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mercredi 14 mars 2012

1/8 de finale de la Ligue des Champions : le Bilan d'Absolufoot (7/8)

                       Brandao rime maintenant avec "héros" pour les Phocéens

  
Avant-dernier volet consacré aux huitièmes de finale de la Ligue des Champions. L'Olympique de Marseille est évidemment à l'honneur, après sa performance héroïque contre l'Inter Milan à Guiseppe Meazza mardi soir (victoire des Nerazzuri 2-1). Mais c'est surtout son attaquant brésilien Brandao qui a le droit à ses lettres de noblesse sur notre site.  Pour l'occasion, ce n'est pas un onglet mais deux qui seront consacrés au Brésilien, avant d'aborder dans un second temps le carton du Bayern Munich contre Bâle. La Ligue des Champions version 2011-2012 continue donc d'être plein de promesses, et ce n'est certainement pas pour nous déplaire.

We Are  French: Marseille au paradis !

Brandao, de l'ombre à la lumière

Adulé, puis détesté, moqué puis encensé ... La carrière de Brandao à l'Olympique de Marseille est une vraie montagne russe. Et hier soir, son but inscrit dans le temps additionnel face à l'Inter Milan à Giuseppe Meazza, (défaite de l'OM 2-1), restera à jamais dans la mémoire des supporters olympiens. Il faut dire que sa réalisation est pour le moins surprenante. Après un long dégagement de Mandanda, l'attaquant olympien contrôle le ballon du dos ce qui efface Samuel, et va tromper Julio Cesar d'une frappe en force devant Lucio. L'histoire est belle car il y a un peu plus de deux ans, dans ce même stade, sur les même cages de but, Brandao ratait un but tout fait en mettant la gonfle sur la barre transversale face au Milan AC. Et les moqueries ont débuté ce jour là. Pas assez technique, trop rustre ... Les avis sur ce joueur ont toujours divergé. Mais si il y a bien une qualité qu'on ne peut pas retirer à Brandao, c'est son courage ! Et alors que les deux équipes pensaient filer en prolongations, l'attaquant olympien a vêtu son habit de sauveur pour qualifier les siens pour les quarts de finale de Ligue des Champions. L'histoire ne dit pas si ce week end, il va rater l'immanquable face à Dijon en championnat. Mais il restera à coup sûr dans la mémoire collectif des joueurs moyens qui ont brillé en LDC, à l'image d'un Charles Edouard Coridon, auteur d'un formidable coup du scorpion face à Porto. C'est aussi pour cela que le football est un sport aussi populaire car il peut mettre en lumière n'importe quel joueur, quelque soit son niveau, le temps d'une soirée. Et ce n'est pas Vikash Dhorasoo, auteur d'un but mémorable contre l'OM en finale de Coupe de France qui dira le contraire (Fabien)
L'homme de la soirée: Brandao!

