Barre horizontale de navigation

vendredi 29 juin 2012

L'Italie comme un vent de fraîcheur!


Super Mario a encore frappé!
L’Italie rejoint donc l’Espagne en finale de l’Euro 2012 ! Les hommes de Prandelli se sont en effet défaits de l'Allemagne sur le score de 2-1 au terme du temps réglementaire. Beaucoup de personnes se demandaient si les deux jours de récupérations en moins de la Squadra pèserait dans la balance et si le jeu allemand si pétillant d'habitude allait faire virvolter le onze italien. Mais il n'en fut rien! Preuve que tout se joue en réalité sur le mental. En jouant à l'italienne, c'est-à-dire avec un pressing constant voir même étouffant, empêchant très clairement les allemands de mettre en oeuvre leur jeu, les italiens se sont rendus très vite la tâche facile même ils ont eu de grosses frayeurs en début de match! Retour sur cette seconde demi-finale toujours sous un oeil aussi subjectif!

Ballotelli, le détonateur!

L'Allemagne partait donc grand favori de cette rencontre. Avec des joueurs a priori frais, Joachim Löw a misé sur la grande armada germanique. Manuel Neuer tenait bien évidemment les cages de son équipe . La défense fut composée de Lahm, Badstuber, l'excellent Hummel jusque là et Boateng. Khedira et Schweinsteiger sont les deux milieux défensifs chargés de contenir les possibles contre-attaques italiennes. Le trio de milieux offensifs est composé de Özil, Podolski et Kroos. Mario Gomez avait quant à lui pour mission d'achever l'Italie. Prandelli quant à lui remet pratiquement la même équipe que face à l'Angleterre à la différence que Chiellini, le joueur de la Juventus fait son grand retour. Il est accompagné de Bonucci, Barzagli et Balzaretti. Au milieu, l'Italie peut compter bien évidemment sur Pirlo, Marchisio, Montolivo et De Rossi. L'attaque de la Squaddra est composée de Cassano et Ballotelli.
Dès le début du match, l'Allemagne prend le dessus techniquement. La possession de balle est clairement en leur faveur. Et il ne manque pas grand chose pour que la Mannschaft ouvre le score. Tout d'abord, sur corner, il y a cette bourde de Buffon mais heureusement Pirlo est là pour assurer les arrières du gardien éternel de la Juve. Cette action est inconsciemment le tournant du match. Quelques minutes après, sur une lourde frappe de Tony Kroos, Buffon s'interpose bien! L'Italie va réussir à se procurer quelques actions avec notamment deux frappes, l'une de Cassano très bien enroulée mais très bien stoppée par le portier du Bayern Munich. En revanche celle de Montolivo est beaucoup trop molle pour inquiéter Neuer.  La partie s'équilibre donc un peu jusqu'à que Super Mario se mette en colère... 

Sur un erreur d'Hummels qui laisse filer Cassano tout seul sur le côté gauche, l'attaquant milanais va déposer un cadeau à Mario Ballotelli qui se défait beaucoup trop aisément de Badstuber pour placer sa tête et tromper Neuer. Et à partir de ce but, on ne reconnaîtra plus les allemandes. Comme si ce but était un virus qui a enrayé la machine allemande. Khedira tentera bien de réagir sur une très belle frappe mais le jeu allemand si pétillant ne prend plus. La défense commence d'ailleurs à totalement se désorganiser et c'est logiquement que Super Mario, d'une superbe frappe,  anéanti pratiquement les chances de l'Allemagne de revenir au score. En effet avec un pressing constant et une intensité incroyable que les allemands n'avaient jusque là pas connu pendant la compétition, il paraissait que le match était plié, alors qu'il restait une mi-temps.

Pirlo, la grande classe!

Auteur d'une saison pleine, le milieu de terrain de la Juventus, âgé de 33 ans, fait un Euro tout simplement fantastique et il ne serait pas étonnant qu'il soit tout simplement le joueur de la compétition. Il se positionnerait aussi très clairement pour l'obtention du Ballon d'Or en cas de victoire avec la Squadra Azzura. Auteur d'un coup franc dans cette compétition, et d'une Panenka inoubliable aux TAB face à l'Angleterre, Andrea Pirlo est en train aussi de nous prouver l'étendu de tout son talent. Avec une conduite de balle qui rivalise très bien avec celle d'Iniesta ou encore de Lionel Messi, Pirlo a un atout en plus, la classe. En effet, toutes ces passes sont millimétrées. La possession du ballon est aussi une arme supplémentaire du joueur de la Juve. Alors que l'on a l'impression qu'il pourrait perdre le ballon par moment, il réussit à s'extirper du piège allemand pour donner proprement la balle. Il est d'ailleurs à l'origine du second but de Ballotelli. Pirlo a encore beaucoup de réserves et il peut être l'homme qui puisse permettre à son équipe de rivaliser avec la Roja.

La pari réussi de Prandelli!

En effet, souvenons nous d'il y a deux ans en 2010. A l'image de la France, l'Italie se faisait sortir de la compétition. A l'époque, Lippi faisait le pari de ne prendre que des " vieux" joueurs . Résultat: une éliminatio pitoyable. En 2012, Prandelli a fait un mélange d'expérience et de jeunesse. L'expérience est clairement représenté par des joueurs comme Pirlo, Cassano ou encore De Rossi. Ballotelli représente quant à lui cette fougue italienne. Prandelli a pu aussi s'appuyer sur l'épine dorsale de la Juventus: Buffon, Chiellini, Pirlo: trois joueurs clés qui constituent les poumons de cette équipe. 
L'Espagne est donc averti. Déjà auteur d'un match nul lors des phases de poules, la Squadra a largement de quoi rivaliser avec la Roja qui a bien eu du mal face au Portugal. Avec l'élimination de Nadal à Wimbledon, la fin de semaine des espagnols peut-être cauchemardesque... 

@absolufoot 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire