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mercredi 22 février 2012

1/8 de finale de la Ligue des Champions: le bilan d'Absolufoot (partie 3/8)

                    Ezequiel Lavezzi a donné le blues à la défense de Chelsea


La troisième soirée des 1/8 de finale de la Ligue des Champions aura été celle des contrastes. Le Real Madrid s'est quelque peu embourbé face au CSKA Moscou, dans le froid du Stade Luzhniki (1-1). A l'opposé, Naples a remporté un précieux succès contre Chelsea (3-1), dans l'ambiance électrique du San Paolo, tout heureux de retrouver les joies des matchs couperets de la prestigieuse compétition. Mais les deux affiches se sont rejointes sur un seul et même point: personne n'est à l'abri d'un coup d'éclat. De bon augure pour les matchs retours, qui risque de faire monter la température d'un cran.

LE MATCH: Naples-Chelsea 3-1 « Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître » disait Charles Aznavour dans sa chanson « la Bohème ».  Les supporters du Napoli, qui non sans doute pas eu vent des productions l’artiste franco-arménien,  en connaissent par contre un rayon sur ce qui est de l’attente et du regret par rapport aux années précédentes.  Car Cela faisait 20 ans que Naples n’avait pas gouté à la Ligue des Champions, depuis la saison 1992-1993 pour être exact. Le San Paolo commençait donc à trouver le temps long, se remémorant encore les exploits de la bande à Ciro Ferrera.  L’attente est enfin arrivée à son terme, et le moins que l’on puisse dire, ce qu’elle n’a pas été vaine. L’équipe de Naples, actuellement 6e de la Serie A, est en train de retrouver ses lettres de noblesse sur la scène européenne. Après s’être extirpé du groupe de la mort en Ligue des Champions (avec le Bayern, Manchester City et Villareal comme compagnon de galère), le club d’Aurelio De Laurentiis s’est entrouvert les portes des ¼ de finale de la coupe aux grandes oreilles en remportant le 1/8 de finale aller contre Chelsea (3-1).  Si Ezequiel Lavezzi a été le grand artificier de la victoire napolitaine (voir l’homme de la soirée), il faut surtout souligner toute la force de caractère de l’équipe entrainée par Walter Mazzarri. La soirée de mardi avait pourtant bien mal commencé pour la formation italienne : l’inévitable Juan Mata profitait d’un rebond favorable pour crucifier De Sanctis du pied gauche et ouvrir la marque pour Chelsea à la 27e minute.  Le hold-up était alors parfait pour les Londoniens, qui subissaient la pression de Naples, sous la clameur d’un San Paolo qui répondait présent.  Mais la magie de l’Europe a finalement toucher les coéquipiers d’Ednison Cavani, qui se sont sublimés pour tromper à trois reprises l’arrière-garde des Blues, grâce à un doublé de Lavezzi  (38e, 65e)et une réalisation de l’Uruguayen.  Naples est allé chercher cette rencontre aux tripes, et son succès est largement mérité au vue de la piètre prestation de l’équipe de Chelsea, trop peu ambitieuse pour espérer mieux. Rien n’est encore entériné dans le cadre du match retour à Stamford Bridge le 14 mars prochain, mais cette équipe de Naples est bien loin décidément d’être un simple feu de paille.  (Bastien)

