Qui es-tu Dortmund ?

Adversaire de Marseille au Vélodrome mercredi soir en Ligue des Champions, le Borussia Dortmund n'est certainement pas le club le plus connu outre-Rhin. Mais il faut se méfier des Borrusen, champion d'Allemagne en titre. C'est pourquoi Absolufoot vous présente les cinq atouts majeur des jaunes et noirs, qui veulent renouer avec leur glorieux passé, car en 1997, c'est bien eux qui ont soulevé la Coupe aux grandes oreilles. Les Olympiens seront donc sur leurs gardes, sachant que la double confrontation avec Dortmund sera sans doute capitale pour la qualification en huitième de finale. 

Kagawa, la star venue d'Asie

Avec Kagawa, l'empire du soleil levant possède un technicien de haut vol. Le prodige nippon est capable de renverser la vapeur à lui tout seul, et les supporters du PSG ont pu apprécier sa technique l'année dernière en Europa League. Remis d'une fracture du pied droit servenu lors de la Coupe d'Asie des Nations en janvier dernier, Kagawa est donc prêt à en découdre lors de ces joutes européennes sans merci. Soutien de Barrios à la pointe de l'attaque du Borussia, il peut à tout moment créer le danger. Les Phocéens sont prévenus.

Jürgen Klopp, monsieur plus 

Une équipe, c'est 11 joueurs mais aussi un entraîneur qui tient les rennes. Si les Mourinho, Guardiola ou encore Ferguson monopolisent l'attention à chacun de leurs faits et gestes, il n'en va pas de même pour le reste de leurs homologues. Pourtant, d'autres techniciens méritent de recevoir la lumière des projecteurs. C'est le cas de Jürgen Klopp. Arrivé en 2008 en provenance de Mayence, il a mené Dortmund à nouveau au sommet grâce à sa main de fer et ses capacités de leader d'homme. Le résultat est plus que probant: le BVB a délogé le Bayern Munich de son trône, et relancer par la même occasion l'intérêt de la Bundesliga, qui n'allait alors que dans un sens. Le début de saison du Borussia est certes mi figue-mi raisin, mais gare à l'orgueil du champion, surtout quand l'enjeu est de taille.

Le Signal Iduna Park, véritable douzième homme 

Il ne serait pas présomptueux de dire que le Signal Iduna Park de Dortmund possède l'ambiance la plus incroyable lors qu'il s'agit de football en Allemagne. Les supporters des Borrusen encouragent leur équipe sans relâche. Pour preuve, lors de la réception de Francfort la saison dernière, pas moins de 361 000 demandes de billets ont été enregistrées. Autant dire que l'engouement pour le BVB est énorme. Autant dire aussi que les hommes de Deschamps vont avoir bien du mal à ressortir en vie de cette arène, à 300% jaune et noir.  

Barrios, le serial buteur 

Pour perdurer au plus haut niveau, il faut un renard des surfaces, un buteur capable de concrétiser les temps forts de son équipe. Lucas Barrios est de cette trempe la. L'attaquant paraguayen a déjà inscrit 35 buts en 65 apparitions sous le maillot du Borussia. Autant dire que l'arrière garde phocéenne devra le surveiller comme le lait sur le feu. Si il parait encore un peu juste pour le match aller (il devrait faire son retour dans les prochains jours, après une déchirure musculaire contractée lors de la dernière Copa America), il aura beaucoup à prouver pour remettre son équipe sur de bons rails. La menace principale, c'est lui. 

La relève Götze

Les mauvaises langues ont dégainé très vite lorsque le transfert de Nuri Sahin vers le Real Madrid a été annoncé. On voyait déjà le tableau: le BVB, sans son joyau, allait vivre la même expérience que Wolfsburg, éphémère champion avant de repasser ensuite dans un relatif anonymat. Le début de saison des hommes de Jürgen Klopp leur a donné raison. Mais il fallait juste apprendre à vivre sans Sahin. C'est maintenant chose faite. Si l'OM ne croisera pas le fer avec la perle turque, elle devra tout de même se frotter au capitaine Kehl et surtout à Mario Götze. Ce dernier est devenu la véritable coqueluche outre-Rhin, faisant peu à peu oublier Sahin. Ailier droit ou milieu offensif, il apporte sa vitesse et sa vision du jeu au Borussia. Avec le retour des cadres, Dortmund est donc fin prêt pour tout donner en Ligue des Champions. A Marseille d'aller se surpasser pour ne pas perdre trop de plumes. 

Bastien Rambert