Décidément, les avants-centres ont le vent en poupe dans cette rubrique. Après Wayne Rooney et Fernando Torres, c'est au tour d'Ibrahimovic de "passer à la moulinette ", en raison de ces dernières frasques (et de son oeuvre en général). Le fantasque suédois s'est encore illustré à travers son autobiographie, en s'épanchant sur sa haine viscérale de Pep Guardiola, tout en critiquant le système autour de Messi. Encore une fois, l'attaquant du Milan AC se décrédibilise aux yeux de tous.. Et avec lui, Absolufoot voit rouge !
Zlatan Ibrahimovic a été traumatisé par son année à Barcelone, c'est un fait. Le colosse d'1m 95 s'attendait à ce que le club catalan joue pour lui, et c'est évidemment le contraire qui s'est produit. À quoi s'attendait-t-il ? Être considéré comme le Messie ? Le jeu de mot est certes facile, mais il traduit bien l'égocentrisme notable de l'attaquant suédois, persuadé que Guardiola l'a persécuté pendant son court séjour chez les Catalans. Remballe ton mélodrame Zlatan, la vérité est tout autre.
L'ego n'a pas sa place en Catalogne
Ibrahimovic n'a jamais compris qu'il fallait ranger son égo au vestiaire lorsque l'on joue pour le Barça. Tout au long de la saison 2009-2010, le Suédois s'est plaint du jeu catalan, car ses partenaires gardaient trop le ballon. Un comble lorsque l'on sait que le Barça est considéré comme la meilleure équipe du monde actuelle... L'ancien intériste était donc dur d'oreille, réticent à se fondre dans le collectif blaugrana. David Villa a réussi lui, alors qu'il venait de Valence, avec une situation similaire à "Ibra". Ibrahimovic n'est pas assez exceptionnel pour que l'on construise une équipe autour de lui. Un peu d'humilité lui ferait le plus grand bien. L'année dernière, il était aux abonnés absents contre Tottenham en Ligue des Champions. Pendant ce temps-là, le Barça traçait sa route pour un deuxième titre européen en trois ans. Chercher l'erreur!
Jalousie, quand tu nous tiens
Il est de notoriété publique que l'argent rend magnanime, les footballeurs professionnels n'échappant pas à cette règle. Mais certains dépassent les bornes, comme c'est le cas de notre cher Zlatan. En pleine promotion de son autobiographie, le suédois s'est permis de critiquer le système blaugrana, et en particulier la gestion de Pep Guardiola: Ibrahimovic s'est offusqué de ne pas pouvoir arriver en voiture de sport au camp d'entrainement. L'international suédois aurait plutôt dû faire profil bas, car se vanter d'avoir échappé à la police grâce à une pointe à 325 km/h, c'est puéril et déplorable ! En pleine période de crise, le buteur suédois peste comme un chiffonnier. Un véritable caprice d'enfant gâté, qui contribue à la chute de popularité du joueur auprès des amateurs du ballon rond.
Guardiola, le Satan de Zlatan
Ibrahimovic vs Guardiola, cela ressemble à du Tévez vs Mancini. Deux joueurs talentueux qui se rebellent contre leur coach. C'est tout pour les similitudes. Guardiola a hautement fait des preuves avec le Barça, à l'inverse de son homologue transalpin. Le problème vient donc de Zlatan lui-même. Mais il serait impossible pour le Suédois que de reconnaître son échec catalan. Il préfère torpiller l'ancien milieu du Barça par presse interposée : "Tu n'a pas de couilles ! Tu te chies dessus devant Mourinho ! Va te faire foutre !"(morceaux choisis). En plus d'être narcissique, le Suédois est un lâche qui tacle dans le dos. Encore un talent gâché par des déclarations qui n'ont pas lieu d'être. Guardiola n'est pas un dieu, mais il connaît son métier. Les faits sont là: Pep est maintenant l’entraîneur le plus titré du Barça. Zlatan a voulu jouer au petit chef, et c'est la queue entre les jambes qu'il est reparti.
Le destin lui a joué un tour
Ces 13 buts lors de sa fameuse saison avec le Barça ne sont qu'un cache-misère. Le Suédois n'a pas supporté d'être mis sur le banc au moment où Pedro explosait avec le club catalan. Le seul fait d'armes de Zlatan sous le maillot blaugrana reste son but lors du match aller du Classico. Car "Ibra" a certes fait trembler les filets, mais jamais contre une équipe de gros calibre. Au final, le Suédois a échoué dans sa quête principale: La Ligue des Champions. Ironie du sort, c'est l'Inter qui a soulevé le trophée en 2010.
Redevenir le crack de l'Ajax
Voilà en images ce que Zlatan était capable de faire alors qu'il jouait encore pour l'Ajax:
Le Suédois était alors un vrai joyaux, exemplaire dans le combat et lisse en dehors des terrains. Espérons que ce Zlatan revienne un jour parmi nous, sous peine de le voir finir sa carrière dans le bourbier russe avec comme camarde de chambre un certain Samuel Eto'o, avec qui il partage décidément beaucoup de points communs ...
Bastien Rambert
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