L'HOMME DE LA SOIRÉE: EZEQUIEL LAVEZZI "Sono felice, possiamo passare". Inutile de traduire littéralement cette déclaration émanant du site officiel du club de Naples pour ressentir l'énorme satisfaction de Lavezzi après le match d'hier à San Paolo entre Naples et Chelsea. Inconnu il y a encore peu par les néophytes, qui pensaient à un nom de lessive ou de café plutôt qu'à un joueur de football, Ezequiel Lavezzi a réalisé un match monumental hier soir et est légitiment sorti sous les ovations du stade exceptionnel de San Paolo à la 74ème minute par Dzemaili. L'attaquant argentin de Naples, qui a récolté la note de 9,6 par les internautes sur le site d'Eurosport.com, a réalisé un très bon match et a fait tourné la tête à la défense de Chelsea totalement désorganisée. Ivanovic, Cahill ou encore David Luiz n'ont pas pu stoppé la terreur argentine. Auteur d'un doublé et d'une passe décisive pour son camarade Cavani, Lavezzi s'est caractérisé hier soir par son sens du placement, du à une complicité hors-norme avec Cavani, sa rapidité sur les contres-attaques ou encore ses passes millimétrées. Sur son premier but, égalisateur de plus, à la 38ème minute, Lavezzi plaça une sublime frappe enroulée en se jouant notamment de l'excellent piège de Cavani qui emmena trois défenseurs d'un coup. Sur son second but de la 65ème minute, même si a priori il paraît simple car Cech s'est fait piégé une nouvelle fois par Cavani, l'argentin a suivi le bon coup et a fait indiscutablement fait plier le match en la faveur du club napolitain. Lavezzi, pisté par le Paris Saint Germain, comme beaucoup d'autres joueurs, ne devrait pas faire long feu à Naples pour diverses raisons autre que sportives, à la condition que Naples dégringole dans les prochaines semaines ce qui n'est pas envisageable si le jeu reste le même à ce  niveau. Supporters napolitains enflammés, ensemble des commentateurs, et amateurs de football inconditionnels, s'accordent à dire à l'unanimité que Lavezzi a été le catalyseur de la réussite napolitaine à San Paolo... (Hakim)

LE REAL PAS SOUVERAIN: Grand favori de la Ligue des Champions avec le Barça, le Real Madrid n'a pas totalement convaincu pour son huitième de finale aller face au CSKA Moscou (1-1). Il est vrai, il est toujours difficile de gagner en Russie. Pour preuve, en 7 visites dans la capitale moscovite, les Merengues ne se sont imposés qu'une fois. Et c'était face au rival du Lokomotiv Moscou. Il faut dire que la partie débute mal pour les hommes de José Mourinho. Le plus régulier madrilène du début de saison, Karim Benzema, se blesse aux adducteurs à la 13e minute de jeu. Sans le Benz, l'attaque du Real n'a pas la même fluidité dans le jeu ; la palette technique de son remplaçant Gonzalo Higuain étant moins complète que celle du numéro 9 des Bleus. Sur une pelouse synthétique et un thermomètre qui frôle les -10 degrés, le Real va pourtant ouvrir le score par Cristiano Ronaldo, qui inscrit là son 4e but en 5 matchs de Ligue des Champions cette saison. Ce même CR7 aurait pu définitivement mettre à l'abri des siens à 15mn de la fin du match. Bien lancé par Xabi Alonso, grâce à une merveille de passe sautée, l'attaquant portugais n'a pas réussi à remporter son duel face au gardien. C'est le tournant de la rencontre. Peu mis en danger par l'attaque moscovite durant tout le match grâce à une solide charnière centrale Pepe-Sergio Ramos, les coéquipiers de Khedira vont flancher dans le temps additionnel. Il faut dire que le côté gauche assuré par Coentrao était le maillon faible des Espagnols ce soir. Et c'est de ce côté qu'est venu le but russe. A la suite d'un coup franc mal dégagé par la défense madrilène, Wernbloom, seul aux six mètres, fusille Casillas. Mourinho qui a remplacé Ozil à 10 minutes de la fin pour faire rentrer le défenseur Raul Albiol, s'en mort déjà les doigts. Pour autant, vu leur forme actuelle, on voit mal les Madrilènes ne pas l'emporter à Santiago Bernabeu au retour. (Fabien)

LA STAT QUI TUE:4 Chelsea a marqué à chaque fois en premier lors de ses quatre matchs disputés à l'extérieur en Ligue des Champions. Mais les Blues n'ont jamais réussi à remporter la moindre rencontre, avec deux nuls et deux défaites au compteur. La concentration des hommes d'André Villas-Boas fait donc sérieusement débat.

PRONOSTICS: La rédaction d'Absolufoot est unanime : Le Real Madrid va se reprendre à Santiago Bernabeu. Fabien table sur un 4-0, Hakim mise sur un 3-0 sans bavure des Merengues alors que Bastien sent plutôt le 3-1 pour les Madrilènes. Même chose pour le match retour entre Chelsea et Naples. La rédaction a accordé ses violons pour tabler sur un match nul, sachant que seul le score final diffère entre les journalistes (1-1 pour Fabien et Bastien, 2-2 pour Hakim).

La Team Absolufoot, à suivre sur Twitter: Hakim, Bastien et Fabien

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