionnels, et de fulgurances machiavéliques pour les défenses adverses. Le manque de régularité dans ses prestations est le pêché mignon d'HBA qui a provoqué sa décadence...
Mais depuis le début de cette année, et les entrées de jeu récurrentes, qui se sont transformées en titularisation ces dernières semaines, le joueur français a su épuré son jeu, c'est à dire le rendre plus simple en s'incorporant dans le jeu collectif de son équipe. De plus, en inscrivant des buts de génie, comme contre Bolton, HBA est en train devenir une véritable icône en Angleterre, alimentée notamment par sa blessure il y a un peu plus d'un an, sur le tacle assassin de "De Jong",  HBA peut voir de beaux jours à Newcastle.

Une légitimité populaire infatigable!

Blessure, charisme, et une médiatisation très précoce ont donné une légitimité populaire assez surprenante pour Ben Arfa. Sans vraiment rien demander à personne, le milieu offensif français a une côte d'amour très élevée en France et notamment auprès des jeunes. Comment exliquer cela? L'effet " à la recherche du nouveau Zidane"? Pas vraiment d'explications sociologiques à délivrer, si ce n'est mal fondées,  mais HBA est le produit du fameux reportage de Canal + réalisé à l'INF de Clairefontaine où il a été filmé très jeune notamment avec sa famille.  Beaucoup de jeunes de l'époque ont pu suivre donc l'évolution de Ben arfa et une sorte d'identification a pu se faire. Mais cette génération, ainsi que les médias, ont très vite attendus cet éventuel évènement qui le propagerait parmi les plus grands du monde. Cette espérance est encore vivace chez les amateurs du football français, et la progression constante de HBA peut-être ce fameux déclic!

Encore une éclosion à l'étranger!

Hier, c'est au tour de Guardiola, l'entraîneur de la meilleure équipe du monde actuellement, qui a donné quelques petits conseils au football français pour pouvoir redresser la barre. En effet, la chute de la France à l'indice UEFA n'a pas laissé insensible nos compatriotes ibériques qui se sont faits un malin plaisir à constater la décadence du foot français. Après Leonardo, un autre technicien étranger vient donner des leçons de morales à la France!  Inutile de reprendre la plaidoirie de Leonardo fait la semaine dernière, mais le cas Ben Arfa est le parfait exemple que le professionnalisme bien ancré dans les plus grands championnats étrangers permet de faire progresser les joueurs. Leonardo parlait de Benzema qui est devenu un grand joueur en Espagne, Ben Arfa peut, et risque même, de le devenir en Angleterre.  Preuve qu'objectivement, le football français est encore un tremplin, mais pas une destination finale ...

  Hakim ( Avec la participation de Vincent pour l'image ;) ) 

jeudi 12 avril 2012

L'Allemagne est devenue jaune et noir


                     Le Borussia Dortmund s'envole littéralement en Bundesliga

En s'imposant sur sa pelouse face au Bayern Munich (1-0) mercredi dans le cadre du choc de la 30e journée de Bundesliga, le Borussia Dortmund a fait un grand pas vers un second titre consécutif de champion d'Allemagne. Les Borussen, au regard de la performance face aux Bavarois, sont en passe de devenir la référence de réussite outre-Rhin.

"Robben est l'un de nos meilleurs joueurs alors ne l'accablez pas" Au lendemain de la défaite du Bayern Munich contre le Borussia Dortmund (1-0), Franck Ribéry est monté au créneau pour défendre son coéquipier Arjen Robben, qui a manqué un penalty à la 84e minute mercredi lors du choc de la 30e journée. Il en effet inutile de charger le Batave, car ce dernier s'est encore donné sans compter au Signal Iduna Park. Auparavant, l'ancien joueur de Chelsea avait tenté de dynamiter la rencontre grâce à ses raids incisifs balle au pied. Mais outre le raté de l'international néerlandais (qui manquera par ailleurs une nouvelle balle d'égalisation à la 90e minute, ndlr), il est de mise de souligner la performance des Jaune et Noir, dans ce qui ressemble à s'y méprendre à une passation de pouvoirs définitive pour la suprématie en Bundesliga.

Un premier acte impressionnant

Mercredi soir, le Borussia Dortmund a régné en patron sur sa pelouse durant l'intégralité de la première période. On retiendra en particulier, parmi tous les situations dangereuses créés par les hommes de Jürgen Klopp lors de ce premier acte, la double occasion après seulement cinq minutes de jeu de Kagawa puis Grosskreutz. Il a fallu un Neuer particulièrement bien inspiré pour que les Bavarois ne rentrent pas aux vestiaires avec 2 ou 3 buts dans les valises. Lorsque Mr Kircher a sifflé le repos, la plupart des spectateurs se délectant devant son choc ont alors pensé que les Borussen allaient rapidement plier l'affaire en seconde période.

La délivrance sur le tard

Pourtant, c'est bien le Bayern Munich qui va se montrer le plus entreprenant au retour des vestiaires. Emmenés par le trio Gomez-Ribery-Robben, les Bavarois vont alors mener l'assaut sur les cages de Weidenfeller. Mais le manque de réalisme des tombeurs de l'OM en quarts de finale de la Ligue des champions va finir par se payer cash. À la 77e minute, alors que Dortmund semble désespérément à la recherche d'un second souffle, l'inévitable Robert Lewandowski (22 buts cette saison) s'illustre d'une talonnade des plus inspirées pour dévier la frappe de Grosskreutz. Neuer, surpris par le réflexe de l'attaquant polonais, ne peut empêcher le ballon de finir sa course au fond des filets bavarois. Le Signal Iduna Park, plein comme un oeuf pour ce Topspiel (équivalent allemand du classico, ndlr), rugit alors de bonheur, conscient que son équipe a fait le plus dur. Par la suite, Robben manquera donc à deux reprises de trouver la faille de cette formation jaune et noir, plus que jamais lancée vers un deuxième titre consécutif de champion d'Allemagne.

Futur radieux ?

Avec six points d'avance sur le Bayern Munich à quatre journées de la fin du championnat, le Borussia Dortmund a donc toutes les cartes en main pour conserver son bien acquis vaillamment la saison passée. Si 2011 a été l'année de la révélation pour les Borussen, 2012 sera alors celle de la consécration, d'autant plus que les hommes de Jürgen Klopp tenteront d'ajouter une nouvelle ligne à leur palmarès lors de la finale de la Coupe d'Allemagne le 12 mai prochain contre le …. Bayern Munich. Dortmund, éliminé lors des phases de poules de la Ligue des champions cette saison, semble avoir mûri pour de bon. Au grand dam des Bavarois, noyé sous cette déferlante jaune et noir.

Bastien Rambert (à suivre sur Twitter)