"Il m'a dit coach, je vais marquer!", Didier Deschamps au micro de TF1 n'en revenait toujours pas du scénario ahurissant qui venait de se produire sur la pelouse de Giuseppe Meazza où, malgré la défaite, Brandao permit à Marseille de se qualifier, pour la première fois depuis 19 ans, en quarts de finales de la Ligue des Champions. A l'écriture de ce billet, il faut dire que ce sont les circonstances de fin de match qui m'ont amené, naturellement, à élire légitimement l'attaquant brésilien comme " the man of the evening". Car avant le but " à la Inzaghi" de Diego Milito, c'était Mandanda qui était destiné à prendre le titre honorifique d'homme de la soirée! Le portier marseillais, qui a été expulsé en toute fin de match en provoquant un pénalty sur Pazzini, avait réalisé une première période de toute beauté en réalisant deux arrêts exceptionnels. Le premier sur une frappe de Sneijder, déviée dans un premier temps par Diawara, où la balle vient sur Mandanda, mais cela reste tout de même un arrêt de grande classe! Ensuite, sur la poitrine de Diego Milito où l'ancien havrais, et oui on peut remonter loin dans le temps, réussi à capter le ballon qui filait pourtant à toute allure dans les filets! Mais le destin en voulut autrement, c'est Brandao, l'indésirable qui se révéla nécessaire en Coupe, qui fit vibrer les cinq mille supporters marseillais qui se sont déplacés depuis la Cannebière à Giuseppe Meazza, et non San Siro. Il a disputé en effet à peine dix minutes de jeu, car il avait remplacé Rémy très émoussé physiquement, et réussi à provoquer une joie exceptionnelle, exorbitante, chez le staff marseillais et en particulier chez Didier Deschamps. Sur un dégagement de Mandanda dans le temps additionnel, Brandao était en effet le seul à aller au pressing et réussi à contrôler le cuir du dos pour tirer une frappe du gauche imparable pour Julio César. On ne va pas faire non plus l'éloge de Brandao, mais il faut soulever tout de même le parcours atypique du brésilien. Beaucoup de supporters marseillais le critiquaient, le chambraient sur sa propre personne, dès son arrivée à Marseille en raison de sa défaillance technique. Il arrive ensuite ses ennuis judiciaires par lesquels le brésilien va partir s'exiler pendant quelques temps au Brésil. Rappelé par tout le bataillon marseillais, car faute d'attaquants, Brandao est revenu par défaut.Mais le constat est là: Brandao depuis qu'il est à Marseille, a toujours été décisif! Pendant l'année du titre, il était quoi qu'on en dise l'un des artisans de cette conquête! Il est aussi un homme de Coupe, Europe incluse, et permet de faire vivre aux Olympiens des soirée extraordinaires en Europe! Reste à voir de quelle manière sera-t-il accueilli au Vélodrome... (Hakim)

Le Bayern, c'est de la Bâle

C'est ce qu'on appelle l'orgueil des champions. Le Bayern Munich, battu 1-0 à l'aller sur la pelouse du FC Bâle, a atomisé la formation suisse mardi soir à l'Allianz Arena. Une veritable célébration bavaroise, dans la lignée de leur carton contre Hoffenheim (7-1)  en championnat quelques jours plus tôt. Cette rencontre à sens unique, qui a montré les limites des coéquipiers d'Alexender Frei, n'enlève cependant rien au parcours exceptionnel des Helvètes, qui ont tout de même fait tomber Manchester United en phase de poule. Le Bayern, qui compte actuellement cinq points de retard sur Dortmund en championnat, en voulait plus hier sa pelouse, pour sauver sa saison en dents de scie. Il faut tout bonnement avouer que les Bavarois ont fait respecter une certaine logique sportive, face à des Suisses quelque peu dépassés par la puissance athlétique de leur adversaire. Évidemment, lorsqu'on évoque les rencontres à élimination directe de la Ligue des Champions, on pense tout de suite à un défi physique et technique de 180 minutes, voir plus. Les observateurs de cette double confrontation entre le Bayern et Bâle ont dû se contenter de 135 min de suspense, le Bayern pliant le match retour en une mi-temps, grâce à Robben (12e), Muller (42e) et Gomez (44e). Mais qui ira véritablement se plaindre d’assister à des rencontres ultra-prolifiques ? Pas grand monde. D'autant plus qu'une fois encore, la lumière est venue de Mario Gomez, auteur d'un quadruplé hier soir, après son triplé de samedi. Le buteur de la Manschaft, qui affole les statistiques actuellement (comme un certain Lionel Messi) confirme qu'il a bien sa place parmi les tous meilleurs buteurs d'Europe. Avec 21 buts en championnat et 10 en Ligue des Champions, l'international allemand incarne à merveille la puissance de feu du Bayern. Les Bavarois,  à l'approche des beaux jours, se frottent déjà les mains, s'accrochant à leur doux rêve de disputer la finale de la prestigieuse compétition dans leur antre de l'Allianz Arena le 19 mai prochain. Les supporters du Bayern ne sont cependant pas dupes: les prochaines échéances européennes risquent d'être beaucoup plus compliquées pour le club le plus titré d'Allemagne... (Bastien)

La stat qui tue: 5  Brandao a marqué 5 buts en 5 matches de coupe depuis son retour à l'OM au mois de janvier dernier. Le banni devenu homme providentiel, une bien belle histoire (Bastien)

La Team Absolufoot, à suivre sur Twitter: Hakim, Bastien et Fabien

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